Silas Marner : le tisserand de Raveloe (préface Marie Darrieussecq)

Traduit de l'ANGLAIS par PIERRE LEYRIS

À propos

Depuis l'installation du tisserand Silas Marner dans la campagne anglaise, près du village de Raveloe, les langues vont bon train. Cet homme solitaire, venu de la ville, au regard étrange, aux transes soudaines, et qui passe ses journées devant un métier à tisser, suscite à la fois méfiance et fascination. Chaque soir, Silas Marner s'enferme et contemple avec ravissement le fruit de son travail, des pièces d'or et d'argent. Jusqu'au jour où ce beau trésor se volatilise et où Silas découvre, près de son feu, une fillette aux cheveux d'or... Tout en portant un regard très réaliste sur l'Angleterre rurale du XIX? siècle qui inspira les débuts de son oeuvre, George Eliot, dans ce roman de 1861, écrit un véritable conte moral, où l'on voit un homme cheminer vers sa renaissance spirituelle.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    George Eliot

  • Traducteur

    PIERRE LEYRIS

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    12/01/2023

  • Collection

    Folio Classique

  • EAN

    9782072989278

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    368 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.5 cm

  • Poids

    186 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

George Eliot

Mary Ann Evans (1819-1880), plus connue sous le pseudonyme de George Eliot, est contemporaine de Dickens. Dans les pays anglophones, on voit en elle son égale et souvent même on la juge plus profonde, plus subtile, plus complexe, et surtout plus sensible à la condition féminine - et cependant dotée d'humour, elle aussi. Cette femme cultivée vient d'un milieu modeste : son père est régisseur de domaines et elle passe sa jeunesse dans une ferme des Midlands. Indépendante, elle traduit David F. Strauss et Ludwig Feuerbach, deux penseurs allemands qui ont contribué à la critique du christianisme. Associée à une revue « radicale », elle y rencontre George Henry Lewes, un journaliste, homme de lettres, séparé de sa femme, avec lequel elle va vivre désormais. C'est lui qui l'encourage à écrire de la fiction. Pour éviter des jugements hostiles en raison de ses publications et de sa vie privée, elle adopte un pseudonyme.

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