Tempus/perrin
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Jean Moulin : le politique, le rebelle, le résistant
Jean-Pierre Azéma
- Tempus/perrin
- Tempus
- 8 Juin 2023
- 9782262104399
La biographie référente d'un homme singulier, dont le prestige reste marqué de mystère.
Au-delà d'une biographie politique, Jean-Pierre Azéma a su retracer l'histoire de la France libre jusqu'en 1943, de la Résistance intérieure et des relations complexes entre Londres, Washington et Alger. En combinant archives, récits, explications et témoignages, il brosse aussi l'aventure singulière d'un homme à la fois semblable à tant de ses contemporains et dont l'entreprise le hisse jusqu'à incarner le héros de la Résistance pour plusieurs générations de Français. -
Un livre romanesque en diable.
Le Parisien Un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire (1854-1898). C'est la rencontre d'un homme de devoir et d'une femme en rébellion.
Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d'accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d'être heureux ?
De l'union à la cohabitation, des crises à l'entente cordiale, de l'amusement à l'agacement, de l'exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du dernier monarque de la vieille école , amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu'elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et dévasta son inconsolable mari. -
Ian Fleming : les vies secrètes du créateur de James Bond
Christian Destremau
- Tempus/perrin
- Tempus
- 14 Septembre 2023
- 9782262105037
La biographie de référence du créateur de James Bond Ian Fleming (1908-1964), doté d'une enfance écossaise privilégiée, se révèle pendant la Seconde Guerre mondiale : il rejoint le renseignement naval, où il imagine les plans les plus audacieux et se fait remarquer par sa capacité à résoudre les problèmes et par le peu de respect qu'il manifeste pour la hiérarchie. Immédiatement après-guerre, il erre entre piges journalistiques et séjours à la Jamaïque où il acquiert une maison en 1946 et entre en littérature un peu par hasard : mêlant aventures exotiques, intrigues, méchants invraisemblables, torture, sadomasochisme, séduction et sexe, il renouvelle un genre et séduit un public de plus en plus nombreux grâce à un personnage désormais entré dans la légende du cinéma : James Bond.
Christian Destremau brosse avec maestria le portrait intime de ce génie créateur et secret dont le héros continue à fasciner des millions de personnes à travers le monde. -
Les grandes figures catholiques de la France
François Huguenin
- Tempus/perrin
- Tempus
- 6 Avril 2023
- 9782262103668
Quinze portraits des bâtisseurs de notre histoire.
De Clovis à de Gaulle, des décombres de l'Empire romain à la barbarie nazie, François Huguenin constate que le catholicisme constitue la matrice profonde de notre histoire. Les quinze portraits ici choisis, brossés avec sensibilité, interrogent la manière dont la foi a façonné l'histoire et ce que signifie être catholique. Pour ces figures d'exception aux visages multiples (Charlemagne, Bernard de Clairvaux, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Richelieu, Saint Vincent de Paul, Pascal, Thérèse de Lisieux...), la foi constitue un socle commun qui scelle leur destin individuel et national et les encourage à accomplir leur mission politique et spirituelle. -
1485-1603. En l'espace de trois générations, l'Angleterre passe du Moyen Âge flamboyant aux fastes de l'époque baroque, de la guerre des Deux-Roses à la construction d'un État. Dans cette saga familiale, on n'est jamais très loin du conte : on y croise Henri VII, le père fondateur, son fils Henri VIII alias Barbe-Bleue, le petit Édouard VI, la sulfureuse reine Marie, ou encore l'acariâtre Élisabeth. Tous ont illustré leur siècle, cet âge d'or de la culture anglaise qui nous éblouit encore ; ils ont affiché à la face du monde leur réussite et leur richesse à peine entachées par leurs exactions et une sauvage répression. Aujourd'hui comme jadis, les Tudors hantent notre imaginaire.
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La biographie référente du maître-penseur de la guerre.
Au même titre que Montesquieu pour le droit et Newton pour la physique, Carl von Clausewitz (1780-1831) a fondé l'étude systématique de la guerre en tant que phénomène humain éternel. Son livre majeur, De la guerre, est toujours lu et étudié dans le monde entier, car il a cette qualité rare de ne pas enfermer la réflexion mais de lui permettre, au contraire, de se développer et de s'adapter aux soubresauts de l'histoire. Or la vie de Clausewitz - à la fois officier supérieur et écrivain d'exception - reste pour beaucoup un mystère. La fin de la guerre froide, la réunification allemande et la reconstitution d'une partie des archives prussiennes permettent de mieux connaître l'homme. Loin d'être un penseur solitaire, le stratégiste a toujours entretenu de solides amitiés et il a pesé sur certaines décisions importantes durant les guerres napoléoniennes. Sa réflexion a aussi porté sur les rapports franco-allemands, dont il a bien compris qu'ils étaient au coeur des problèmes européens. Sa correspondance avec son épouse Marie, qui le fera passer à la postérité en faisant publier son oeuvre, est une des plus riches de cette époque. Elle montre que les Clausewitz formaient un couple moderne, basé sur une estime mutuelle, une relation d'égalité et un dialogue permanent. Tout ceci n'est pas étranger à l'étonnante actualité de la pensée clausewitzienne. -
A cinq ans, en 1715, Louis XV succède à son arrière-grand-père Louis XIV dans une France affaiblie. Après la Régence et le ministère du vieux cardinal de Fleury, ce n'est qu'en 1743 qu'il commence à gouverner. Le « Bien-Aimé » devient assez vite le Mal-Aimé. Il le resta longtemps aux yeux des historiens qui lui ont reproché sa faiblesse devant ses ministres et favorites, ses frasques du Parc-aux-Cerfs, la perte du Canada et de l'Inde... Aujourd'hui on commence à mieux comprendre ce souverain timide, secret, ayant sans doute du mal à assumer son métier de roi, mais profondément bon, sensible, cultivé, passionné par les sciences et ne manquant parfois pas d'autorité.
En ce siècle des Lumières, où l'esprit public évolue fortement, où les idées nouvelles foisonnent, Louis XV, dans Versailles rayonnant d'un éclat incomparable, demeure le monarque le plus prestigieux d'Europe jusqu'à sa mort en 1774.
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Ghislain de Diesbach a connu des survivants de ce monde auquel Proust rêvait d'appartenir et qu'il a coloré de tous ses artifices et de toutes les nuances de son génie. Nul ne pouvait mieux que lui en restituer les différents aspects.
Que ce soit du côté de Guermantes ou de celui de Cabourg, du côté du boulevard Haussman ou de celui de Mme Verdurin, le biographe observe, avec finesse et souvent ironie, le jeu des acteurs, leurs méthodes et leur mentalité, dans cette nouvelle Comédie humaine montée, de sa chambre de liège, par cet écrivain de la nuit, cette "altesse des ténèbres" que fut Proust.
C'est, suivant une formule célèbre, "l'histoire réussie d'une vie ratée" qu'il relate en contant les passions et les coquetteries, les intrigues et les tourments, les plaisirs et les nuits de l'écrivain, virtuose dans l'art de souffrir et habile aussi à créer sa légende. En toile de fond, son biographe évoque les salons parisiens et trace de savoureux portraits de personnages qui ont formé l'univers sentimental ou mondain de "la Recherche". -
Peut-on laisser tout dire, tout écrire au prétexte que la "grande" histoire serait parfois trop complexe, ou pas assez "folklorique" ? En quelques chapitres courts, incisifs, Colette Beaune bat en brèche tous les lieux communs qui circulent encore aujourd'hui sur la plus célèbre de nos grandes figures françaises.
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Comme beaucoup d'écrivains, l'oeuvre de "la duchesse de la mort" a éclipsé sa vie (1890-1976). Or, celle-ci est passionnante. Jeune fille, elle écrit son premier roman policier à la suite d'un pari avec sa soeur jusqu'à devenir l'écrivaine de langue anglaise la plus lue de son vivant. Pourtant, Mrs Miller, imaginative et romantique, n'aspirait qu'à rencontrer le prince charmant. L'échec de son mariage avec un séduisant aviateur l'affecte au point qu'en 1926, elle se cache pendant dix jours sous une fausse identité, mettant toute l'Angleterre en alerte. Elle en gardera une blessure pour toujours à vif mais aussi une volonté sans faille d'aller de l'avant. Son remariage avec un archéologue de quatorze ans son cadet décide de sa nouvelle existence, entre les champs de fouilles d'Irak et de Syrie, ses maisons de Londres et son Devon natal sans oublier l'écriture de nombreux best-sellers : La mort n'est pas une fin, Dix petits nègres. Devenue une véritable institution britannique, à la tête du premier empire multimédia mondial, elle génère une fabuleuse fortune dont la plus grande partie lui échappe, happée par le fisc ou par des montages financiers qui profitent davantage à ses proches. Eternelle optimiste, consacrant de plus en plus de temps au théâtre - sa véritable passion -, d'une gourmandise qui lui vaut un physique peu flatteur, elle demeure malgré tout «la patronne » en toutes circonstances.
Tôt captivée par l'univers d'Hercule Poirot et de Miss Marple, Marie-Hélène Baylac décrypte avec maëstria les secrets de fabrication d'une oeuvre exceptionnelle, matrice de toute la littérature policière contemporaine.
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Comment fabrique-t-on un monstre, ou un nouveau portrait de Robespierre.
Comme l'on sait, aucune artère parisienne ne porte le nom de Robespierre, passé à la postérité comme l'archétype du monstre. Sans l'absoudre ni l'accabler, mais en le suivant pas à pas à travers chacune de ses prises de position politiques, Jean-Clément Martin montre que cette réputation a été fabriquée par les Thermidoriens. Après avoir abattu le tyran , ils voulurent en effet se dédouaner de leur propre recours à la violence d'État. Ainsi, les 10 et 11 thermidor, qui voient l'exécution de l'Incorruptible et d'une centaine de révolutionnaires, servent à imputer au premier la seule responsabilité de la Terreur . Non seulement cette accusation a réécrit l'histoire de la Révolution, mais elle continue à s'imposer encore à nous. Une démonstration sans faille et un livre à l'image de Robespierre : éminemment politique.
Jean-Clément Martin, Professeur émérite à l'université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française, a notamment publié La Guerre de Vendée , La Machine à fantasmes et, chez Perrin, la Nouvelle Histoire de la Révolution française .
Jean-Clément Martin, dans un travail maîtrisé et impeccablement informé, loin de tout affect psychologisant, démontre cette ?fabrication d'un monstre' pour mieux retrouver le Robespierre qui précède.
Le Monde -
Arthur fut-il un chef de guerre celte combattant, vers 600, les envahisseurs anglo-saxons de la Grande-Bretagne, ou bien une divinité païenne, assimilée par sa force colossale à l'ours ? Les historiens peinent à répondre. Ce n'est, en effet, qu'à partir du ixe siècle qu'Arthur devient un personnage « historique » dont les chroniques latines font un paladin de la résistance des Bretons de l'île contre les Germains venus du continent. Trois siècles plus tard, Arthur devient, outre le roi de la Grande-Bretagne, le conquérant du nord de l'Europe. La légende connaît ensuite un engouement sans précédent dans le nord de la France. Chrétien de Troyes et d'autres romanciers la reprennent dans leurs fictions peuplées de fées, ogres et autres nains. Merlin l'Enchanteur et les chevaliers de la Table ronde y occupent les premiers rôles.
En revisitant la légende arthurienne, Martin Aurell explore le terreau social où elle naît et se développe. Croisant fiction et réalité, il traque l'instrumentalisation politique et religieuse d'un récit imaginaire populaire, mais bien ancré dans la plus réelle des histoires.
Professeur d'histoire médiévale, directeur de la revue Cahiers de civilisation médiévale, Martin Aurell est l'auteur de L'Empire des Plantagenêt (1154-1224), Des Chrétiens contre les croisades XIIe - XIIIe siècle et Le Chevalier lettré. Savoir et conduite de l'aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles.
Nouvelle édition revue par l'auteur.
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François Ier est, avec Henri IV et Louis XIV, le souverain préféré des Français. Et pourtant, ce que nous pensions savoir du roi de France de 1515 à 1547, est, en grande partie, faux : ce sont les publicistes du règne qui ont façonné son image, reprise quasiment à l'identique jusqu'à nos jours, notamment les vulgates de roi-chevalier ou de roi-mécène.
Didier Le Fur, l'un des plus brillants historiens de sa génération, a donc repris le dossier, sans parti pris et grâce à l'ensemble de la documentation. Ce travail colossal en archives permet d'offrir la première véritable biographie de François Ier depuis 30 ans.
Si les grands moments du règne sont connus (le couronnement, les batailles de Marignan et de Pavie, la captivité des enfants du roi, l'élection impériale, le camp du drap d'or, la régence de Louise de Savoie...), leur sens est enfin révélé et la conclusion de l'auteur sans appel : François Ier est avant tout un roi de guerre, aveuglé par son rêve italien et sa rivalité avec Charles Quint. Toute sa politique est orientée en ce sens. Un seul exemple parmi tant d'autres : on attribue à François Ier des réformes intérieures nombreuses. Il n'en est rien. L'activité législative du roi privilégie des lois justifiant l'impôt finançant ce gouffre sans fond qu'est la guerre.
C'est donc à l'homme régnant, non à sa légende, que s'est attaché l'auteur. Il est ressort un roi certes moins héroïque que nous le pensions, mais plus humain, et par là plus attachant.
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Alors que l'on va célébrer le centième anniversaire de son assassinat, la biographie-événement qui nécessita six ans de recherche et d'écriture.
Entre biographie et essai, le livre de Jean-Pierre Rioux, salué par la critique et succès d'édition, évoque l'orateur hors pair, le philosophe, l'intellectuel et l'historien, le défenseur des droits de l'homme, l'homme de la paix, l'adversaire du colonialisme. Les questions d'aujourd'hui auxquelles le premier mort de l'été 1914 avait donné sa réponse continuent de nous hanter. Comment ne pas trahir quand on est au pouvoir ? Comment lire une société d'inégalités ? Comment récuser le désordre établi si l'on n'assume pas l'histoire et l'héritage ? Que serait un avenir sans morale et sans religion ?
Jean-Pierre Rioux a notamment publié Histoire culturelle de la France au XXe siècle, Au bonheur la France et un Dictionnaire de la France coloniale. -
Prix Renaudot poche 2020.
Cinquante ans après sa mort, le général de Gaulle reste une figure légendaire. Éric Roussel confronte cette légende à la vérité d'une vie et d'un homme, avec une volonté de précision et d'équilibre qui fait de cette biographie une référence.
Cinquante ans après sa mort, de Gaulle reste une figure légendaire. Fondée sur quantité d'archives françaises et étrangères, cette biographie confronte la légende à la vérité d'une vie. Un parti pris de précision et d'équilibre qui fait de ce livre la référence sur l'homme du 18 Juin.
Prix Renaudot poche 2020. -
Ce que l'on sait du maréchal Pétain (1856-1951) se résume souvent à Vichy, sa rivalité avec de Gaulle, Verdun, sa condamnation à mort, sa réputation d'homme à femmes. On trouvera ici une biographie très complète, nourrie d'éléments nouveaux, qui met en perspective la trajectoire lente mais extraordinaire d'une personnalité d'apparence mystérieuse. Pétain l'orphelin fut d'abord un jeune homme sportif, épris d'études et d'enseignement. Août 1914 changea sa destinée : en quatre ans, le colonel à la veille de la retraite devient le chef des armées françaises. Dès lors commence un lien particulier avec les Français, qui durera jusqu'à l'été 1944, et parfois après.
A la fois politique, militaire, intellectuel et physique et psychologique, le portrait évolutif auquel aboutit l'auteur est bien différent des images d'Epinal en noir et blanc.
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Dans notre mémoire collective, Catherine de Médicis a très mauvaise réputation. La ruse et le machiavélisme auraient inspiré sa politique. Le poison et l'assassinat auraient été ses moyens de gouvernement. Femme et étrangère, elle était toute désignée à la vindicte. La veuve vêtue de noir, dominant et manipulant ses fils, responsable de la Saint-Barthélemy, aurait été la plus maléfique des reines de France. Le livre de Jean-François Solnon balaie la légende et brosse le portrait d'une femme courageuse. Sa grande passion fut le pouvoir : elle l'exerça trente années durant, au milieu des guerres civiles, toujours soucieuse de préserver l'unité du royaume et de rétablir l'harmonie entre les Français malgré les rivalités religieuses. " Le seul homme de la famille ", a-t-on dit d'elle. On ajoutera : " Une femme qui fut un roi. "
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Fasciné par l'Orient et par les conquérants, Jacques Benoist-Méchin a consacré son talent d'historien et d'écrivain à la fulgurante existence (356-323) et au génie militaire, politique et organisateur du fils de Philippe de Macédoine. En franchissant l'Hellespont en 334 avec 30 000 fantassins et 5 000 cavaliers, Alexandre se lançait dans une épopée qui, en dix ans, le vit conquérir et pacifier l'Asie centrale, puis poursuivre jusqu'à l'Indus son rêve de fusion des peuples de la Grèce et de l'Orient. A moins de trente-trois ans, il mourut à Babylone, dont il avait voulu faire sa capitale. Il avait révolutionné le monde antique, car ses conquêtes firent naître et se développer cette civilisation "hellénistique" dont l'influence persista bien au-delà de la domination romaine.
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De Pierre le Grand à Nicolas II, le roman vrai des souverains de l'ancienne Russie, qui ont bâti le plus vaste pays du monde. L'extraordinaire destin de la famille Romanov, aujourd'hui réhabilitée dans l'histoire officielle, nous est conté par un maître du genre.
La Russie ne cesse de renouer avec son passé impérial. Sans haine ni a priori, le temps des tsars sort de l'oubli organisé, pour être reconsidéré après les mensonges et la désinformation imposés par la Révolution, puis la guerre civile et la dictature.
Avec son talent coutumier, Jean des Cars raconte comment la dynastie des Romanov, qui régna de 1613 à 1917, a construit la Russie impériale et bouleversé l'histoire du monde.
De Pierre le Grand à Nicolas II, en passant notamment par la Grande Catherine et Alexandre II, il dépeint l'histoire et la personnalité de ses souverains, soulignant l'extraordinaire de leurs destins où la grandeur côtoie presque toujours la tragédie.
A chacun, Jean des Cars restitue sa juste place et sa personnalité propre.
Quelle famille, quelle destinée, quelle nation aussi !
Laurent Theis, Le Point.
Nouvelle édition -
Une histoire totale des services secrets de l'Antiquité à nos jours.
En couvrant plus de vingt siècles d'histoire du renseignement sur plus de vingt pays, Rémi Kauffer fait la lumière sur le milieu ô combien opaque et captivant des services secrets. Un monde sans pitié dont les arcanes sont enfin révélés pour la première fois. On y découvre les grands services de renseignements, les moins connus aussi, les agents secrets, les taupes et leurs techniques, ainsi que les succès et échecs des opérations qui rythment l'Histoire. Pas moins de trente-cinq années d'investigation auront été nécessaires à l'auteur pour livrer cette somme sans égale.
Dans le cartouche couleur :
Une somme monumentale brassant époques et continents, puisée aux sources les plus sûres, et où se succèdent mille récits passionnants.
Le Figaro Magazine Une série d'histoires vraies qui sont autant de scénarios pour des films haletants.
Libération -
Nous savons tous que Charles Baudelaire était un immense poète romantique, dont la vie personnelle fut aussi dissolue que le génie artistique fut immense. Mais dans cet ouvrage, on découvrira aussi, grâce à de nombreux documents et sources de valeur, un nouveau personnage : l'auteur revient sur le dandysme du poète, sur la réelle place qu'occupait la drogue dans sa vie ou encore sur la puissance de son talent, bien loin de se réduire aux Fleurs du mal. Marie-Christine Natta ne laisse pas plus d'espace aux controverses historiographiques qu'aux interprétations littéraires ou psychologiques concernant Baudelaire. Seuls les faits comptent.
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A l'égal d'Alexandre, de César ou de Napoléon, Charlemagne fait partie de ces géants de l'histoire qui ont laissé dans la mémoire collective une empreinte indélébile largement constituée de légendes. Pour y remédier, l'auteur, mobilisant toutes les sources disponibles, a entrepris de rendre chair et esprit au souverain carolingien dans les différents aspects de son existence et de son action.
Au-delà du portrait nuancé d'une personnalité exceptionnelle, ce sont quarante-cinq ans d'un règne aux dimensions inégalées depuis l'Empire romain qui sont ici reconstitués dans ses multiples développements. Loin de tout esprit hagiographique et écrit avec l'humour, la distance et la précision caractéristiques de Georges Minois, cet ouvrage s'adresse autant à l'historien qu'à l'amateur.
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Sissi ; impératrice d'Autriche et reine de Hongrie
Jean Des Cars
- Tempus/perrin
- Tempus
- 2 Mars 2017
- 9782262069759
En 1898, Sissi était assassinée à Genève par un anarchiste italien. Depuis, l'impératrice d'Autriche et reine de Hongrie est devenue un mythe. Souveraine à la beauté légendaire, fantasque et solitaire, elle a inspiré peintres, poètes, psychanalystes, cinéastes.
Voici la Sissi historique, cette princesse bavaroise qui, en 1854, épouse l'empereur François-Joseph. A Vienne, on la critique ; à Budapest, sous le prénom d'Erzsébet, on la vénère, car elle défend le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne. Voyageuse acharnée, Sissi se réfugie aux frontières du non-conformisme, plus lucide que bien des diplomates sur les déchirements balkaniques.
Pendant cinq ans, l'enquête de Jean des Cars l'a conduit dans l'ancien empire des Habsbourg à la rencontre des descendants de Sissi, et à la recherche des archives et de souvenirs inédits.
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La biographie qui fait autorité. Une sortie utile alors que circulent comme jamais les plus obscures sottises sur le sujet.
Morte à moins de vingt ans, Jeanne occupe une place à part dans l'histoire de France. Reprenant sa vie depuis sa naissance jusqu'à sa réhabilitation en 1456, Colette Beaune s'interroge sur l'image de cette petite paysanne dans le monde médiéval. Son étude conduit à bien des mises au point. Une réévaluation politique d'abord. Même si son dévouement au roi est total, la Pucelle est autant à inscrire au sein d'un parti politique ? les Armagnacs ? que de la nation France. Une réévaluation religieuse ensuite. Jeanne est dans la lignée du prophétisme féminin. Avant elle, d'autres femmes ont prétendu pouvoir sauver la France. Aucune n'a eu l'obstination de Jeanne.
Enfin, Jeanne brouille les limites sociales ? paysanne, elle a fait carrière à la Cour -, sexuelles ? vêtue en homme, elle fait la guerre -, ou celle du profane et du sacré ? elle prêche et crée des objets sacrés. Ce charisme féminin est la source d'un pouvoir informel qui finira pas gêner, même ceux qu'il avait servi.
Cette biographie passionnante et novatrice a reçu le prix du Sénat du livre d'histoire.
Colette Beaune est professeur émérite d'histoire médiévale à l'université de Nanterre. Elle a notamment publié Naissance de la nation France et Jeanne d'Arc, vérités et légendes.