Plon
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C'est à la France, et à Paris, que la reine Elizabeth II a réservé, en 2014, ce qui devait être son avant-dernière visite d'État à l'étranger, à l'occasion des cérémonies marquant le 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie. Partout, des Champs-Élysées aux plages de la Manche et du Calvados, la reine a été acclamée par les Français qui l'aiment et lui sont reconnaissants de sa fidélité à l'Hexagone. La France, dont elle parle parfaitement la langue et presque sans accent, est sans nul doute le pays hors du Commonwealth qu'elle préfère. Une histoire d'amour qui remonte loin, comme elle l'a souligné sous les ors du palais de l'Élysée, où François Hollande la recevait : Je me rappelle le plaisir que j'ai eu à découvrir ce beau pays pour la première fois, et à cultiver à mon tour une grande affection pour le peuple français.
Stéphane Bern Pour la première fois, Stéphane Bern et Paris Match nous révèlent le lien si particulier, si cher qui unit la souveraine à notre pays. Ce livre richement illustré est un hommage à celle qui a su, au-delà des protocoles, nourrir une véritable complicité avec nos présidents et conquérir le coeur des Français par sa grâce et sa simplicité. À chaque déplacement, des visites à Versailles aux déjeuners au Grand Trianon, des réceptions à l'Opéra Garnier aux visites en Corse ou dans les haras normands, la reine a su apprécier les trésors culturels et gastronomiques français, témoignant ainsi de son attachement sincère à notre nation. -
Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté. Il vient d'être dénoncé. Face à lui, Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon. Tous deux savent que la partie est finie.
Affreusement torturé par un ennemi sans honneur , dit le général de Gaulle, le héros français va mourir lors de son transfert en Allemagne. Son corps est incinéré et ses cendres sont classées inconnues au cimetière du Père-Lachaise.
C'était il y a quatre-vingts ans.
On pense tout connaître, tout savoir de celui qui a donné sa vie pour la France. Pourtant, nul n'évoque plus sa mémoire. En entrant au Panthéon, en 1964, et surtout dans les livres d'histoire, l'homme a été réduit à l'image figée d'un héros.
Il est temps de raconter la vie de Jean Moulin, d'écrire son épopée - alors que ses derniers compagnons sont aujourd'hui disparus -, de sonder ses faiblesses, de restituer son humanité. De lui rendre hommage.
Fabrice Grenard, le grand spécialiste de la Résistance, a relevé ce défi. Avec cet ouvrage, il nous plonge au coeur des années sombres et réveille notre fierté patriotique. -
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Dictionnaire amoureux du général
Denis Tillinac
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 6 Février 2020
- 9782259264747
Aventurier shakespearien aux prises avec des ennemis innombrables, de Gaulle a imaginé le roman de sa vie, et l'a imposé sur le théâtre tragique de l'Histoire en amoureux d'une France qui aujourd'hui encore lui doit presque tout.
Il fut un héros aux frontières de la folie. Un chef de guerre longtemps seul contre tous. Un homme d'État visionnaire dans la lignée de Richelieu. Un écrivain dans le sillage de Chateaubriand. Et un méditatif lourd de mystères. Dans son incroyable saga, il a enrôlé des personnages fascinants, baroudeurs et moines-soldats d'un idéal chevaleresque. Le gaullisme est une leçon de morale, celle de l'insoumission et du panache, teinté de romantisme noir.
Avec le lyrisme qu'on lui connaît, Denis Tillinac a voulu honorer sa dette en érigeant au Général le tombeau qu'il mérite.
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Le destin du Général de Gaulle est lié de manière intrinsèque à celui de la France du XXe siècle. Compte-rendu complet de son action entre 1940 et 1946, ses Mémoires de guerre suivies de ses Mémoires d'espoir (1958 à 1969), fournissent un ensemble cohérent et explicite permettant de connaître les conceptions qu'avait le Général des problèmes institutionnels, politiques et conjoncturels de l'époque où il a dirigé la France et d'extraire à sa source l'esprit même de la Ve République.
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Pendant mille jours, François Mitterrand a eu un interlocuteur privilégié : Georges-Marc Benamou. À la fois compagnon, témoin, convive et mémorialiste. Ce livre raconte l'histoire d'une fin de règne et les heures les plus douloureuses d'une vie. On y entend les échos assourdis de l'ordinaire politique - avec sa cour élyséenne et les Conseils des ministres ; on assiste en spectateur privilégié à la course vers la présidence de la République ; on partage les combats d'un homme face à la maladie, pour éviter de sombrer ; on saisit au vol, parfois, dans l'Élysée crépusculaire ou dans la France des profondeurs, quelques morceaux d'anthologie qui donnent la mesure de ce président hors normes.
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Véritable pavé dans la mare, la biographie de Andrew Morton avait déjà sévèrement fait vaciller l'establishment britannique, créé un déchaînement médiatique et marqué l'opinion publique en Grande-Bretagne et dans le monde entier, plus encore lorsqu'on apprenait par la suite qu'elle avait été écrite en collaboration avec la princesse elle-même. Ce nouvel opus ne saurait calmer les esprits puisqu'il révèle encore bien des détails, des circonstances restés dans l'ombre à l'époque.
Six ans après la mort tragique de la princesse, amis, conseillers et collègues parlent d'elle avec plus de liberté, de distance, de vérité. Des personnages tels que James Hewitt, son amant, Paul Burrell, son majordome, Vivienne Parry, une de ses amies les plus proches, Ken Wharfe, son garde du corps, livrent l'histoire d'une femme, d'abord épouse soumise, écrasée par les conventions et la famille royales, trompée : " Nous étions trois dans ce mariage, nous y étions donc un peu à l'étroit. ", et qui s'est battue pour devenir une femme moderne, indépendante, et sûre d'elle.
Des sombres coulisses du Palais royal, Diana sort marquée par l'hypocrisie, les manipulations et les rumeurs lourdes et incessantes l'accusant de paranoïa. Andrew Morton nous livre les cinq dernières années de la vie d'une femme moderne, d'une mère courageuse, de celle qui reste une princesse dans le coeur des Britanniques.
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Issu d'une famille profondément chrétienne, élevé dans le strict respect des valeurs catholiques, Charles de Gaulle a intimement associé son patriotisme et sa foi toute sa vie. Son éducation et ses engagements au service de l'Église marquèrent ses années de jeunesse avant d'imprimer chez l'officier une doctrine de comportement attachée essentiellement à la dignité de l'homme. De la France libre qu'il vécut comme une croisade à la présidence de la République, où il conduisit une politique directement inspirée de la doctrine sociale du Vatican, de Gaulle respecta les principes de laïcité sans jamais cesser de redonner à la France sa place de fille aînée de l'Église.
Ce document raconte de façon vivante et souvent inédite les événements - petits et grands - qui, tous, s'expliquent par la foi chrétienne du Général. Pour la première fois, la vie de l'homme, du soldat et du chef d'État se trouve éclairée par sa relation à Dieu : sa vie familiale, et notamment sa relation bouleversante avec sa fille Anne, née trisomique, la place laissée à Yvonne, son épouse, les hommes de Londres et les religieux qui l'entourent, ceux de la « traversée du désert » et la présidence de la République, le pardon de la réconciliation franco-allemande, ses rapports étroits avec le Vatican, son regard sur le monde...
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« Ce témoignage est un regard : celui d'un petit-fils sur son grand-père, Charles de Gaulle, personnage aux multiples aspects. Ce récit est partiel et partial. J'en revendique la subjectivité. Il n'est exclusif d'aucun autre, forts nombreux, qui tous, à leur façon, cherchent, en autant de collages multiples, à cerner l'impossible : l'extrême diversité d'un homme.
Je venais d'avoir 19 ans quand il est parti. Cela fait quarante-cinq ans que je me souviens. Il n'y a pas eu, depuis, un seul jour sans que je pense à ce héros qui était aussi mon grand-père, lointain mais si proche, au hasard d'un souvenir, d'une image, d'une réflexion. Ce que j'ai vu, senti, compris de lui achoppe toujours sur un mystère, non de ce qu'il a fait, mais celui de sa manière de réfléchir. Comment faisiez-vous, Grand-Père, pour appréhender le monde, comprendre ses ressorts, modifier, un peu, ses contours dès qu'il s'agit de la France, de l'homme, de son essor ?
Cette grille de lecture est particulière. Elle n'a rien d'une biographie commentée et je ne parlerai pas de son action historique. J'ai eu devant moi, vivant, un personnage plein de tragédie, qui allait plus loin que la littérature car je pouvais le toucher ; un rebelle permanent sans cesse confronté à l'inachevé, qui avait la figure tutélaire, stable et imposante d'un grand-père ; un romantique raisonné qui ne croyait pas à la mort de la France, et l'a réveillée par l'énorme transgression d'un discours jusqu'à pétrir sans cesse, en donnant sa vie, la glaise de son renouveau. » Yves de Gaulle
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Comment de Gaulle s'est-il construit pour devenir « le plus illustre des Français » ?
C'est ce que démontre cet ouvrage très documenté qui explique son évolution, de l'adolescence à son départ pour Londres, en juin 1940. Cette longue période est certainement la moins connue de son existence. Michel Tauriac la reconstitue en détail, en y ajoutant un grand nombre de témoignages inédits remontant parfois jusqu'à la guerre de 1914. On décèle, alors, avec étonnement, l'infatigable et courageux lutteur que notre héros n'a jamais cessé d'être sur tous les fronts, qu'ils soient militaires ou politiques. Après lecture, on ne peut que porter un autre regard sur un homme demeuré pour beaucoup énigmatique. D'autant que l'écriture de l'auteur, jointe à sa grande connaissance de la famille de Gaulle, crée un climat d'une rare intimité. Ainsi, on ne découvre pas seulement le Général dans l'action, on emboîte ses pas, comme un de ses proches, dans sa passionnante construction, morale et intellectuelle.
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Dictionnaire amoureux : de De Gaulle
Michel Tauriac
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 1 Avril 2010
- 9782259210409
Fasciné par la légende gaullienne depuis son adolescence, l'auteur décrypte en profondeur l'intimité de son héros.
Accompagne de Chateaubriand, si cher à son coeur, qui y ajoute ses pensées, il mêle ses pas à ceux du mari, du père, du grand-père, de l'écrivain, de l'homme tout court en apportant maints détails savoureux négligés par la grande histoire. On le découvre alors sans sa cuirasse, de sa naissance à sa mort, étonnamment différent de l'être froid que l'on imaginait. amoureux de bien des choses de la vie.
Amoureux de la nature, de la nier, des escapades en voiture, de la bonne cuisine, du tabac, des animaux, du cinéma, des jeux de hasard, de la philosophie, de la poésie, de l'Histoire et, bien sûr, de la France autant que de sa femme. Jamais on est allé si loin dans l'exploration de " l'homme de Gaulle ".
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S'il est un homme d'Etat qui a inspiré les biographes, c'est bien Charles de Gaulle.
Mais qui peut mieux le connaître que son propre fils, ce témoin privilégié qui a vécu au plus près toutes les étapes de son épopée ? Qui peut mieux le décrire en famille, toutes portes de la maison refermées, entouré de ses enfants et petits-enfants, et veillé amoureusement par son épouse, l'écouter quand il parle et ne veut pas être entendu, traduire la moindre inflexion de sa voix et ses silences ? Qui peut atteindre son coeur jusque dans les moments les plus secrets, partager ses confidences sur tout, aussi bien sur sa vie privée que sur l'Histoire, sur ses bras de fer avec Churchill et Roosevelt, sur ses démêlés avec Pétain ou Giraud ? Sur la poésie et sur la forêt, comme sur l'échec de Dakar, ses relations-avec les résistants et son face à face avec Staline ?
Si Philippe de Gaulle a accepté pour la première fois de se livrer aussi profondément aux questions incisives de Michel Tauriac, ce n'est pas seulement pour répondre aux interrogations que l'on continue de se poser sur l'auteur de ses jours, c'est également pour détruire les affabulations et les interprétations abusives, remettre les pendules à l'heure, éclaircir les mystères qui planent encore sur différentes affaires - tels l'assassinat de Darlan et le coup de force du Général contre les Alliés pour libérer Paris, conserver Strasbourg et traverser le Rhin.
Plus qu'un recueil d'entretiens, ce livre est un témoignage sans précédent qui se lit comme un roman.
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Le discours d'un roi ; l'histoire de l'homme qui sauva la monarchie britannique
Mark Logue
- Plon
- 1 Juin 2011
- 9782259214926
Dans les premières décennies du XXe siècle, la famille royale britannique fut sauvée par un homme, ce n'était ni le premier ministre, ni l'archevêque de Canterbury.
Lionel Logue était un illustre inconnu, orthophoniste autodidacte, profil atypique qui lui valut les railleries du Tout-Londres. Lionel Logue n'était ni un aristocrate, ni même un véritable Anglais, c'était un roturier d'origine australienne. Pourtant c'est bien lui qui transforma le nerveux et bègue Duc d'York en l'un des plus grands rois qu'ait connu l'Angleterre, après que son frère Edouard VIII eut abdiqué en 1936 par amour pour Wallis Simpson.
Voici l'histoire inédite de l'incroyable relation qui unit Lionel Logue et le futur roi George VI. Écrite avec la collaboration de son petit-fils et nourrie de documents familiaux exclusifs : les archives et journaux privés de Lionel Logue et sa correspondance avec le roi. Au-delà des secrets de cette relation entre les deux hommes, on y découvre le rôle essentiel de la femme du roi, future Reine Mère, qui sut rapprocher l'orthophoniste de son mari et sauver ainsi sa réputation et son règne.
Le Discours d'un roi est une plongée étonnante au coeur d'un monde extrêmement secret, révélant par exemple pour la première fois quels tourments George V fit endurer à son fils à cause de son bégaiement. Jamais auparavant portrait aussi personnel de la monarchie britannique n'avait été brossé, moins encore à travers les yeux d'un roturier australien fier de servir, et de sauver, son roi.
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Quel portrait plus fidèle que celui qu'un fils peut faire de son père, surtout lorsqu'il a été le moissonneur de ses pensées et le spectateur attentif du moindre de ses gestes ? Et quelle curiosité suscitée quand l'envergure du personnage exploré avec tant de minutie atteint celle des " monuments " de l'histoire du monde ! Voici donc la suite des entretiens que Philippe de Gaulle a accordés à Michel Tauriac.
Au moment où s'ouvre ce second tome, le Général vient d'entrer à l'Elysée, et bientôt, à Alger, va éclater la tragédie. Dix années vont se succéder, magnifiques ou terribles, à travers lesquelles nous suivrons Charles de Gaulle pas à pas et au plus près. Rien ne nous échappera jamais. Nous vivons avec lui en famille, l'entendons deviser avec ses proches, assistons au cheminement de ses idées, prenons part à ses réflexions intimes.
Nous sommes à ses côtés quand les généraux se révoltent, quand on tire sur sa voiture au PetitClamart, quand il nomme Pompidou Premier ministre puis se fâche avec lui, quand éclate la chienlit, quand il atterrit à BadenBaden, quand il perd le référendum et se retire dans son village. Et, loin des affabulations et des légendes trompeuses, s'éclaire la vérité dans toute sa rigueur. Mais cette biographie définitive veut également corriger les coups de ciseau qui ont ébréché la statue de l'homme de Gaulle par négligence ou malveillance.
Dans la bouche du fils apparaît alors à nu, près d'une mère assez inattendue, un père insoupçonné avec les multiples secrets de son caractère. Apparaît aussi, jusqu'à ses derniers jours dont les mystères sont levés, l'amour exceptionnel d'une femme qui se serait fait tuer pour son mari.
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Selon la tradition, les rois ne meurent jamais. Le dernier soupir de l'un est le premier souffle de l'autre. On EST roi parce que l'on NAÎT roi, ou que, malgré un rang de cadet, les hasards successoraux vous hissent sur le trône.
A six jours, cinq ans, neuf ans, quinze ans.
Un extraordinaire cadeau du sort. Un cadeau empoisonné.
Comment Louis XIV, douze ans, trouve-t-il la force de supporter l'angoissante nuit passée à feindre le sommeil tandis que bourgeois et manants défilent devant son lit pour vérifier qu'il n'a pas l'intention de fuir Paris ? Que ressent Louis XIII pendant que le peuple déchiquette le corps du favori de sa mère ? Et François II, époux sans être encore un homme, qui au seuil de la mort rêve de faire un enfant à la divine Marie, reine d'Ecosse, sa femme de dix-sept ans ?
Des instants suspendus où le coeur s'emballe, où les poings se serrent sur la peur, la haine, l'espoir.
Peut-on être un roi quand on est encore un enfant ?
Peut-on être un enfant quand on DOIT être un roi ?