Montréal, 1884. À peine descendue du train, Félicité mesure tous les dangers de la métropole. Heureusement, un bon ange veille sur elle, incarné en Phébée, une jolie blonde. Avec elle, l'institutrice déchue découvre les misères et les plaisirs de la ville: d'un côté, la pauvreté, la saleté effroyable, la promiscuité des quartiers populaires et les manufactures; de l'autre, les parcs et le carnaval, où la morale se relâche. Or, là encore, des hommes en soutane veillent, assistés des plus curieux auxiliaires, prêts à fustiger le péché où qu'il se trouve.
Avec Les Portes de Québec, Les Folles Années et Les Années de plomb, Jean-Pierre Charland a définitivement conquis le coeur de dizaines de milliers de lecteurs. Il les convie maintenant à découvrir l'attachante figure de Félicité, héroïne de cette saga. Retrouvez le Québec de la fin du XIXe siècle sous la plume d'un grand nom du roman historique québécois
À la fin du tome I, après une attaque subite, on apprend que Baptiste est entre la vie et la mort. Pour la famille Beauchemin, c'est un drame épouvantable. Qu'arrivera-t-il?
Le deuxième tome s'ouvre en 1871, quatre mois après la fin du premier. Baptiste est toujours vivant, mais extrêmement diminué. Paralysé, il est même incapable de parler. La famille est donc forcée de se réorganiser autour de Donat, le fils aîné, qui hérite de toutes les tâches qu'exige l'exploitation de la terre familiale.
Quant aux autres membres de la famille, Xavier travaille encore au défrichage de sa terre sur le rang Saint-Paul, tout en gardant un oeil sur la belle Catherine, la « Jézabel » de la région pour certains; Bernadette, la jeune maîtresse d'école, continue de son côté d'attirer la convoitise de Constant Aubé dont le coeur chavire dès qu'il la voit; Marie, de son côté, tente tant bien que mal de garder un contrôle sur la maisonnée et d'aider son mari lourdement handicapé; Camille, l'aînée de la famille, s'affirme comme une femme forte et déterminée qui unira sa destinée avec le voisin irlandais. Jamais Baptiste n'aurait imaginé un an plus tôt qu'un Irlandais ferait un jour partie de sa famille. Les temps changent!
Les batailles de clochers entre Irlandais et Canadiens se poursuivent et seront exacerbées à l'occasion de l'élection d'un Rouge comme député de la circonscription, un certain Wilfrid Laurier, jeune avocat bien en vue. Si cette victoire réjouit les Irlandais, les francophones se consolent avec l'élection d'un gouvernement majoritaire Bleu à Ottawa. Mais pour le développement de la mission et dans la lutte pour la reconnaissance du statut de paroisse, tous les habitants de Saint-Bernard-Abbé font front commun. Des rivalités, certes, mais de l'entraide aussi, voilà qui décrit bien l'atmosphère de plusieurs régions du Québec à la fin du XIXe siècle.
Ce livre se terminera lui aussi sur une note tragique, quelques jours avant Noël 1871. Un triste dénouement, mais magnifiquement amené tout au long du roman. Michel David sait encore une fois nous émouvoir.
1907. L'avenir de Québec paraît radieux malgré l'effondrement tragique de son pont. Dans quelques mois, de grandes fêtes viendront marquer le tricentenaire de la ville. Les deux familles Picard poursuivent leur quête de bonheur. Piètre mari, Alfred tente au moins d'être un bon père. Thomas et Élisabeth vivent un mariage heureux. Édouard, lui, montre de belles dispositions à reprendre plus tard la gouverne du magasin Picard. Tout serait parfait si Eugénie cessait de faire une vie impossible à ses parents, tout particulièrement à sa bellemère, qu'elle tient toujours responsable de la mort de sa mère
Dans cette nouvelle grande saga, Michel David nous entraîne au coeur de notre histoire, cette fois au temps de la colonisation, dans une province de Québec en plein développement. En 1870, au bord de la rivière Nicolet, une région agricole s'affirme et ve
1914. Ce nouveau tome s'ouvre sur le naufrage de l'Empress of Ireland, dont Alfred Picard est l'une des nombreuses victimes. Avec l'aide de ses enfants, Marie assumera dorénavant l'avenir du commerce. Le jeune Édouard, enfin libéré de son cours classique, entreprend son apprentissage de futur commerçant et courtise une jeune beauté du faubourg Saint-Roch. Survient la Grande Guerre. Durant des mois, la vie ne semble guère différente, mais l'enlisement du conflit rend bientôt nécessaires des mesures de conscription. Mathieu et Édouard sont tous deux en âge de joindre les rangs de l'armée. Que choisiront-ils de faire ?
1918. Les hostilités ne sont pas encore terminées, et voilà qu'une autre menace plane à l'horizon. À travers le monde, la grippe espagnole fait en quelques mois deux fois plus de victimes que la Grande Guerre. À Québec, les autorités municipales sont particulièrement lentes à réagir pour limiter la contagion. Cela suffira-t-il à préserver les Picard ? Sans nouvelles de Mathieu depuis des mois, Marie et Françoise désespèrent de le voir revenir du grand carnage. Quant à Élisabeth, sa vie sera perturbée par la révélation d'un grand mystère, qui nous renvoie au tout début de cette saga...
Premier tome d'une nouvelle saga romanesque, Faubourg Saint-Roch se déroule dans le quartier du même nom, dans la ville de Québec, à la fin du XIXe siècle. Jean-Pierre Charland met en scène de manière saisissante la vie quotidienne d'une époque marquée par la rigidité morale du clergé et la disparité des niveaux de vie entre bourgeois et petites gens. En 1896, une couventine est recrutée pour servir de gouvernante aux deux enfants de Thomas Picard, commerçant en vue de Québec, qui est rapidement séduit par cette jeune personne. Malgré sa maladie, la femme de Picard multiplie les subterfuges et traquenards pour éloigner de son toit celle qu'elle juge, à juste titre, la nouvelle flamme de son mari. À force de messes basses, elle convainc sa fille Eugénie d'aller en pension chez les Ursulines, et Picard ne voit pas comment il pourra justifier encore très longtemps la présence de la gouvernante sous son toit. Avec sa parfaite maîtrise de l'histoire et son talent à créer des personnages attachants, Charland nous offre une oeuvre prenante, un roman de moeurs bruissant de secrets de famille, dont on tourne les pages avec frénésie.
L'action des Portes de Québec débute en 1896 et s'étend sur près d'un quart de siècle, survolant les tragédies de la construction du pont de Québec, les célébrations du tricentenaire de 1908, les tiraillements de la conscription et les ravages de la grippe espagnole. La saga met en scène les Picard, une famille bourgeoise de la Haute-Ville qu'un événement honteux va diviser en deux clans pour plus d'une génération.
À travers les Picard, c'est toute l'histoire de la ville de Québec - et du Québec lui-même - qu'on revit, à travers un tableau fidèle de sa vie sociale et politique, et des mille et un détails du quotidien de l'époque.
L'auteur excelle à créer des personnages forts entre lesquels il s'ingénie, pour le plus grand plaisir du lecteur, à tisser des relations complexes: amitiés, passions, antagonismes, haines farouches. Il en résulte une fresque riche, dense et prenante qu'on ne peut plus mettre de côté une fois qu'on a «adopté» les Picard et qu'on s'est imprégné de l'univers romanesque unique de Jean-Pierre Charland.
Les quatre livres de cette fameuse série sont maintenant disponibles en coffret. Ils permettront au lecteur de faire un voyage à travers le temps et de vivre l'évolution des protagonistes.