Un village de la vallée du Grésivaudan en Isère. Hameau de Montalieu à St Vincent de Mercuze, au XIX è siècle. Une tranche de vie romancée de la charbonnière de Giuseppe, Garibaldien convaincu, aux forges de Monsieur le Marquis, en passant par l'école et les travaux des champs. Trois enfants, Clovis, Luigi et Lili, cheminent sur les sentes de ce passé aux valeurs traditionnelles de la campagne d'autrefois. Lors d'une veillée consacrée aux mondailles - la région produisait beaucoup de noix - Clovis, perçoit soudainement le bruit d'une chaîne que l'on traine sur le perron du château, une ancienne maison forte. Le garçon sort aussitôt. Il a juste le temps d'apercevoir une ombre mystérieuse qui glisse silencieuse sur les murs de la petite chapelle, à droite du portail, puis disparait. Quelques mois plus tard, la vieille Mélanie Pupin, dite « la Fouine », découvre le corps sans vie d'un homme sous le pont qui enjambe la petite rivière de l'Alloix. Qui est ce personnage que personne au village ne connait ? Hasard malencontreux ou simple coïncidence, Giuseppe a quitté le village la veille...Les enfants enquêtent.
Au milieu du XIXe siècle, l'économie va mal en Europe. Rudolf, un jeune tailleur de pierre des montagnes du Voralberg autrichien, rêve de partir pour la France où il paraît qu'il y a de riches mines d'argent.
En fait, Rudolf a des « mains en or ». Ses mains font autant de miracles sur les pierres qu'il sculpte admirablement bien, que sur les corps, car il est un guérisseur. Il a hérité ce don de ses ancêtres.
Quand il arrive en Franche-Comté, dans le pays de Belfort, sévit la seconde épidémie de choléra du siècle et qui décime la population. Le tailleur de pierre n'est pas vraiment le bienvenu, pourtant, il se met au service des Belfortains contaminés. Les médecins locaux vont alors tenter de le discréditer, de le faire jeter en prison, mais on croit encore aux miracles en ce milieu de siècle, et Rudolf guérira tant de gens qu'il sera innocenté. Le corps médical tentera de le faire disparaître, mais le renom de Rudolf sera tel qu'il trouvera des protections parmi le peuple.
Quand le guérisseur arrive enfin à Lure, il sera immobilisé par une importante crue de la rivière, Ognon. Pourtant il restera, commencera à créer des statues tombera amoureux de Joséphine. Mais ce bref amour va lui faire à nouveau frôler la mort à cause de la haine de l'étranger et de la jalousie d'un chef de bande qui a des vues sur la jeune fille.