Deux livres indispensables (de 192 pages chacun) regroupés dans un coffret qui offrent un panorama du western à travers ses deux figures emblématiques et plus généralment sur l'évolution d'un art, d'une industrie et d'une société. Essentiel !
Voici le quatrième livre de la collection L'Ombre animale et le premier roman de celle-ci. Cette fois c'est un corbeau, Harold, qui joue sa partition grâce au talent de Louis-Stéphane Ulysse revisitant à sa manière Les Oiseaux de Hitchcock. Ce denier d'ailleurs harcelant Tippi Hedren, son actrice et le corbeau en singulier protecteur.
Ce livre paru en 2010 au Serpent à plumes a été remanié et mérite d'être redécouvert. Il offre à la fois une peinture extrêmement documentée de Holywood, des bas-fonds de LA et du maître. Louis-Stephane Ulyssse parvient à un fantastique au moins aussi crédible que cette meute d'oiseaux dangereux. Il dresse un portrait noir du maître du suspens manipulant son actrice. Pur hasard que ce sujet soit d'actualité. Et Harold, le corbeau, en grain de sable.
Schoulberg, agent artistique raté, pour une maison de disque, quitte la France et devient un médium réputé à Los Angeles. Débarque alors une flopée de marginaux, des vivants et des morts dont Lux Interior, le décédé chanteur des Cramps à la recherche de Poison Ivy, son amour éternel. Entre roman fantastique et hommage aux destins brisés du blues et du rock, Louis-Stéphane Ulysse - croisement entre Paul-Thomas Anderson et David Lynch - nous offre un hymne flamboyant à la culture underground et prouve que nous avons encore beaucoup à apprendre des morts. Louis-Stéphane Ulysse, écrivain et scénariste, a publié plusieurs romans, paru chez Florent-Massot, Flammarion, Calmann-Lévy, Panama ou, le dernier en date, au Serpent à Plumes (Harold, 2010). Il vit actuellement en Grèce. A propos d'Harold : Lyrique, foisonnant et envoûtant, un édifice ambitieux qui n'a pas beaucoup d'équivalent dans le paysage français. (Adrien Gombeaud, Les Echos) Roman au fantastique déroutant. (Jean-Luc Douin, Le Monde)
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" Lorsque j'étais petit garçon, ma mère disait souvent qu'un homme devenait heureux à partir du moment où il perdait conscience de ce qu'il était.
En ce sens, Metzler Popa peut donc aujourd'hui se considérer comme un homme parfaitement heureux puisqu'il ne se souvient strictement plus de rien... " Qui est vraiment Metzler Popa ? Le plus grand artiste de son siècle, un faussaire sans foi ni loi ou, plus simplement, un amnésique perdu dans son passé ? Fanfare mélancolique de personnages surréalistes aux blessures secrètes, La Fondation Popa, septième roman de L.-S Ulysse, est également une réflexion sur la création, la mémoire et la transmission.