632 après Ford : désormais on compte les années à partir de l'invention de la voiture à moteur. La technologie et la science ont remplacé la liberté et Dieu. La vie humaine, anesthésiée, est une suite de satisfactions, les êtres naissent in vitro, les désirs s'assouvissent sans risque de reproduction, les émotions et les sentiments ont été remplacés par des sensations et des instincts programmés. La société de ce Meilleur des mondes est organisée, hiérarchisée et uniformisée, chaque être, rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies, maîtrisées, disciplinées, accomplies. Chacun concourt à l'ordre général, c'est-à-dire travaille, consomme et meurt, sans jamais revendiquer, apprendre ou exulter. Mais un homme pourtant est né dans cette société, avec, chose affreuse, un père et une mère et, pire encore, des sentiments et des rêves. Ce « Sauvage », qui a lu tout Shakespeare et le cite comme une Bible, peut-il être un danger pour le « monde civilisé » ?
A l'aube d'un matin d'hiver, un jumbo jet explose au-dessus de la manche.
Au milieu de membres humains éparpillés et d'objets non identifiés, deux silhouettes improbables tombent du ciel : gibreel farishta, le légendaire acteur indien, et saladin chamcha, l'homme des mille voix, self-made man et anglophile devant l'eternel. agrippés l'un à l'autre, chantant à qui mieux mieux, ils atterrissent sains et saufs, ô miracle, sur une plage anglaise enneigée.
Gibreel et saladin ont été choisis (par qui ?) pour être les protagonistes de la lutte éternelle entre le bien et le mal.
Mais qui est qui ? les démons peuvent-ils être angéliques ? les anges sont-ils des diables déguisés ? tandis que les deux hommes rebondissent du passé au présent et du rêve en aventure, nous sommes spectateurs d'un extraordinaire cycle de contes d'amour et de passion, de trahison et de foi, avec, au centre de tout cela, l'histoire de mahmoud, prophète de jahilia, la cité de sable - mahmoud, frappé par une révélation oú les versets sataniques se mêlent au divin.
Avec ce grand livre-tourbillon, oú le passé et le futur se livrent une chasse sans merci, salman rushdie nous embarque dans une épopée truculente, un voyage de larmes et de rires au pays du bien et du mal, si inséparablement liés dans le coeur des hommes. " un chef-d'oeuvre. " the sunday times.
" un roman de métamorphoses, d'obsessions, de souvenirs, d'hallucinations, de révélations, de ritournelles publicitaires, et d'humour.
" the times.
" un roman extraordinaire, réjouissant, fourmillant de personnages, loquace et hilarant. " the guardian.
" les voyages de gulliver, de swift, candide de voltaire, tristram shandy, de sterne. avec les versets sataniques, salman rushdie m'a tout l'air de prendre sa place dans cette assemblée. " the new york times book review.
" diablement divertissant et sympathiquement ingénieux. " the guardian.
« Je m'appelle Basile. J'ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j'ai toujours eu l'impression de venir d'une autre planète ? Je n'ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j'étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea.» Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l'esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d'ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d'objets provocateurs. D'émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique « comportementaliste », des créations qui titillent l'imagination, la créativité, et poussent l'esprit à s'éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.
Giulia, talentueux « nez », n'en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d'hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple « sent-bon » et de retrouver un supplément d'âme à son métier.
Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n'a pas l'air de vouloir lui faire une place.
Trois atypiques, trois électrons libres dans l'âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l'ordre des choses en sera à jamais bousculé. C'est à ça que l'on reconnaît les "rencontres-silex". Elles font des étincelles... Le champ des possibles s'ouvre et les horizons s'élargissent.
Comme dans un système de co-création, ils vont "s'émulsionner les uns les autres" pour s'inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux....
Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l'association Civilissime. Elle se fait une haute idée du rôle qu'elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme... Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois...
Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l'adversité et de l'amour, l'art de se détacher des entraves par l'audace, de se libérer de la peur en osant... Le nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l'envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s'approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : « l'audacité ».
Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? c'est à ces questions que l'auteur philosophe et moraliste autant qu'ethnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens, et se rapportant aussi bien à l'asie qu'à l'amérique.
Plus encore qu'un livre de voyage, il s'agit cette fois d'un livre sur le voyage. sans renoncer aux détails pittoresques offerts par les sociétés indigènes du brésil central dont il a partagé l'existence et qui comptent parmi les plus primitives du globe, l'auteur entreprend au cours d'une autobiographie intellectuelle, de situer celle-ci dans une perspective plus vaste : rapports entre l'ancien et le nouveau monde ; place de l'homme dans la nature ; sens de la civilisatilon et du progrès.
Claude lévi strauss souhaite ainsi renouer avec la tradition du voyage philosophique illustrée par la littérature depuis le xvie siècle jusqu'au milieu du xixe siècle, c'est à dire avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre n'aient fait oublier qu'on court le monde, d'abord, à la recherche de soi.
Joy a trente-quatre ans, vingt ans dans son corps et cent ans dans sa tête.
À quel moment sa prise de joie s'est débranchée ?
Difficile à dire. Ces choses-là, ça arrive sans prévenir.
Joy travaille dans une agence de celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques. Dans ce monde d'image et de luxe, mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers et afin de compenser, elle se met toujours plus de pression. Elle, que son père surnommait enfant son p'tit pop-corn tant elle irradiait de gaieté, se retrouve aujourd'hui au bord de l'implosion jusqu'à en développer un toc digital qui lui donne l'illusion de garder le contrôle.
Pour couronner le tout, à la veille de Noël, voilà qu'on lui confie la délicate mission d'organiser l'événement des dix ans de l'agence. C'est là que le destin intervient pour la mettre sur le chemin de Benjamin, jeune entrepreneur plein de vie et d'optimisme. Lui et sa petite troupe ont la joie contagieuse, et cette rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes. Le temps de la désapplication serait-il venu ?
Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit. Beaucoup de bruit...
1550.
Dans un couvent de Valladolid, en présence d'un légat du pape et d'un représentant de Charles Quint, on va débattre d'une question fondamentale : les Indiens du Nouveau Monde sont-ils des hommes comme les autres ? Descendent-ils d'Adam et Eve. Ont-ils été rachetés par le sang du Christ et peuvent-ils prétendre à la vie éternelle ? La question s'est déjà posée. Il faut y répondre une fois pour toute, car la légende noire des conquistadores commence à se répandre dans toute l'Europe, bien alimentée par les ennemis de l'Espagne.
Dans cette controverse, deux hommes s'affrontent. L'un est un philosophe, traducteur d'Aristote, nommé Sépulvéda. L'autre est le fameux dominicain Las casas, ardent protecteur des Indiens. Les arguments sont multiples et articulés. Le légat du pape a fait venir d'Amérique plusieurs indigènes. On va pouvoir expérimenter sur ces spécimens s'ils sont ou non capables de sentiments humains. Tout se passe en quatre jours.
Débat enflammé, baoque, profond, prémonitoire. De la décision prise va dépendre, pour des siècles et des siècles, le sort de dizaines de millions d'hommes. Mais pas forcément ceux qu'on croit.
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
"Que de belles fleurs sont écloses depuis 22 ans sur l'arbre magique des Dictionnaires Amoureux ! Que de grands et beaux sujets : pêle-mêle, l'Inde, les Trains, le Piano, Shakespeare, l'Islam, le Rugby, le Nord, le Jazz, Napoléon, l'Alsace, le Cinéma, la Chine, le Général, le Théâtre, la Gastronomie, la Grèce...
Avec, çà et là, quelques fleurs atypiques, le Crime, les Faits Divers, ou l'Inutile, qui ont fait dire aux puristes : « Et pourquoi pas la Bêtise, tant qu'on y est !!?? ». Et chacun de souhaiter narquoisement bon courage au malheureux qui hériterait d'un sujet aussi incongru !
Le malheureux, ce fut moi, et le malheureux, qu'on se le dise, est follement heureux du cadeau.
Non seulement parce que la Bêtise est la chose la mieux partagée en ce bas monde, mais aussi parce que son polymorphisme ajouté à son omniprésence en fait un des sujets les plus riches et les plus inépuisables qui soient.
L'homme a écrit sur la Bêtise, des aphorismes, des livres, des chansons ; il a fait et continue de faire des Bêtises, des petites, des grosses, des récurrentes, des stupéfiantes ; il a réfléchi à la Bêtise, ce qui est oxymoron comme tout ; et puis, pour que la fête soit complète, il a sciemment écrit des Bêtises, pour faire rêver et surtout pour faire rire, et, je le confesse, je ne me suis personnellement pas privé de ce plaisir farfelu que j'espère bientôt partagé.
J'ai mis dans ce DAB mes amis, mes amours, mes idoles, mes passions, mes marottes, mes délires, mes coups de griffe, mes coups de coeur, ma joie de vivre... et tout ce que j'ai oublié, le lecteur le trouvera tout bêtement à l'entrée « Lacunes »...
« Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.
Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas, le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend d'avoir au risque de trahir les siens.
Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude, une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique. C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.
Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?
Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres, plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier. Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les besoins de la cause.
Le mauvais goût ne se partage pas, en ce qu'il est une exploration de nos propres frontières esthétiques, la ligne de crête entre ce que l'on goûte et ce que l'on recrache.
Bienvenue dans mon train fantôme ! »
682, c'est le nombre de jours que Roselyne Bachelot a passés au ministère de la Culture sous la présidence d'Emmanuel Macron. Dans ce journal d'une ministre, Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la culture comme «bien essentiel», ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu'elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre. Elle n'oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l'ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l'ouverture des théâtres et des cinémas. Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l'argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition. Roselyne tire à vue.
Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Être fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. À ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. À tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce « Dictionnaire amoureux des oiseaux » retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.
Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le « birdwatching » devient un « sport national » pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées.
À votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.
A la frontière d'un monde perdu, Makepeace-shérif d'une ville vidée de ses habitants, patrouille dans les rues en ruines, sauvant les livres des décombres, et conservant précieusement les armes trouvées dans les maisons.
Cette terre froide et inhospitalière porte les stigmates de la catastrophe qui a détruit le monde alentour. Mais c'est là aussi que Makepeace découvre des preuves de survie : Ping tout d'abord, qui émerge de l'immensité de la forêt, parlant une langue inconnue et trahissant une peur terrible, mais avec qui Makepeace renoue des liens humains ; puis, de plus loin, lorsque le ciel de ces terres abandonnées est pour la première fois traversé par un avion.
Alors Makepeace prend la route, à cheval, les armes à la ceinture et l'espoir chevillé au corps. A travers un paysage glacé, la silhouette sur son cheval semble hanter un monde désert, mais en croise bientôt d'autres : des survivants agressifs, des microsociétés construites sur la terreur, défendant leurs maigres biens et leurs villages squelettiques comme des forteresses, développant, à grands renforts de croyances apocalyptiques, un système de justice arbitraire et des camps de travail, renouant avec le pire de l'histoire et les cauchemars du monde disparu.
Sur ses pas, Makepeace laisse l'empreinte de nos angoisses sur la survivance de notre civilisation, imprime la trace de nos intuitions et nos peurs quant aux recoins obscurs du genre humain, mais sème l'espoir, malgré tout, de la rédemption.
Ecrit au cordeau, Au nord du monde saisit le lecteur, le glace et l'emporte à la fois, ne le quitte plus, le guide sur ces routes terrifiantes et sublimes, dans un monde fini où tout pourtant semble toujours pouvoir recommencer, par la seule force d'un personnage, Makepeace, création romanesque puissante et, à l'image du genre humain, insondable et inoubliable.
" Le Bureau des Légendes ", John Le Carré, Kim Philby, Vladimir Poutine... De la guerre froide à aujourd'hui, l'espionnage et les espions occupent une place majeure dans l'imaginaire et la réalité des sociétés modernes.
Plus que jamais, les affaires de renseignement nous fascinent parce qu'elles conjuguent trahison, manipulation et secrets d'Etat - intime et politique.
Pour mon plus grand bonheur, j'enquête, depuis trente ans, sur les grands dossiers d'espionnage contemporains. J'ai eu le privilège de rencontrer, un peu partout dans le monde, maîtres-espions, taupes et officiers traitants.
Ce dictionnaire amoureux est donc une visite guidée et personnelle dans l'univers mystérieux du renseignement - un monde à la fois très codifié et chaotique.
J'entrouvre les portes de la Loubianka, siège de l'ex-KGB, à Moscou, et raconte mon entretien dans une prison de Pennsylvanie avec Aldrich Ames, le plus grand traître de l'histoire américaine.
Je raconte aussi comment la CIA a espionné De Gaulle à l'Elysée ; pourquoi Ian Fleming, le créateur de James Bond, a été un officier de l'Intelligence Service bien plus intéressant que son héros ; l'héroïsme de ce colonel de l'armée polonaise qui a empêché l'apocalypse nucléaire ; l'incroyable manipulation qui a justifié l'invasion de l'Irak ; la vraie carrière d'espion de Poutine ...
...et des dizaines d'autres histoires qui constituent le coeur de ce dictionnaire amoureux.
Ridley est l'enfant d'un rêve, premier né d'une communauté hippie des années 1960.
Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d'Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire. Mais la réalité est plus compliquée. Et plus la communauté grandit, plus l'utopie s'éloigne : les parents négligent leurs enfants, la drogue embrume les esprits, les tensions minent l'équilibre des origines.
Jusqu'à l'implosion. Hors d'Arcadia, il faudra vivre dans les forêts d'immeubles new-yorkaises, ouvrir les yeux sur les dérives du rêve déchu, gagner sa vie, être père et accepter le réel. Mais l'idéal des commencements, l'amour et la paix, Ridley ne les perdra jamais vraiment, les portera jusque dans le monde, les concrétisera à sa manière, douce et honnête, profondément humaine. Roman d'initiation, fresque puissante, Arcadia trace à travers son héros le destin du rêve américain : de l'éblouissement de la naissance à la clairvoyance idéaliste.
Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n'est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l'impression d'être encore une esquisse d'elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s'aimer mieux soi-même, aimer l'autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu'avec ce qu'il faut de travail, d'efforts et d'ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son « Amourability ».
Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de « Love Tour ». Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l'Amour.
Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s'éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon.
Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu'il ne soit trop tard ?
Comment réussir sa vie ?
De plus en plus centrée sur l'acquisition d'un savoir faire, l'éducation se préoccupe de moins en moins de transmettre un savoir être. Elle vise davantage à nous permettre de faire face aux défis extérieurs de l'existence, qu'aux défis intérieurs : comment être en paix avec soi-même et avec les autres ? Comment réagir face à la souffrance ? Comment nous connaître nous-même et résoudre nos propres contradic-tions ? Comment acquérir une vraie liberté intérieure ? Comment aimer ? Comment finalement connaître un bonheur véritable, qui relève au moins autant de la qualité de la relation à soi-même et aux autres que de la réussite sociale et de l'acquisition de biens matériels ?
Les sages du monde entier - de Socrate à Spinoza en passant par Bouddha, Jésus et Montaigne - nous ont légué des clés permettant de développer sa vie intérieure pour vivre de manière pleinement humaine : dire " oui " à la vie, lâcher prise, se connaître et apprendre à discerner, vivre dans l'instant présent, se maîtriser et acquérir des vertus, faire le silence en soi, savoir choisir et pardonner etc.
Frédéric Lenoir nous montre que ces clés de sagesse universelle n'ont rien perdu de leur pertinence. Faisant part de son expérience personnelle, il nous livre dans un style limpide et accessible à tous un " petit traité " qui aide à vivre.
Qui est le véritable meurtrier d'un être qui se suicide ?
Lui, sans doute.
Et puis tous les autres, aussi.
Quand Roxane ouvre les yeux, elle sait que les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Martin et elle formaient un couple fusionnel. Et puis, un matin, on les a retrouvés dans leur lit, suicidés. Si Roxane s'est réveillée, Martin, lui, n'a pas eu sa chance... ou sa malchance. Comment expliquer la folie de leur geste ? Comment justifier la terrible décision qu'ils ont prise ?
Roxane va devoir s'expliquer devant ses proches, ceux de Martin, et bientôt devant la police, car ce suicide en partie raté ne serait-il pas en réalité un meurtre parfait ? Que savons-nous réellement de ce qui se passe au sein d'un couple ? Au sein d'une famille ? Que savons-nous des fêlures de chacun ?
L'histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs d'oeuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts.
Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d'oeuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock.
Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique.
Après L'Été des quatre rois, couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française, Camille Pascal nous fait entrer cette fois de plain-pied dans le Versailles de Louis XV pour y surprendre ses amours passionnés avec la duchesse de Châteauroux. Subjugué par cette femme qui se refuse pour mieux le séduire, le jeune roi lui cède tout jusqu'à offrir à sa maîtresse une place qu'aucune favorite n'avait encore occupée sous son règne. Leur histoire d'amour ne serait qu'une sorte de perpétuel conte de fées si Louis XV, parti à la guerre, ne tombait gravement malade à Metz...
La belle Marie-Anne - adorée du roi, jalousée par la Cour, crainte des ministres et haïe par le peuple - devra-t-elle plier brusquement le genou face à l'Église et se soumettre à la raison d'État ?
Dans ce roman de la Cour, Camille Pascal plonge le lecteur dans les intrigues amoureuses, les cabales d'étiquette et les complots politiques d'un monde qui vacille.
Deux destins qui s'affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose.
La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l'entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions.... Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ? D'heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens.
Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d'Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l'été 40, il est envoyé aux Milles, camp d'internement situé à sept kilomètres d'Aix-en-Provence.
Leo n'a qu'une idée en tête : s'échapper par tous les moyens. D'échecs en vaines tentatives, il finit par rencontrer une volontaire marseillaise d'un réseau de sauvetage, juive elle aussi, Margot Keller. Alors que leurs efforts conjugués paraissent porter leurs fruits et annoncer la liberté, l'été 42 arrive, meurtrier et cruel, faisant vaciller leurs espoirs. Mais les deux amants semblent croire à l'impossible...
L'usine de tuiles des Milles verra passer 10 000 étrangers, en majorité juifs. Un lieu de détention effroyable mais aussi un centre de culture, de création, peuplé par des intellectuels et des artistes opposés au nazisme, dont Max Ernst et Franz Hessel. Une histoire encore très peu connue, l'ouverture au public du site-mémorial datant de 2012 seulement.