Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, l'Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston. Au fil de ses articles envoyés au Times-Post, Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les 20 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, la relation passionnée à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien ; d'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le contraindre à choisir entre deux mondes.
Selon la Déclaration d'Antonia, il n'y a de propriété que d'usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l'air, l'eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu'on se donne la possibilité de le construire ensemble.
Umo est né et a grandi à Pelagoya. Il aime la musique, voyager et fabriquer des objets.
Gob est née à Antonia. Elle n'aime rien tant que les livres, les lire et les écrire.
Voici l'histoire de leurs amours, leurs expériences, leurs doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisées leur route, de Pelagoya à Télégie, en passant par les cités jumelles, Arkadia et Amistad,
Voici l'histoire de tout l'amour et de tout le travail qu'ils ont fait.
Voici Eutopia.
Né en 1991, Camille Leboulanger a publié son premier roman à tout juste vingt ans.
Il vit en Bretagne et aime le disco, le vieux hard-rock, la bière belge, les oeuvres d'Ursula le Guin et de Kim Stanley Robinson.
Inspiré des travaux de Bernard Friot et de l'association Réseau Salariat, Eutopia propose sous la forme d'une autobiographie fictive la vision réaliste d'une société fondée sur le salaire universel ainsi que l'abolition de la propriété privée.
Poussé par une industrie florissante et une politique coloniale, l'empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d'une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.
Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l'envoie au front écrire un article élogieux sur un gradé en vue de l'armée impériale.
Sur place, Dimos découvre la réalité de l'expansion coloniale, et surtout, il met un visage sur leurs mystérieux ennemis, les anarchistes de Hron, qui défendent non pas leurs possessions, mais un mode de vie, une utopie. Et tandis que la guerre fait rage autour de lui, que ses pas le portent de ferme en village jusqu'à la cité-refuge de Hronople, le reporteur voit peu à peu ses convictions voler en éclat.
Margaret Killjoy est une autrice et éditrice transgenre qui vit en communauté dans les Appalaches, et dont les débuts ont été remarquées par des écrivains tels que Alan Moore ou Kim Stanley Robinson. Excusez du peu.
Quand elle écrit, elle interroge les questions de pouvoir, de genre, de transformations sociales ou encore les modes de vie illégaux. Le reste du temps, c'est une artisane en lutte contre les structures autoritaires.
1896, Nouveau-Coronado.
Fils illégitime d'un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, balloté entre des origines qu'il renie et une famille qui ne l'accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de conduire du bétail et de jouer les chasseurs de primes.
Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d'une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, et qui dispose du seul accès à l'océan grâce au port de Carthagène.
Lorsqu'Azel accepte à contrecoeur d'accompagner un cortège d'indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres - accomplissant ainsi ce qu'ils appellent le Grand Exil -, le jeune homme est loin d'imaginer qu'il va lui-même prendre part à la guerre civile. La guerre... et tout ce qu'elle risque fort de réveiller.
Cofondateur du site de référence dédié à la fantasy Elbakin.net, traducteur littéraire et chroniqueur passionné, Emmanuel Chastellière est depuis lors passé de l'autre côté de la barrière. Ses histoires ont été remarqués par les plus grands prix du genre (Grand Prix de l'Imaginaire, Prix des Imaginales, Prix des Futuriales).
Delas est une planète glaciaire dont les ressources, extraites jour et nuit par des milliers de prisonniers, alimentent en eau potable le reste de la galaxie. Mais on y trouve également le cryel, un morceau de glace aux propriétés spéciales que seuls les plus agiles des détenus parviennent à prospecter : les chanteurs.Lorsqu'un jour, l'occasion est donnée à Bliss et Fey, chanteurs insurgés, de se libérer, ils n'hésitent pas une seconde. Accompagnés par Nox, ancien pilote et Jennah, scientifique exilée, ils vont plonger au coeur du plus gigantesque des glaciers. Et dans les méandres de ses galeries obscures, animés par la quête folle d'un cryel parfait, c'est surtout leur propre conscience qu'ils vont explorer. Avec cette question lancinante : « Au fond, quelle liberté ? »
Sa passion pour la glace a conduit Jean Krug jusqu'aux terres gelées de l'Antarctique, du Groenland et de l'Alaska. À brasser poudreuse, études scientifiques, admiration silencieuse, et tasses de thé brulant. Happé par le virus des pôles, il y retourne chaque année en expédition, comme guide naturaliste, pour arpenter la glace et y présenter ses conférences scientifiques. Quand il rentre chez lui, à Lyon, il écrit. Sur la glace, le climat, la révolte et les temps qui changent.
À l'aube du troisième millénaire, dans une Angleterre composée de myriades d'îles enlacées par les brumes et revenue à un mode de vie moyenâgeux, un jeune joueur de pipeau se révèle en mesure d'envoûter aussi bien les hommes que les animaux. Il peut également instiller en eux des émotions uniques, leur faire vivre des rêves ou revivre des souvenirs.
En ces temps troublés où se mêlent dans les coeurs et les esprits les peurs d'un avenir sombre mais aussi les espérances les plus folles, une histoire se répand : celle d'un mystérieux oiseau blanc qui, avec lui, apporterait paix et fraternité.
C'est ainsi que naît le culte de L'Oiseau Blanc de la Fraternité, dont les membres, que les Pères Gris de l'Église considèrent comme hérétiques, sont traqués par les Faucons et leurs espions les Corbeaux. Une dangereuse route vers le sanctuaire de Corlay, en Bretagne, attend pourtant Thomas, jeune membre de la Fraternité. Sa mission : y acheminer le Testament de Morfedd, personnalité clef du culte. Pour l'aider, une jeune fille, Jane, douée de prémonitions, et... un homme plongé dans le coma un millénaire plus tôt.
Fils d'un célèbre critique anglais, Richard Cowper - de son vrai nom John Middleton Murry Jr. - a publié une quinzaine de romans et près du double de nouvelles.
Dans ce grand cycle - son chef d'oeuvre - mêlant les genres avec une habileté inouïe, l'auteur interroge nos peurs éternelles, et apporte un peu de lumière et de poésie au destin toujours troublé de l'humanité.
Dans la Mésopotamie des premiers âges, Shory, une jeune esclave, est vendue à un mystérieux individu nommé Atim, qui lui propose un marché : l'envoyer dans un fort, qu'elle devra protéger, en échange de sa liberté. Elle accepte et rejoint une étrange construction, entourée d'une forêt profonde. Elle y grandit, en compagnie d'autres rescapés, originaires de différentes périodes de l'histoire humaine. Tous ont rencontré Atim et se sont vu confier la mission de protéger le Fort. Ils se surnomment les Vigiles.Après onze années, Lena, une jeune femme originaire du XXIIème siècle, rejoint elle aussi le Fort. Contrairement aux autres Vigiles, elle n'a pas rencontré Atim, et veut à tout prix rentrer chez elle.Shory décide de l'aider. Au-delà de la forêt qui assiège le Fort, elles découvriront les réponses à nombre de leurs questions : où sont-elles vraiment ? Pourquoi le Fort doit-il être protégé ? Et quelle est leur véritable mission ?
Romain Benassaya est né à Nice en 1984. Après des études de linguistique menées à Paris et l'obtention d'un master, il commence à enseigner le français à l'étranger, au Canada puis en Ouganda, jusqu'à ce qu'il pose ses valises à Bangkok.Depuis toujours passionné de science-fiction, il se lance dans l'écriture de nouvelles et romans.
Europe, 1515. Le chaos est général, après que Léonard de Vinci a rallié François Ier, avec une mystérieuse invention qui a détraqué le cours de l'espace-temps, en conséquence de quoi des bulles d'univers alternatifs parsèment aléatoirement le territoire en dehors du royaume de France.
Partout, alors que princes et seigneurs de guerre s'affrontent, François Ier, lui, règne en maître absolu sur le plus vaste et riche des royaumes, agrandi au gré de diverses conquêtes. Il ambitionne même à présent de s'emparer de la couronne impériale des Habsbourg, encore portée par Charles Quint.
Toutefois, un homme est prêt à tout pour l'arrêter. Le condottiere Sforza, qui n'a pas digéré la prise du Milanais, prend la tête d'une armée de mercenaires hétéroclites dans le but de mettre la main sur la mystérieuse machine et de la détruire.
Né le 23 août 19701 à Besançon, Johan Héliot est un écrivain français de science-fiction également professeur d'histoire-géographie dans la Haute-Saône. Cette passion pour l'Histoire se retrouve dans sa bibliographie, puisque l'auteur n'a de cesse au cours de sa carrière de s'en inspirer (fantasy historique) ou de jouer avec (uchronie).
Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L'une a les pouvoirs, l'autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo.
Une annonce sur esoteric.net, le réseau social des sorciers, retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu'un esprit nocturne hante le domaine d'une commune côtière de Bretagne et qu'il faut l'en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l'affaire sera vite expédiée.
Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent sur la côte bretonne, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien gardés enfoui...
Née en 1985 en Bretagne, Rozenn Illiano aime les chats, le néo-métal et les légendes. Véritable touche-à-tout - illustratrice autodidacte, créatrice de bijoux, conteuse hors pair -, elle écrit plus souvent que le contraire.
Alors qu'on l'imaginait déjà vainqueur du prestigieux tournoi des Sept Oriflammes, le célèbre mage Cobal Galtès meurt dans l'arène sous les yeux de sa fille.
Quinze ans plus tard, sa famille a sombré dans le chaos. Mage aussi ambitieuse que son père, désormais adulte et seule, Lidia ressasse les événements du tournoi, l'ultime source de tous ses malheurs.
Aussi, lorsqu'elle découvre une légende qui parle de rayer et réécrire le passé, ses espoirs se raniment. Qu'il faille fouiller les livres les plus rares, piller des trésors royaux ou pactiser avec des goules dévoreuses d'âmes, Lidia se jure d'acquérir ce pouvoir et de sauver son père.
Mais qui est cet adversaire invisible qui s'acharne à la faire échouer dans sa quête ?
Après des études de lettres classiques, Louise Roullier devient éditrice et autrice. Elle aime, en vrac, Ovide, Jean-Philippe Jaworski, Tolkien, Doctor Who, le thé, les mythes et le jeu de go. Elle publie trois livres sur la mythologie grecque et une demi-douzaine de nouvelles dans les genres de l'imaginaire (dont Le mille-et-unième songe, lauréate du Prix du jeune écrivain en 2013, et Infiniment en 2019). Grain de sable est son premier roman de fantasy.
Un fuyard terré aux confins de la Galaxie, un amiral qui tente d'insuffler un nouveau souffle tactique à sa Flotte, un prêtre naïf en mission quasi-inquisitoriale et une très jeune alter aux pouvoirs démesurés. Tous ont le triste privilège de vivre une "époque intéressante", où les rivalités politiques sont exacerbées par la mort prochaine de l'empereur.
Face à l'injustice d'un système foncièrement inégalitaire, le choix s'offre à eux de préserver leur existence personnelle ou d'embrasser une cause plus grande. Mais pour cela, il faut déjà survivre !
Un pied dans l'ouest américain, l'autre en France, John Crossford est un passionné de lecture et de jazz, fasciné dès l'enfance par l'aviation et l'espace. C'est grâce à Terminus les étoiles, d'Alfred Bester, qu'il a le déclic pour la SF dans les années 60. Après des études d'histoire comparée, il enseigne, et, ses tentatives de pilotage tournant vite court, se lance pour notre plus grand plaisir dans la rédaction d'une fresque de space opera cohérente et ambitieuse : Le Second OEkumène.
« J'avais seize ans quand j'ai quitté la steppe. Mais je ne vais pas vous narrer mon histoire. Je ne vais pas non plus vous relater les exploits de grands seigneurs, de sages conseillers, de splendides princesses et de nobles chevaliers. Je croyais, quand j'étais jeune, que c'était dans ce bois qu'on taillait les héros. Je me trompais.
Je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Etoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wenceslas le clerc de notaire, condamné à l'enfer des mines, et qui dans les ténèbres trouva un nouvelle voie... Et de tant d'autres encore, de ceux dont le monde n'attendait rien, et qui pourtant y laissèrent leur empreinte. Leur légende. Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra.»
L'empereur agonise, et l'Empire ne vaut guère mieux. Partout, des conflits naissent, nourris par des haines religieuses ou ethniques. Un système complet pourrait même faire sécession, mais seul l'amiral MacGregor semble prendre cette menace au sérieux.
Sur Orosco, Einar et Anya font une découverte qui pourrait tout changer : une technologie susceptible d'améliorer radicalement le sort de l'humanité... ou de la conduire à sa perte.
Et si le pire ennemi de tous, c'était la peur ?
Un pied dans l'ouest américain, l'autre en France, John Crossford est un passionné de lecture et de jazz, fasciné dès l'enfance par l'aviation et l'espace. C'est grâce à Terminus les étoiles, d'Alfred Bester, qu'il a le déclic pour la SF dans les années 60. Après des études d'histoire comparée, il enseigne, et, ses tentatives de pilotage tournant vite court, se lance pour notre plus grand plaisir dans la rédaction d'une fresque de space opera cohérente et ambitieuse : Le Second OEkumène.
Fils d'un riche marchand de poivre, Jevick a été bercé toute son enfance par les contes et légendes de la lointaine Olondre, une contrée merveilleuse où les livres sont aussi communs qu'ils sont rares sur son île. Et voilà qu'à la mort de son père, afin de perpétuer le commerce familial, il doit se rend en Olondre.
Malheureusement, le rêve tourne au cauchemar lorsqu'au lendemain du Festival des Oiseaux, il se découvre hanté par le fantôme d'une jeune femme. Suspecté d'un crime religieux, puis enfermé, Jevick devient rapidement un pion dans la lutte impitoyable qui se joue entre les deux principales religions olondriennes.
Dans un pays au bord de la guerre civile, s'il veut un jour retrouver sa liberté, Jevick devra affronter son fantôme, traverser les limites du monde et dépasser les frontières de ses connaissances...
Sofia Samatar est une autrice américano-somalienne née en 1971.
Son premier roman, Un Étranger en Olondre, a été récompensé par les plus prestigieux prix anglo-saxons (World Fantasy Award, British Fantasy Award) et figure dans la liste des cent meilleurs romans de fantasy à lire selon le très réputé journal The Time. Mais surtout, il est une formidable ode à la plus séduisante des magies : celle des livres.
L'empereur est mort, et l'empire dissous. L'Église se déchire. Quant aux alter, après des siècles à courber l'échine, ils paraissent décidés à se venger dans le sang des souffrances endurées.
Dans le chaos politique et militaire ambiant, Einar, Anya, Allen et Douglas tentent à leur façon de rétablir un certain équilibre. Mais face à l'adversité, la paix pourrait bien rester un objectif illusoire.
Un pied dans l'ouest américain, l'autre en France, John Crossford est un passionné de lecture et de jazz, fasciné dès l'enfance par l'aviation et l'espace. C'est grâce à Terminus les étoiles, d'Alfred Bester, qu'il a le déclic pour la SF dans les années 60. Après des études d'histoire comparée, il enseigne, et, ses tentatives de pilotage tournant vite court, se lance pour notre plus grand plaisir dans la rédaction d'une fresque de space opera cohérente et ambitieuse : Le Second OEkumène.
Quelque part dans la campagne qui entoure le petit village de Vernay, un car scolaire conduit par un conducteur saoul s'écrase dans le fossé. Sept enfants sont tués dans l'accident.
Six ans plus tard, les familles peinent toujours à faire leur deuil. Quand l'ancien conducteur du car est assassiné chez lui, les souvenirs se réveillent brusquement. Estelle, une jeune femme marquée par la mort de son fils, est aspirée dans le tourbillon de l'enquête. Elle découvre rapidement que des forces mystérieuses sont à l'oeuvre, bien décidées à faire payer les responsables du drame.
Alors que les morts se multiplient, Estelle comprend que ces choses qui hantent les lieux ne se réveillent pas pour la première fois. Pour les arrêter, la jeune femme doit découvrir quel secret pèse sur Vernay. Et faire face à son propre passé.
Clément Bouhélier est né à Besançon. Ce journaliste de formation a travaillé au Dauphiné libéré, dans un cabinet où il grattait des discours pour des hommes politiques, puis dirigé une association qui permet à des jeunes de partir en vacances.
Lecteur éclectique, ses influences littéraires vont de Sorj Chalandon à Stephen King.
Avec Passé déterré, il signe un thriller fantastique qui questionne la culpabilité et le pardon.
Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes raisons d'en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire d'Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui prêche la haine des femmes soutient un système féodal.
Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par l'intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner l'espoir de tout un peuple.
Lionel Davoust est né en 1978 et habite en Bretagne. Ancien ingénieur halieute, il se consacre maintenant à sa première passion : la littérature.
Avec Les Dieux Sauvages, il signe une trilogie de fantasy épique ambitieuse et foisonnante, dans la lignée des oeuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.
La ville de Loered, Le Verrou du Fleuve, est en train de ployer sous la pression des armées démoniaques, mi-chair, mi-machine, du dieu Aska. Affamée, malade, désespérée, la population ne tient plus que par sa foi envers Mériane, l'envoyée du dieu Wer.
Alors qu'au plus hauts échelons du royaume, la reine régente Izara s'efforce de sauvegarder de qu'elle peut encore, le prince Erwel se lance dans un appel désespéré à l'union des provinces pour aider Loered. Pour espérer survivre, Mériane et les siens n'ont d'autre choix que de risquer d'encourir la colère divine. Car dans le passé du monde, dans les vestiges anéantis de l'Empire d'Asrethia, repose peut-être une puissance capable de rivaliser avec celle d'Aska.
Tandis que le passé du monde émerge, la réelle nature du conflit qui oppose les dieux rivaux se dessine, et les Rhovelliens affrontent leurs plus terribles sacrifices. Quand la mort frappe tous les jours, il n'y a pas de héros, pas d'épopée - seulement la nécessité de survivre jusqu'au lendemain.
Lionel Davoust est né en 1978 et habite en Bretagne. Ancien ingénieur halieute, il se consacre maintenant à sa première passion : la littérature.
Avec Les Dieux Sauvages, il signe une tétralogie de fantasy épique ambitieuse et foisonnante, dans la lignée des oeuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.
Le royaume de Rhovelle représente l'ultime rempart contre l'avancée de l'armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska. Au sein de la Rhovelle, une ville : Loered, dite le Verrou du Fleuve, qui contrôle l'accès au fleuve sacré Aÿs. Qui contrôle Loered contrôle le fleuve ; qui contrôle le fleuve contrôle la Rhovelle.
Mériane, la Messagère du Ciel, a difficilement rassemblé une colonne de ravitaillement à destination de Loered assiégée par les Askalites. Mais une femme, une serfe, une paria, n'a pas voix au chapitre dans un monde d'hommes, fût-elle l'envoyée du grand dieu Wer. Et avant même de défier l'Armée de la Nuit, il lui faudra conquérir le coeur de ses pairs, affrontant d'un même ensemble les préjugés de tout un peuple et les pièges du dieu-démon. Sur la route du Verrou du Fleuve, son mythe s'écrira avant tout dans le sang, la terreur et la peine.
Lionel Davoust est né en 1978 et habite en Bretagne. Ancien ingénieur halieute, il se consacre maintenant à sa première passion : la littérature.
Avec Les Dieux Sauvages, il signe une tétralogie de fantasy épique ambitieuse et foisonnante, dans la lignée des oeuvres de George R. R. Martin ou Brandon Sanderson.
2182. Les humains, petit à petit, fuient une Terre troublée et sur le déclin. Leur destination ? Sinisyys, une autre planète bleue découverte aux confins du système Eridani.
Parmi ceux qui rêvent de rejoindre ce nouvel espace, Éric et Johanna. Éric est d'ailleurs le second sur le Sterne III, l'immense vaisseau qui les emporte à travers les étoiles, plongés en biostase pendant deux cents ans.
Pourtant, le voyage ne se déroule pas comme prévu. Le commandant, Samuel Hassani et Éric sortent du sommeil artificiel avant d'être parvenus à destination. Comble de malheur, le Sterne III semble sujet à une panne mystérieuse.
Plus étrange encore, leur gigantesque vaisseau, incapable d'une telle prouesse, s'est posé. Mais où ? Et dans quelle inimaginable structure ?
Romain Benassaya est né à Nice en 1984. Après des études de linguistique menées à Paris et l'obtention d'un master, il commence à enseigner le français à l'étranger, au Canada puis en Ouganda, jusqu'à ce qu'il pose ses valises à Bangkok.
Depuis toujours passionné de science-fiction, il se lance dans l'écriture de nouvelles et romans. Après le succès d'Arca, il signe un nouveau space opera de premier plan.
À l'instar de Philip K. Dick, plus apprécié en France que dans son pays natal, Robert Sheckley a bâti une oeuvre éblouissante et sans concessions, encore aujourd'hui inégalée. Tour à tour décapants, drôles, cyniques, féroces ou absurdes, ses textes déploient une singularité visionnaire.
Le cinéma ne s'y est d'ailleurs pas trompé, l'adaptant à de multiples reprises : aux États-Unis (Freejack, Geoff Murphy,1992), en France (Le Prix du danger, Yves Boisset, 1983) ou encore en Italie (La dixième Victime, Elio Petri, 1965).
Treize histoires composent ce recueil ; treize histoires dans lesquelles des personnages ordinaires, ratés, ambitieux, rêveurs, violents, bref l'humanité dans sa folle diversité, sont confrontés à des situations kafkaïennes : émission de télé-réalité, premier contact, voyage temporel, etc.
Si Sheckley fait toujours autant rire, ce n'est peut-être plus tout à fait pour les mêmes raisons : sa lucidité d'hier percute la réalité d'aujourd'hui. Et les retrouvailles font mal, très mal !
Robert Sheckley est né à Brooklyn en 1928 de parents russes. Soldat en Corée, voyageur hippie ou encore scénariste pour la télévision, il se fait connaître comme écrivain grâce à une plume qui n'épargne rien ni personne.
À sa mort, en 2005, il laisse derrière lui une oeuvre drôle, visionnaire, monumentale - plus de 300 textes ! -, aujourd'hui largement reconnue par la critique comme par nombre de ses pairs (Douglas Adams, J.G. Ballard, Neil Gaiman ou encore Christopher Priest).
La Terre n'est plus qu'un souvenir. L'humanité l'a désertée, embarquée à bord d'arches confiées à des pilotes génétiquement modifiés et quasi immortels, pour s'établir sur d'autres planètes.
Djaël Aldrin est l'un de ces êtres améliorés. Mais désormais il sillonne seul les confins de la galaxie dans un immense cargo musée. Malgré les apparences trompeuses, il agit dans le cadre d'une mission délicate.
Pourtant, secourir un esclave lors d'une escale n'était pas du tout prévu. Que faire alors de ce tout jeune homme pour qui le mot liberté n'est qu'un concept ? Et pourquoi sa Compagnie renvoie-t-elle Djaël à un très lointain passé qu'il s'est efforcé d'oublier ?
Luce Basseterre écrit avant tout de la science-fiction, nouvelles et romans. Les Enfants du passé est son premier roman, paru en 2016 aux éditions Voy'el. Particulièrement intéressée par les rapports humains et l'altérité, elle publie deux autres romans remarqués, La Débusqueuse de mondes (Mû, 2017) et Le Chant des Fenjicks (Mnemos, 2020).
Les Enfants du passé a été révisé à l'occasion sa sortie en numérique et au Livre de Poche.
Lorsque leur vaisseau s'écrase sur Arrhenius, Lenoor et Hummel découvrent une colonie sous-développée, éloignée des grands axes interstellaires, dédaignée par les lignes principales. Une fois guéris, reconnaissants envers les colons, les deux pilotes repartent.
Mais plus rien n'est comme avant car une idée poursuit désormais Lenoor. Un projet génial autant que dangereux et difficile à mettre en oeuvre : monter une compagnie de transport interstellaire indépendante !
Ainsi naît la Spire, alliance de rêveurs visionnaires et de casse-cou sans peur, prêts à tout pour relier entre elles les planètes des Confins. Mais son acte de naissance ne s'écrira pas sans heurts : alertées, les grandes compagnies déploieront toute leur puissance pour empêcher son essor. Luttes intestines, ligues et trahisons : un chemin semé d'embûches attend les navis de la Spire, véritables aventuriers des étoiles !
Île de Bréhat, XXIVe siècle. L'Institut Fermi envoie ses agents au XIXe siècle afin d'influencer le cours de l'histoire pour résoudre le grand paradoxe de Fermi et ainsi éviter que l'humanité ne s'autodétruise. Louis, Ángel et Casimir sont des Dériveurs, choisis par les moires de l'Institut car ils présentent le même patrimoine génétique qu'un homme du XIXe siècle. En effet, en Dérive, ce n'est pas l'individu mais sa conscience qui voyage, entre deux corps génétiquement identiques.
Encore plus loin dans le futur, dans ce qu'il reste de l'Institut Fermi en ruines, une jeune clone, Gwenn, réussit à rejoindre un groupe clandestin qui cherche à tout prix à s'opposer aux Dériveurs. Pour cela, eux voyagent, physiquement, dans le temps : ce sont les Voyageurs.
L'affrontement imprévu de Louis et de Gwenn va bouleverser ce que chacun croyait savoir. Quel est le véritable plan des moires ? Qui peut se targuer de maîtriser le cours du temps ? Et surtout, l'humanité peut-elle être sauvée d'elle-même ?
André David est né en 1985 à Angers. Il suit un parcours universitaire à la fois scientifique et littéraire. Après quinze années dans l'armée de Terre et autant de déménagements, il a décidé un matin de tout quitter pour devenir coordinateur de missions de sauvetage en mer. Fervent lecteur de science-fiction française contemporaine (Laurent Genefort, Christian Léourier, Laurent Whale), il signe avec Les Naufragés de l'institut Fermi son premier roman.