Gröna Lund, parc d'attraction incontournable de Stockholm. Entre manèges à l'arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d'épées contenant un corps de femme est retrouvée. Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dahbiri, l'affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte. S'agit-il d'un tour de magie qui a mal tourné ou d'un tueur machiavélique?? En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses...
Un éphèbe de l'académie de Platon est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. L'enquête qui conduit à un manuscrit perdu nourrit un débat passionné sur l'expérience et la raison, l'empirique et le rationnel. Un thriller historique qui établit la revanche de la littérature sur la philosophie. Republication dans un volume collector relié et cartonné sous la couverture "Actes noirs".
Sans le sou, l'étudiant Raskolnikov assassine une usurière dans un immeuble de Saint-Pétersbourg. Ainsi commence Crime et châtiment, l'un des plus grands romans de la littérature universelle. Publié il y a 150 ans, alors que Gustave Courbet peint L'Origine du monde, et que Tchaikovksy met la dernière main à sa Première Symphonie, «Rêves d'hiver», composée dans l'étau infernal de l'été pétersbourgeois, celui-là même où se débat l'âme torturée de Raskolnikov, ce sommet indiscutable de ce que nous appelons aujourd'hui le roman noir n'a rien perdu de sa force. Pour fêter ses dix ans, la collection «Actes noirs» en publie une nouvelle édition dans la traduction magistrale d'André Markowicz.
Bruxelles, décembre 2013. Mahmoud Shammosh, un doctorant en droit de l'université d'Uppsala s'intéressant aux conflits armés et aux droits de l'homme, se voit confronté à des données sensibles qui, aux dires de son informateur, pourraient bien déclencher un scandale international. En quelques heures, la situation s'envenime : le sang commence à couler, marquant le début d'une traque haletante à travers l'Europe, à laquelle Klara Walldéen, employée au Parlement européen et ex-compagne de Mahmoud, prendra une grande part.
Elle est loin de se douter que celui qui, trente ans plus tôt, l'a abandonnée sur les marches de l'ambassade de Suède à Damas, rôde également dans les parages. De Damas à Stockholm, de l'Irak aux États-Unis, de 1980 à 2013, les frontières s'étiolent, les heures s'étirent, les fils du récit convergent jusqu'à ce que la vérité se révèle, non sans avoir coûté quelques vies et beaucoup d'efforts.
Natif des terres de Hadji Murat qui inspira jadis Tolstoï, Djamaluddin a fait toutes les guerres contemporaines du Midi russe, avec ou contre les Tchétchènes. En vrai justicier caucasien, khan des temps modernes, il vengera par le sang un attentat terroriste perpétré contre une maternité dans une guerre qui nous révèlera un Caucase où l'économie, la terreur, la corruption, l'islamisme et l'élite fédérale russe cohabitent dans une alliance nébuleuse. Le deuxième volume de La Trilogie du Caucase, entamée avec Caucase circus (Actes Sud, avril 2011).
"Les yeux vaguant sur une terre aux torsions sans fin [les monts du Caucase], Kirill n'arrivait pas à comprendre pourquoi ces gens aimaient tant s'entretuer dans un pays où pour appréhender la juste place des hommes en ce monde, il n'était point besoin d'aller dans l'espace ou de lire Platon, mais simplement de grimper sur la montagne la plus proche et de regarder vers le bas." Extrait de Terre de guerre Djamaluddin Kemirov a fait toutes les guerres récentes du Caucase. Il a guerroyé en Abkhazie aux côtés des Tchétchènes mais les a combattus quand ils ont envahi ses terres : l'Avarie-Dargo-Nord, petite république subordonnée à l'autorité fédérale de Moscou. Et lorsque des terroristes ont provoqué un bain de sang dans une maternité de sa ville, il a fait le serment de les retrouver tous et de les châtier.
Pourtant il ne représente ni les forces spéciales de l'Intérieur ni l'autorité fédérale russe. Descendant d'une illustre lignée caucasienne de khans Khunzakh, de la tribu des Avars, Djamaluddin a lui-même l'étoffe d'un khan dans un climat d'horreur politique et morale où le Kremlin, misant sur les rivalités interethniques, finance la terreur.
En vain chercherait-on la manifestation du bien dans ce roman où, selon le mot d'un bloggeur russe, les personnages se partagent entre vraiment ou pas vraiment monstrueux et entre encore vivants ou déjà morts, et où le seul critère de jugement, éminemment subtil, consiste à mesurer jusqu'à quel point l'âme de chacun est corrompue par la guerre.
Même Kirill Vodrov, fonctionnaire moscovite probe et bien intentionné, se voit finalement contraint de choisir entre la trahison et les armes. Il opte finalement pour les deux en se ralliant, les armes à la main, aux preneurs d'otage d'une délégation du Kremlin.
Dans ce deuxième volume de sa Trilogie du Caucase, Julia Latynina continue d'explorer la folie d'un univers que seule la fiction permet d'appréhender. Racontant la démesure absolue avec une implacable rigueur, elle atteint une maîtrise romanesque impressionnante.
Ray Weiss est policier ordinaire à Chicago. Jack Fiore, son collègue instructeur, l'emmène coincer en flagrant délit les braqueurs d'une bijouterie. Quand il s'agit de trouver des cadeaux d'anniversaire pour les amies, les ripoux savent jouer sur le décalage alarme-arrivée de la police. L'ennui, c'est que Ray est un moment seul sur les lieux tandis que Fiore va chercher du renfort, et Ray découvre un cadavre qui n'était pas prévu au programme.
Grain de sable encore plus ennuyeux dans la mécanique des habitudes, une certaine inspectrice Sloane Pearson, venue d'ailleurs, est mise sur l'affaire, et Ray, qui la trouve fort sympathique, se demande jusqu'où il va pouvoir se taire et couvrir ses collègues, ou s'il va rester honnête, avec les risques que cela comporte. Entre témoin, acteur, coupable, complice ou balance, il lui faudra choisir un rôle.
Un vieux briscard du renseignement, qui a fait ses armes dans le Berlin des grandes années, est retrouvé mort dans un bus à Londres. Jackson Lamb, le tôlier de Slough House, la "Maison des tocards", a vite l'intuition que les Russes ont ressorti les bonnes vieilles méthodes du placard. Et le placard, justement, Lamb connaît : il a le douteux privilège de diriger celui du MI5. Roman d'espionnage subtil et prenant, dans la meilleure tradition, «Les Lions sont morts» a obtenu le CWA Gold Dagger.
Ancien repris de justice, Hunt vit depuis vingt ans sur son petit ranch avec ses chevaux.
Pour arrondir ses fins de mois, il passe un peu de drogue en contrebande au Canada. Jusqu'au jour où il accepte de passer une grosse quantité. La transaction tourne mal et Hunt devient la proie d'un jeune policier et d'un tueur à gages qui ont à coeur de bien faire leur métier... Un premier roman magnifique et sombre, un jeune auteur prometteur et l'un des personnages de psychopathe les plus terrifiants de l'histoire du thriller.
Perth, capitale du boom minier en Australie, en pleine ferveur nationale car elle s'apprête à recevoir les championnats du monde de cricket. Une ville où il fait bon vivre, sinon qu'une bande de bikers, aux ramifications mafieuses, sème la terreur. Ces motards provoquent la police, agressent des touristes et lancent des raids racistes et homophobes. Quelques semaines avant les championnats, un joueur est assassiné en plein match. La psychose gagne, et culmine à la suite d'un attentat à la voiture piégée. Une fois encore, le police officer Ange Cattrioni va solliciter l'aide de son vieux complice et amant occasionnel, le très flegmatique Ashe, qui passe des jours tranquilles à espionner ses voisins, un couple de retraités cachant probablement quelque secret de famille. Rod, leur fils, un alcoolique porté à la violence, est amateur de bodybuilding et de motos aux chromes luisants. Depuis un moment, de louches bikers squattent les lieux, et les parents ont disparu. Cette maison serait-elle le foyer des dérèglements de la Western Australia - province qui jamais n'a si bien mérité son nom ?
Scénario catastrophe d'une guerre située en 2009 mais parfaitement possible dès demain, Flashpoint est basé sur les réalités de la région mise en cause, qu'elles soient diplomatiques, militaires, stratégiques ou religieuses. Depuis longtemps, imagine l'auteur, les Pakistanais ont infiltré au compte-gouttes des moudjahidin au-delà d'une frontière contestée. Un gouvernement intégriste obéissant à un imam caché dirige l'Arabie Saoudite, mais sauve encore les apparences sur la scène internationale. Le chef de l'Etat pakistanais, à la fois stimulé et pris en otage par les intégristes, va lancer les premiers attentats suicide dans les grandes villes d'Inde. L'armée indienne a du mal à s'imposer dans les montagnes mais tente de réagir en lançant des offensives terrestres dans le désert de Thar. Des escarmouches aux vraies batailles rangées, dans un conflit fait de technologies avancées qui se joue sur écrans radars en mortels ballets aériens, aussi bien que de combats à l'arme blanche dans le silence de la nuit, le tableau tragique est complet. La mèche nucléaire a commencé à brûler. Mainak Dhar sait non seulement mener un scénario haletant, mais aussi camper finement des personnages des deux bords - femme journaliste, ministres, officiers et simples soldats - conscients d'être lancés par les politiques dans un jeu de fous mais qui se doivent de rester fidèles à leurs engagements. Le récit passe des bureaux des dirigeants du Pakistan et de l'Inde aux montagnes du Cachemire, aux plaines du Rajasthan, au golfe d'Oman, aux émeutes dans les rues de Delhi, aux coups de force des unités spéciales infiltrées, à la solitude des taupes traquées...
célibataire, miki, quarante et un ans, est la fille aînée c'une branche de la famille bonomiya établie sur shikoku, île du - japon réputée pour ses femmes chamanes.
nous sommes en avril, tout est clair et lumineux. a la veille de la rentrée scolaire arrive akira, vingt-cinq ans, professeur venu s'installer au village. miki, une des rares à fabriquer encore du papier à la manière traditionnelle, va tomber sous le charme du jeune homme. mais, dans cette atmosphère printanière, les habitants du village font tous des cauchemars. miki surprend sa mère vérifiant le contenu d'un étrange petit pot de céramique.
bientôt divers incidents se produisent, et la mère de miki accuse les dieux chiens de tous ces méfaits tandis qu'un premier décès concentre l'opprobre des villageois sur miki. alors qu'elle tombe follement amoureuse d'akira, miki va apprendre les terribles secrets qui entourent son histoire. akira n'est-il pas en réalité un dieu chien qui sème le trouble dans les esprits et la mort sur son passage ? fondés sur une vieille légende populaire de l'île de shikoku, les dieux chiens sont un roman noir qui frise le fantastique.
le lecteur y découvrira autant la vie quotidienne d'un petit village de montagne au japon que l'intrication des traditions du bouddhisme et de croyances plus anciennes.
cuba, une île asphyxiée par le blocus.
a la havane, les habitants vivent de petits boulots et de débrouille. pour les touristes, le tableau est pittoresque : soleil, immeubles peints en couleurs pastel et prostituées un peu partout, illégales mais tolérées puisque l'économie locale dépend en grande partie d'elles. un inspecteur féru de littérature, fanatique de faulkner et d'hemingway, amateur de vieux films américains, évolue dans ce milieu.
bien que chargé de la traque aux maisons clandestines, il est en contact avec les maquerelles et apprécie ces filles dont corps et culs remuent comme nulle part ailleurs. amoureux de minerva, il accepte plutôt mal les hommes qui tournent autour d'elle. il en deviendrait presque méchant... chargé d'enquêter sur la découverte d'un tronc de femme décapitée, il aimerait entraîner son collègue vladimir dans sa vie de déglingue.
entre les maisons lépreuses dans les ruelles humides et moites, la fin inéluctable sera surprenante et plus violente qu'aurait pu le laisser supposer la pourriture tranquille.