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Langue française
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Le dernier mot
Virginie Mouzat
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 4 Janvier 2023
- 9782080292728
«Tu es une lave froide qui brûle encore. Je ne te reproche rien. T'écrire pour t'éteindre, te vaincre. Si c'était ça le but, une étreinte, t'offrir une chance, je ne veux pas écrire une forme de paix parce que ça sonne christique. M'adresser à toi plutôt qu'à ta violence, c'est reprendre cette photo obtenue autrefois sans ton consentement.»Le dernier mot dessine sans concession la dérive d'une figure maternelle aux prises avec la vie, les injonctions féminisantes et la question de sa place alors que son couple bascule vers une promesse et une fin. Ce roman, sous forme d'enquête intime, analyse celle qui, jusqu'à son acte ultime, ne cessera d'interroger les mécanismes complexes qui construisent autant qu'ils malmènent la certitude d'aimer et celle d'être aimée, ces questions universelles qui peuvent détruire comme sauver.
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Et devant moi la liberté ; journal imaginaire de Charlotte Perriand
Virginie Mouzat
- Flammarion
- Documents
- 18 Septembre 2019
- 9782081497870
«Ce matin, sur mon kayak, je suis partie, seule, pagayant vers ma liberté toute neuve. Percy m'a quittée hier. Il a décidé de ne pas poursuivre le voyage. Me laissant libre de partir avec lui ou pas. Tel un ultimatum. Je ne l'ai pas suivi. La tempête que nous avons essuyée avant-hier était-elle à l'image de notre couple qui chavire ? Peut-être. C'est donc moi qui le quitte. Au fond, je l'ai déjà fait depuis longtemps, je crois. Et devant moi la liberté.»Charlotte Perriand (1903-1999) est l'une des plus grandes figures de l'architecture du XXe siècle. Femme libre, engagée, avant-gardiste, elle a contribué à inventer notre modernité. Ce livre est son journal imaginaire.
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1973. Une famille dans la banlieue ouest de Paris. Père radiologue, mère au foyer, deux ados dont la narratrice. La mère, une jolie femme qui aime porter un vison, jambes dénudées, en fumant des blondes, s'en va sans un mot.. La vie reprend : triste ennui des villes nouvelles où rien n'arrive jamais. Seule ouverture, les week-ends chez une amie boulevard Raspail, puis des cours de photo. Et un jour, l'adolescente voit sa mère dans une manifestation de femmes. Début de la vie adulte.
Un roman où l'apparente atonie des sentiments de l'héroïne renvoie au mystère de la mère disparue, image repliée sur soi dans cette autre image que représentait le « way of life » des années soixante. Ce vide-là, ce ballet d'ombres, cet ennui quotidien, Virginie Mouzat les explore sans pitié, avec pudeur et sobriété, un style minimaliste, un rythme sourd, une tension inquiétante dont on pressent qu'elle va craquer inexorablement.
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