Quinze ans après l'immense succcès de La Lamentation du prépuce, Shalom Auslander fait un retour fracassant avec un roman encore plus drôle et plus iconoclaste. Un livre tout en contrastes, où derrière l'outrance se dévoile une émouvante réflexion sur le poids de nos héritages, sur ce que l'on doit aux siens et ce que l'on se doit à soi-même.
Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu'au jour où son frère aîné l'appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu'il n'a pas revue depuis des années.
Ce n'est pas tant que Septième soit effondré, - sa mère était un monstre d'égoïsme et de méchanceté -, mais les Seltzer appartiennent à la communauté cannibale des États-Unis et, selon la tradition, les enfants doivent manger le corps de leur mère au cours d'un repas de fête.
Une coutume aussi ridicule qu'archaïque à laquelle Septième refuse de se plier. Mais est-ce aussi simple ? Entre les retrouvailles avec ses frères et sa soeur et le difficile retour dans la maison de son enfance, Septième va se voir soudain confronté à son histoire et à sa culpabilité, et comprendre qu'on n'échappe pas si facilement à son héritage...
Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des hommes.
Mais l'enfance peut commettre bien des ravages... Élevé dans la plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle du " Tout-Puissant " et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela dure. Trente-cinq ans d'une relation complexe, faite d'incompréhension et de pure terreur. Alors, à l'adolescence, Shalom s'est rebellé : gavage de hot dogs, lectures pornos... Et il a attendu, tremblant, le châtiment divin.
Mais rien... Aujourd'hui, la grossesse de sa femme le laisse désemparé. Partagé entre son désir d'émancipation et sa peur maladive de Dieu, le voilà confronté à l'agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ?
La paix, c'est ce qu'espérait Salomon Kugel en s'exilant avec les siens dans cette ferme paumée. Raté ! Son épouse le houspille, sa mère le serine avec la Shoah qu'elle-même n'a pas vécue et un pyromane rôde dans la région. Ça pourrait être pire ? Oui ! Voilà qu'il débusque au grenier une vieille dame acariâtre, une icône de l'Histoire déterminée à rétablir la vérité : Anne Frank !
Y a-t-il là-haut quelqu'un qui m'aime ? Cette question hante Bloom depuis qu'il a failli mourir. Mais, face à l'inefficacité de Lucifer et de la Mort, en grand débat sur les méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même... Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent Joe, leur maître. Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier. Affamé, Beignet commence à douter... Après une nuit de rêves impurs, Motty se réveille avec une poitrine velue et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ? Après La Lamentation du prépuce, Shalom Auslander signe des nouvelles jubilatoires et délicieusement blasphématoires.
'A wonderful, twisted, trangressive, heartbreaking, true, and hugely funny book.' A. L. Kennedy
Shalom Auslander was raised with a terrified respect for God. Even as he grew up, defying and eventually being cast out of his community, he could not find his way to a life in which he wasn't locked in a daily struggle with Him. Foreskin's Lament is a rich and fascinating portrait of a man grappling with his faith, his family and his community. 'Bracing and witty . . . Never, frankly, can there have been a more blasphemous book . . . Foreskin's Lament somehow expresses the ideas of Richard Dawkins in the tone of David Sedaris. You can read it for the humour, you can read it as reportage into a secretive and bizarre world, you can read it as a personal tale of triumph over adversity, or you can just read it for the misery. It doesn't really matter. But do read it' William Sutcliffe, Independent on Sunday 'One of the funniest books I've ever read, killingly so' Hilary Spurling, Observer 'Exceptional . . . very, very funny' Time Out 'Painfully poignant and hilariously noir' Jewish Chronicle 'By turns hilarious and devastating . . . Few books are laugh-out-loud funny. This one is' Naomi Alderman, Sunday Times 'America's hottest, funniest, most controversial young Jewish memoirist . . . blackly hilarious, groundbreaking' The Times