Pearl Buck Vent d'Est, vent d'Ouest Kwei-Lan « vient d'être mariée », sans le connaître, à un jeune Chinois auquel elle a été promise avant même sa naissance. Ce Chinois revient d'Europe, il a oublié la loi de ses ancêtres, il ne respecte ni les coutumes ni les rites.
Le frère de Kwei-Lan, l'héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, qui vient de passer trois ans en Amérique, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle.
A travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père et de la mère n'avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.
Dans la Chine d'autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d'épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l'avaient liée pendant si longtemps.
Pavillon de femmes est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu'était l'ancestrale Chine des grandes familles, mais c'est aussi tout le drame des rapports de l'homme et de la femme à chaque âge de la vie.
Pearl Buck Pivoine Pivoine, la petite esclave chinoise, est au centre de ce roman qui évoque avec un talent admirable la vie quotidienne d'une famille dans la Chine d'avant Mao.
Pivoine possède toutes les qualités des grands livres de Pearl Buck et surtout cette chaleur humaine, cet amour de la vie, ce désir d'un monde meilleur, qui ont fait l'immense succès de la grande romancière américaine.
Premier roman d'une trilogie qui retrace de façon magistrale la vie et les moeurs de la Chine au XIXe siècle, La Terre chinoise est dominée par le personnage d'O-len, laide, taciturne et courageuse, tout entière dévouée à son devoir. Admirable personnage de femme au silence héroïque, à l'abnégation totale.
Un grand roman , une figure inoubliable.
Chine, XIXe siècle. Tseu Hi vient au monde dans l'une des classes les moins estimées de la dynastie impériale. Comme le veut la tradition, on l'envoie dans la Cité interdite à l'âge de dix-sept ans pour devenir l'une des centaines de concubines du Palais. Mais, sa beauté si particulière et ses dons pour la manipulation lui permettent très vite de devenir l'une des favorites de l'Empereur. Jusqu'au jour où, accouchant d'un héritier, elle est nommée... impératrice ! L'accession au pouvoir de cette femme au destin exceptionnel, haïe et redoutée au sein de la cour mais adulée par le peuple, témoigne aussi de la transformation de la Chine archaïque.
Le portrait d'une femme libre et déterminée, dans un pays en lutte pour la liberté et la démocratie.
Randolph Colfax, dit Rann, est un adolescent surdoué. Au début des années 1950, ce jeune Américain à la curiosité insatiable abandonne ses études pour partir à l'aventure.
En Angleterre, puis à Paris, deux femmes vont lui faire découvrir l'amour : Lady Mary, une aristocrate qui lui enseigne la sensualité, et Stéphanie Kung, une Sino-Américaine dont le père, marchand d'art, offre à Rann sa succession et la main de sa fille.
Mais le monde est trop vaste, et Rann trop jeune encore pour ne pas souhaiter en sonder tous les mystères.
L'Énigme éternelle, roman auquel travaillait Pearl Buck à la veille de sa mort, est sans doute son texte le plus personnel. Miraculeusement découvert quarante ans plus tard par Edgar Walsh, son fils adoptif, il explore les thèmes qui valurent à la romancière son immense renommée, notamment le fossé entre Orient et Occident.
A Chinese rags-to-riches saga set in the reign of the last emperor.
Fils du dragon (1942)Jade est la toute jeune épouse de Lao Er. Elle aime son mari, ses frères, ses parents... mais sembleterriblement inadaptée au destin qu'on lui a tracé, celui d'une paysanne laborieuse et féconde.Cependant, quand les troupes d'un seigneur de la guerre fondent sur la région, tuant et pillant lesfermes alentour, ce qui était en elle incompréhensible à Lao Er se révèle précieux : Jade a l'âme d'une combattante.Promesse (1943)Jade et Lao Er ont quitté leur ferme et leur famille. L'un et l'autre ont compris que la Chine de leurspères est en train de disparaître dans le sang. Tandis que la guerre fait rage entre les nationalistes deTchang Kai-chek et les communistes de Mao Zédong, le Japon envahit le territoire. Les deux jeunespaysans découvrent qu'ils ne veulent plus subir; ils vivront leur passion dans les déchirements descombats qu'ils ont choisi de mener.Le patriote (1939)I-Wan, un jeune bourgeois fortuné de Shanghai, tombe amoureux de Tama, une étudiante japonaise.Délaissant les débats politiques qui déchirent ses amis, il part pour Tokyo travailler avec le père etle frère de Tama. C'est alors que le Japon impérialiste lance l'invasion de la Mandchourie ; I-wan vadevoir choisir entre la femme qu'il aime et sa patrie.
Voici quatre portraits de femmes, toute d'exception, qu'elle soit petite, esclave, mère délaissée s'épuisant à la tâche, impératrice ou maîtresse d'une vieille maison, observées de l'intérieur au plus près de leur labeur quotidien et des mouvements de leur âme, des contraintes qu'elles subissent et de leurs aspirations contradictoires.
A travers ces destins exemplaires, c'est la chine traditionnelle qui revit sous la plume sensible de pearl buck, ce pays à l'échelle d'un continent qu'elle fit découvrir à l'occident.
La Mère "[à] Cette femme qui perd son mari, sa fille puis son fils, comme une vivante dont on amputerait tous les membres l'un après l'autre, cette existence désolée qui n'est qu'un lent supplice, cette répétition invariable du malheur, cette absence de déclamation, ce ton uni, cette simplicité, cet intérêt qui vous captive dans ce manque d'aventures finissent par produire une souveraine impression de grandeur : c'est toute l'immensité de la plaine chinoise, ce labeur opiniâtre, éternel ; les choses, dans ce paysage, semblent se dérouler comme les lois de la nature, leur emprunter leur caractère d'indifférence et de nécessité. C'est la tranquillité des faits imperturbables, qu'aucune révolte n'arrête, qu'aucune prière ne conjure. Les scènes se succèdent avec la rigueur des saisons, de la floraison, de la chute des feuilles, de l'hiver et de la mort.
Il y a là une égalité, une pureté de dessin que je ne trouve nulle part dans la littérature anglaise, même chez une Jane Austen, et qui me font songer aux plus beaux contes d'un Tourgueniev ou d'un Tchekov" Louis Gillet Née en Virginie dans une famille de missionnaires présbytériens, Pearl Buck n'avait pas trois mois lorsqu'en 1892, elle arrivait dans une Chine qu'elle ne quitta pratiquement pas pendant trente-deux ans. Le chinois, appris bien avant l'anglais dans les bras d'une nourrice très aimée, était sa véritable langue maternelle. Aussi ne faut-il pas s'étonner que son amour de la Chine inspire et nourrisse l'essentiel de son oeuvre, une oeuvre qui lui valut de recevoir en 1938 le Prix Nobel de littérature. Pearl Buck est morte en 1973.
Liang Tan, un fermier chinois, mène une vie paisible, rythmée par les rites traditionnels de son village. Quand circule la nouvelle selon laquelle les forces japonaises sont en train d'envahir le pays, lui et les siens espèrent qu'en restant dociles et conciliants, les civils n'auront rien à craindre.
Las ! Jamais ils n'auraient cru que les assaillants ravageraient la terre de leurs ancêtres et installeraient un gouvernement fantoche chargé de promouvoir les intérêts japonais.
En réaction, les habitants du village décident d'organiser la résistance, au péril de leur vie. Voire de rompre leur voeu de non-violence.
Mais tous ces risques pourraient aussi leur ouvrir les yeux... et leur apprendre qu'ils ne sont finalement pas si différents de leurs ennemis.
Ce roman, adapté au cinéma avec Katharine Hepburn, décrit avec intelligence et sans concession les horreurs de la guerre, replongeant le lecteur dans les tragédies qui ont marqué l'Histoire de la Chine.