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Sciences humaines
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Une somme brillante éclairant les méandres politiques autant que sociétaux du régime soviétique de sa naissance à sa chute. En voici le sommaire :
1. A l'est, le front oublié.
2. La prise du pouvoir par les bolcheviks.
3. Les manuscrits censurés de Lénine.
4. Feliks Dzerjinski, les débuts du KGB.
5. Les pogroms des guerres civiles russes.
6. De l'amour libre à l'ordre moral.
7. Les paysans contre Staline.
8. Comment Staline a-t-il affamé l'Ukraine ?
9. Y eut-il un génocide en Ukraine ?
10. Etre communiste en URSS sous Staline.
11. La vérité sur la Grande Terreur.
12. Les 900 jours de Leningrad.
13. Pourquoi les Soviétiques ont gagné la guerre ?
14. Goulag : les vrais chiffres.
15. Les derniers jours du tyran.
16. URSS 1954: Opération Terres vierges.
17. Révélations et silences d'un « Rapport secret ».
18. Le dimanche rouge de Novotcherkassk.
19. La grande stagnation.
20. Tchernobyl : enquête sur une catastrophe annoncée.
21.URSS : les mécanismes de la corruption.
22. Les ruines de l'Empire.
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Le journal de Maria ; une institutrice soviétique dans la guerre ; 1941-1944
Nicolas Werth
- Autrement
- L'atelier D'histoire
- 1 Octobre 2014
- 9782746735491
«J'ai consigné sur ces pages toutes mes pensées, toutes mes souffrances... Je n'ai rien embelli, je n'ai pas mis de fard, je n'ai fait que rapporter la vérité. Du coup, c'est peut-être un peu sec, pardonnez-moi:je ne suis pas poète - je suis écrivain.»
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Rapports secrets soviétiques, 1921-1991 (la société russe dans les documents officiels)
Gael Moullec, Nicolas Werth
- Gallimard
- La Suite Des Temps
- 25 Octobre 1994
- 9782070732395
Nicolas Werth et Gaël Moullec ont su saisir l'instant, entre la fin de la fermeture absolue des archives et leur communication réglementée, pour accéder aux sources les plus fermées de l'État soviétique, les fonds des archives du Comité central, des Archives d'État, des Archives centrales du Parti.Dans la masse des documents qu'ils ont pu consulter et ont été autorisés à photocopier et à publier, ce sont les rapports internes de la bureaucratie soviétique sur ce que l'on pourrait appeler l'«état de l'opinion» qui leur ont paru les plus riches et les plus parlants; les plus susceptibles de constituer un corpus cohérent; les plus urgents aussi à mettre au jour pour saisir les relations entre l'État-Parti et la société russe, ses réactions ou son absence de réactions.Adressés aux membres de l'appareil dirigeant, au Centre, à Moscou, c'est-à-dire au Comité central, au Soviet suprême, au gouvernement ou aux responsables des ministères, ces rapports proviennent principalement de la police politique, des instructeurs du Comité central envoyés en inspection dans les provinces, de l'appareil central du Parti et des ministères. Ils jettent une lumière neuve et crue sur les agitations ouvrières et les résistances du monde paysan, sur les rapports du pouvoir et de la religion, sur la connaissance des «affaires» et de l'étranger, sur la dissidence comme sur une masse d'événements plus ou moins connus ou occultés.
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Le livre de pogroms ; antichambre d'un génocide ; Ukraine, Russie, Biélorussie (1917-1922)
Lidia Miliakova, Nicolas Werth
- Calmann-Levy
- 10 Novembre 2010
- 9782702141519
Entre 1918 et 1922, au coeur du tumulte de la guerre civile qui suit les révolutions de 1917, ont lieu les plus grands massacres prégénocidaires de l'histoire juive. Dans des conditions atroces, 100 000 à 150 000 Juifs y perdent la vie, 200 000 sont blessés. Peut-on encore qualifier ces tueries de pogroms, tant ce massacre de masse semble à l'échelle de la guerre totale qui vient de dévaster l'Europe ?Annoncés dès l'automne 1914 par l'éloignement des zones de combat des populations considérées comme potentiellement « traîtresses », ce bain de sang toucha 2 000 localités situées principalement en Ukraine dans l'ancienne « zone de résidence ». Les tueries furent surtout perpétrées par les troupes blanches, cosaques et ukrainiennes, mais aussi par l'armée polonaise en 1920, voire par des unités de l'Armée rouge. Elles eurent rarement pour motif principal le pillage. C'est bien d'extermination qu'il s'agissait. Dans le chaos général de la révolution, les Juifs seuls étaient visés au nom de leur identité supposée. Et leurs voisins chrétiens, paysans ou artisans locaux, loin de chercher à les protéger, exacerbèrent au contraire les violences dans une contagion jouissive, enivrés par la promesse d'un monde sans entrave et sans loi. Cette entreprise de « purification ethnique » dont fut victime la communauté juive et qui annonce le génocide à l'Est a laissé peu de traces dans la mémoire collective : les archives ont massivement disparu. Surtout, l'ombre portée de la Shoah a occulté les traumatismes antérieurs. Aujourd'hui, toutefois, une nouvelle génération d'historiens russes exhume cette histoire. En témoigne ce Livre des pogroms, publié à Moscou en 2006, qui rassemble des milliers de témoignages recueillis dès mai 1919 auprès des survivants et des réfugiés, ainsi que par les rapports d'enquêtes diligentés par les organismes d'aide aux victimes. Un ouvrage d'une valeur historique exceptionnelle.Ouvrage publié avec le c oncours du Centre national du livre.