Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Littérature
-
Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l'agro-industrie.Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d'amour sera celle de la maturité, celle où Zita s'installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n'y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Émilie, son ancienne compagne, gérante d'une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l'étroit dans le costume de belle-mère qu'on veut lui tailler.Un jour d'automne, le cadavre de l'ours Anis est retrouvé sur l'estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Émilie et Inès, le braconnier n'est qu'un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l'entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur. Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?
-
« Je compte dans ma tête, combien de jours d'école avant la libération ? 160 jours par an multipliés par les 8 années qu'il me reste = 1280. Voilà ma peine. Quand ce sera fini, je ne serai même plus un enfant. »
Al vit à côté de Port-Vendres, dans un hameau des Pyrénées entre mer et montagne. Ce qu'il déteste par-dessus tout, c'est l'école. Lui qui se rêve aventurier, maquisard ou pisteur a droit au menu saucisse-purée barbouillé d'ennui. Un beau jour, c'en est assez, Al décide avec Vincent le rescapé du génocide au Rwanda et Adeline la petite voisine lunaire, de mener la révolution, au nom de l'ACE, l'Association Contre École. Leur plan est élaboré au fort de la Barbaresque, refuge escarpé des trois amis.
Incompris par ses parents et ses enseignants, c'est auprès de papy Robert qu'Al trouve refuge. Le grand-père voue une admiration sans faille à Célestin Freinet, son ancien instituteur à l'origine de la méthode éponyme, lui aussi victime en son temps de la violence autoritariste. Alors que la France des années quatre-vingt-dix élit Jacques Chirac, l'ACE entre en ordre de bataille.
Derrière ce roman à hauteur d'enfant à l'énergie incroyable et au style impeccable se tisse un éloge de l'école buissonnière.