Le cinquième volume d'À la recherche du temps perdu, paru en 1923, est le premier des trois posthumes. Il repose sur un étrange huis clos, entre Albertine, prisonnière insaisissable, et le héros, qui s'enferme dans l'enfer de la jalousie, mais s'approche du moment où va éclore sa vocation.
Cet ensemble inédit de travaux scolaires composés par le jeune Marcel Proust permet de circonscrire sa culture littéraire et philosophique, et de voir naître le moraliste qui triomphera quelques années plus tard dans À la recherche du temps perdu.
Le sixième volume d'À la recherche du temps perdu, paru en 1925, pose d'étranges problèmes éditoriaux, son titre et son contenu offrant des choix opposés. Assortie d'une abondante annotation et d'un large relevé de variantes, c'est la version longue qui est proposée ici, conduisant au Temps retrouvé.
Marcel Proust est âgé d'une vingtaine d'années à l'époque où il écrit la plupart des textes compris dans ce volume. À travers des genres variés, l'auteur évoque, sur un mode sombrement tragique, la prise de conscience de son homosexualité.