"La séduction est le principal ressort des relations humaines... pour le meilleur ou pour le pire.
La séduction perverse revient aujourd'hui en force sur le devant de la scène sous de multiples formes - pédophilie, incestes, viols, etc. -, et il faut d'abord regarder cette réalité en face pour analyser le passage à l'acte et ses conséquences sur les victimes. Mais séduction ne veut pas seulement dire perversion. Le premier souci de Freud fut précisément de distinguer les deux termes, et aujourd'hui encore il ne faudrait pas que l'arbre cache la forêt.
Car la séduction est la chose du monde la mieux partagée, c'est le principal ressort des relations humaines, du début à la fin de l'existence, pour le meilleur ou pour le pire selon la façon dont elle est vécue. C'est pourquoi ce livre vise aussi à dégager ses multiples faces et à s'interroger sur la façon d'en tirer bénéfice et de limiter ses excès. Quelle différence entre la séduction porteuse de vie, et la séduction porteuse de mort, dans la prime enfance, comme à chaque grande période de l'existence ?
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Et si le désir était le moteur qui nous anime et qui donne sens à notre vie ?
Pourquoi le désir est-il un véritable moteur d'action pour chacun de nous ? Comment agit-il ? Et que signifie-t-il ? Comment le clinicien peut-il faire émerger les désirs et lever les inhibitions ? Cinq psychanalystes répondent.
Les désirs au quotidien, le désir « projet », l'idéal vecteur de désir, le désir sexuel, le désir et la frustration... autant de facettes abordées dans ce livre.
On confond souvent le désir avec les envies, les caprices, la volonté de puissance, le sexe... Si ces notions contiennent leur part de vérité, elles ne suffisent pas à le définir. Et si le désir était avant tout le moteur qui anime le sujet et le conduit à s'investir dans l'existence à ses risques et périls.
Pourquoi la violence inconsciente déborde-t-elle ?
La violence s'impose de façon inquiétante autour de nous sous des modalités multiples. Il ne manque pas d'analyses économiques, politiques ou sociologiques de ces situations. Ce livre apporte l'éclairage de la psychanalyse en mettant en évidence les processus inconscients qui sont à l'oeuvre dans ces comportements. Freud a écrit « pourquoi la guerre ? » à une époque bien plus tourmentée que la nôtre ! Les auteurs de cet ouvrage ont voulu poursuivre et approfondir cette réflexion.
La violence existe et travaille dans l'inconscient. La question est surtout de savoir sous quelles formes, et pourquoi elle déborde régulièrement à nos risques et périls ?
C'est le vécu amoureux qui - au dire de Freud - donne aux humains les plus grandes satisfactions. Mais c'est aussi la culpabilité qui hante le couple. Passé l'état de grâce et d'heureuse innocence des débuts, le sentiment de culpabilité réciproque s'installe fréquemment. C'est un fait que la clinique confirme : l'amour, contrairement à la simple jouissance, crée de la culpabilité chez le sujet. On angoisse là où l'on aime. Par un paradoxe, celui qui croit ne pas avoir été aimé se sent coupable.
Ce livre revient donc à la question de l'amour pour l'envisager par ce symptôme de culpabilité. Culpabilité qui certes l'entrave, mais en fait aussi la profondeur, depuis la prime enfance, jusqu'à la vie de couple, en passant par l'expérience oedipienne des premières amours, pour le pire et le meilleur... « L'amour coupable », qui sépare et fait lien à la fois.
Un ouvrage toujours accessible, qui montre comment la prise en compte et l'analyse de ce symptôme est la voie la plus sûre pour rendre à l'amour sa richesse et sa fécondité.
Entre les tenants du slogan de Mai 68 « il est interdit d'interdire » et ceux qui insistent sur la nécessité des limites, toutes les positions aujourd'hui sont possibles. Cette diversité constitue l'une des sources de malentendus les plus fréquentes entre les cultures, les familles, les personnes. La psychanalyse retrouve le même dilemme au coeur du fonctionnement psychique de chaque sujet où la tendance au laxisme total et l'attitude coercitive coexistent depuis les origines, entretenant des conflits permanents.Sans interdits et sans limites, aucune vie psychique n'est possible, aucune vie sociale non plus. Et la vraie question est de les clarifier, puis de les gérer, de telle sorte qu'ils ouvrent l'espace à l'expression et à l'échange, en chacun et entre les sujets, au lieu de le fermer. Une tâche indispensable, qui s'impose à chaque âge de la vie.Ce livre est le fruit d'une réflexion actuelle, en situation, qui n'apporte pas de recettes toutes faites, mais ouvre des voies accessibles et vivantes pour envisager les interdits et les limites et les gérer en connaissance de cause dans la vie de tous les jours.
Ce dossier s'intéresse à tous les chants dotés d'une certaine charge symbolique, pourvus d'un potentiel émotionnel et intégrés à certaines pratiques rituelles, qui célèbrent, objectivent et confortent l'existence d'un collectif humain. Les hymnes nationaux occupent une place de choix mais non exclusive dans les articles présentés, qui traitent des conditions de naissance et d'existence de ces chants, de leurs caractéristiques langagières et musicales, et des multiples usages sociaux qui en sont faits. Différents pays, différents groupes sociaux et différentes époques sont convoqués, permettant d'amorcer une perspective comparative: hymnes amazoniens célébrant la nature et transcendant les frontières, hymne néocalédonien conçu pour exprimer et tenter de maîtriser une diversité de langues et de cultures, hymne féministe réapproprié par les nouvelles générations, hymnes régimentaires composés dans les conditions particulières de la Grande Guerre. Quant à l'hymne national français, il est abordé sous l'angle du rôle de la mélodie dans son succès.