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Itzhak Goldberg
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LE LIVRE A la lisie re entre l'essai personnel et la recherche, cet ouvrage e tudie les rapports qu'ont entretenu les artistes avec le visage au cours des xxe et xxIe sie cles. Si la dimension chronologique n'est pas absente de cette re flexion, le parcours du livre est toutefois the matique et e taye de points monographiques, plus particulie rement consacre s a l'analyse d'oeuvres d'artistes repre sentatifs : Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert, etc. Au xxe sie cle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l'a me, semblent s'effacer partiellement. Les artistes proce dent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fanto mes e vanescents. A l'e preuve de l'histoire des conflits et ge nocides du xxe sie cle, les visages s'ane antissent en forme spectrale ou s'e rigent en images de me moire. Paradoxalement, dans les anne es 1960, aux visages en voie de disparition s'opposent ceux qui sont omnipre sents, c'est le « retour au visage » ope re par le Pop Art et l'hyperre alisme ou la figure humaine devient l'e le ment d'un imagier de cline en se rie. Pour clore sa re flexion, l'auteur interroge les visages de l'absence : ceux qui n'ont pas droit a la parole ou pluto t a la repre sentation. Ces « visages d'exil » illustrent la violence d'un sie cle marque par les exodes. Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, se ries, selfies, transhumanisme, les visages repre sente s par les artistes n'ont pas fini de se transformer et de nous surprendre.
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LE LIVRE Rien ne nous empêche d'aimer Chagall, quand bien même nous ignorons la tradition où le folklore judaïques. À une période où la peinture proclame l'indépendance descriptive de la couleur et de la forme, l'imagination poétique du peintre, qui l'éloigne de toute imitation, la richesse chromatique de son univers pictural, son travail sur la légèreté et les transparences assurent à Chagall une place de choix dans le panthéon de la modernité.
Le peintre n'a, du reste, jamais renié sa dette envers l'avant-garde parisienne et ses différentes expressions (fauvisme, cubisme, orphisme, futurisme).
Ses fables dessinent un village juif, ancré dans ses traditions mais confronté à un monde russe en transformation. Un monde où la synagogue côtoie les clochers des églises, où des paysans robustes sont conviés à une cérémonie de noce célébrée selon les rites hébraïques. Des visions souvent énigmatiques, où se mêlent la culture yiddish et l'art populaire russe, le judaïsme et le christianisme, le rationnel et l'absurde.
Itzhak Goldberg est professeur e me rite d'histoire de l'art contemporain a l'universite Jean Monnet de Saint- E tienne. Critique au Journal des Arts,il est e galement conseiller scientifique (George Grosz, Emil Nolde, Oskar Kokoschka, Alexej von Jawlensky...) et commissaire d'expositions : « La Promesse d'une ville » (Paris, Galerie Univer, 2010), « L'autre visage » (Paris, Galerie Univer, 2015). Il est l'auteur d'un grand nombre de publications, parmi lesquelles Jawlensky ou le visage promis (1998), Le Visage qui s'efface - de Giacometti a Baselitz (2008), L'art du Vide (2017), L'Expressionnisme et Face au visage (Citadelles & Mazenod, 2017 et 2023). -
Le présent ouvrage vise à cerner au plus près le style qui s'affirme entre 1905 et 1923 et qui a ses propres caractéristiques formelles et thématiques. Rapidement, il sera associé à l'Allemagne qui y voit émerger ses 2 mouvements principaux et fondateurs : la Brücke (le Pont) avec Erich Heckel et Ernst Ludwig Kirchner notamment, et le Blaue Reiter (le Cavalier bleu) avec, entre autres, Wassily Kandinsky et Franz Marc. Toutefois l'expressionnisme se propage également en Autriche mais aussi en Belgique et en France et laissera ses traces au-delà du début du xxe siècle, puisque l'on retrouve bien plus tard aux États-Unis l'appellation d'« expressionnisme abstrait » et celle, en Allemagne, de « néo-expressionnisme ».
L'ouvrage se propose de retracer l'histoire de ce mouvement en la replaçant dans un contexte artistique en mutation et en mettant en avant les parcours et les oeuvres de ses représentants. -
Nombreuses reproductions couleurs.
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Jawlensky the promised face
Itzhak Goldberg
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 30 Juillet 2020
- 9782343207049
The whole issue of the face is central to the work of Alexei von Jawlensky (1846-1941), this Russian painter who emigrated to Germany. His work hovers between figurative and abstract representation of the face and offers another viewpoint on modernity. How is it that a contemporary painter managed to devote virtually all of his production to the face? How could he choose for his work's paradigm such a traditional form as the icon? Jawlensky exemplifies the artist who participated in modernity without belonging to it and experienced the frontiers between genres. His artistic quest achieved an impossibility: the abstract face.
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Eugène Dodeigne (1923-2015) : une rétrospective
Germain Hirselj, Marc Ronet, Paul-louis Rinuy, Itzhak Goldberg
- Invenit
- 4 Février 2021
- 9782376800552
Né dans une famille de tailleurs de pierre de la région belge de Soignies, Eugène Dodeigne apprend le métier dès l'âge de treize ans auprès de son père marbrier. De précoces dispositions le conduisent à l'école des Beaux-Arts de Tourcoing puis à celle de Paris. A la fin des années 1960, sa notoriété devient internationale : Belgique, Pays-Bas ou Allemagne accueillent ses sculptures, comme bientôt de nombreux lieux publics et parcs de musées à travers le monde.
Ses pierres de Soignies parviennent à une grandeur monumentale dans des formes arrachées à la matière et qui disent l'Homme et la condition humaine. Déplaçant dans une modernité flagrante et singulière la leçon de Rodin et la silhouette inspirante de l'Homme qui marche, Eugène Dodeigne apparaît avec ses outils, sa vigueur, sa volonté farouche et son humanisme, comme un véritable emblème de la sculpture de notre temps, définitivement comme l'Homme qui sculpte.
Grand format 35.00 €Indisponible
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Jérôme Delépine ; peintures
Laurent Danchin, Jean-daniel Mohier, Itzhak Goldberg
- Le Livre D'Art
- 19 Mai 2017
- 9782355322662
Jérôme Delépine naît atteint d'un glaucome congénital. Une situation qui lui fermera la porte des écoles d'art parisiennes mais pas son désir de peintre.
« la peinture est toute ma vie, je ne sais rien faire d'autre ! ». Une résilience et un acharnement à toute épreuve, à tout obstacle, lui permettront de figurer aujourd'hui dans de nombreuses collections privées internationales et d'être désormais représenté par des galeries de renom, française, belge et anglaise.
En 2016, il a obtenu le prix de la fondation Banque Populaire ainsi que le prix Eddy Rugale Michailov de la fondation Taylor.
Voilà désormais 20 ans que Jérôme Delépine se consacre à la peinture, qu'il peint pour voir, qu'il peint pour être.
L'ouvrage propose, dans une sélection d'oeuvres, des plus anciennes au plus récentes, de retracer le parcours de l'artiste qui n'a de cesse de regarder et d'interroger le monde, ceux qui le peuplent et leur rapport au temps.
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Mal aimé et mal compris, le « lieu commun » constitue pourtant le ciment discursif indispensable à l'existence d'un lien social : il enregistre ce qui permet le partage. Sartre disait à ce sujet : « ce beau mot désigne sans doute les pensées les plus rebattues, mais c'est qu'elles sont devenues le lieu de rencontre de la communauté. Chacun s'y retrouve, y retrouve l'autre ». Les lieux communs ne sont pas l'expression d'un universel anhistorique, mais formulent au contraire des images et des constructions mentales qui prennent leur source dans un contexte donné : elles sont forgées par et pour une société déterminée qui parle d'elle-même et de son temps.
Dans son acception courante, le terme a pris un sens péjoratif : celui de la banalité, du cliché et du stéréotype. Pour la création artistique qui vit, depuis l'époque romantique, sous le régime de la singularité, le lieu commun a longtemps été ressenti comme disqualifiant. Donne-t-il pour autant naissance à des représentations nécessairement préconçues et figées ? À partir des années 1960, un double renversement relance le débat : les artistes se révoltent contre la dictature de l'originalité et le concept se trouve replacé, par l'idéologie de l'avant-garde, au centre névralgique de la création. Alors que les lieux communs s'affichaient autrefois comme les idées reçues que l'art avait mission de révoquer en doute, ils s'affirment aujourd'hui, en tant que tels, comme le matériau crucial du geste créateur.
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Marc Ronet ; l'homme qui marche
Ripoche, Itzhak Goldberg
- Gourcuff Gradenigo
- 10 Mars 2011
- 9782353401024
Né en 1937 à Marcq-en-Baroeul, Marc Ronet a été l'élève d'Eugene Dodeigne à l'institut Saint-Luc de Tournai en Belgique.
Il présente sa première exposition personnelle en 1964 à la galerie Renar de Roubaix, connue pour son soutien aux artistes du groupe de Roubaix depuis 1958. L'originalité et la démarche exigeante de l'homme lui valurent la reconnaissance de ses aînés, parmi lesquels Eugène Leroy qui devint un proche. L'oeuvre de Marc Ronet développe une réflexion intime sur le devenir de la peinture. Depuis ses débuts en 1957, il est passé d'une quête de la lumière â travers autoportraits, paysages, natures mortes, au questionnement sur la place de l'objet et son rôle dans la peinture : " Qu'est-ce que la peinture ? Comment aujourd'hui peindre un vase sur une table ? ".
Au-delà de la représentation, il fouille et retourne la matière de la peinture et du papier, écartant toute intention spectaculaire pour ne faire surgir que l'irréductible résultat de ses découvertes.
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Un quart d'heure avant la fin du monde
Françoise Monnin, Itzhak Goldberg, Hervé Courtaigne
- Le Livre D'Art
- 29 Juillet 2014
- 9782355322006
Les artistes participant à cette exposition ont pris comme point de départ une oeuvre étrangement paisible d'André Sivade - réalisée à l'été 1914 - alors que le monde était au bord de la guerre. Un siècle plus tard, ces artistes résolument postmodernes, expriment à leur tour cette inquiétude existentielle.
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Eugène Dodeigne (1923-2015) : une rétrospective
Germain Hirselj, Bruno Gaudichon, Marc Ronet, Paul-louis Rinuy, Itzhak Goldberg, Gilles Maury
- Invenit
- 18 Octobre 2024
- 9782376801306
Né dans une famille de tailleurs de pierre de la région belge de Soignies, Eugène Dodeigne apprend le métier dès l'âge de treize ans auprès de son père marbrier. De précoces dispositions le conduisent à l'école des Beaux-Arts de Tourcoing puis à celle de Paris. À la fin des années 1960, sa notoriété devient internationale : la Belgique, les Pays-Bas ou encore l'Allemagne accueillent ses sculptures, comme bientôt de nombreux lieux publics et parcs de musées à travers le monde. Ses pierres de Soignies parviennent à une grandeur monumentale dans des formes arrachées à la matière, qui disent l'Homme et la condition humaine.
Déplaçant dans une modernité flagrante et singulière la leçon de Rodin et la silhouette inspirante de l'Homme qui marche, Eugène Dodeigne apparaît avec ses outils, sa vigueur, sa volonté farouche et son humanisme, comme un véritable emblème de la sculpture de notre temps. Cet ouvrage, nourri d'importantes contributions, offre un portrait renouvelé de l'artiste et reconsidère son oeuvre dans toute sa richesse.