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Hermann hesse publia gedenkblätter (feuillets d'album) en 1937, deux ans après le suicide de son frère cadet.
Deux éditions successives, en 1950 et en 1984, vinrent compléter ce noyau de textes consacrés à ses amis et contemporains et aux membres de sa famille. en 1937, hermann hesse a 60 ans, il n'a plus rien à prouver sur le plan littéraire, son oeuvre romanesque est quasiment achevée, mais sur l'homme, la femme, l'enfant, l'ami, disparus, il va se livrer comme jamais. on retrouve dans son cercle rapproché des peintres (ernst morgenthaler, albert welti), des musiciens (othmar schoeck), des confrères estimés (romain rolland, andré gide, thomas mann, martin buber), des figures oubliées par le temps, un camarade d'école, un mécène, et surtout, son père, ses soeurs et son frère.
Ces textes dévoilent la sensibilité de l'homme, son sens profond de l'éthique et sa fidélité à des valeurs éternelles: le respect de la personne et de son originalité irremplaçable.
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En 1919, après la Première Guerre mondiale, Hermann Hesse s'installe au Tessin, espace de vie qu'il a découvert au début du siècle lors de ses fréquents voyages en Italie.
Cette période coïncide avec une crise personnelle : il vient de se séparer de sa femme et de ses enfants ; de surcroît, il est ruiné. Le Tessin sera la terre de la renaissance après le chaos, quand, installé dans un modeste appartement de la Casa Camuzzi, un palais baroque dont la vue plonge sur le lac de Lugano, il va écrire Le dernier Eté de Klingsor, ainsi que des textes sur la nature, la campagne et la vie tessinoises, qui forment le tissu de ce recueil.
L'artiste trouve une rare inspiration dans les paysages du Tessin du Sud, aux allures d'une campagne toscane abritée par les Alpes. Il plonge dans les lacs, observe un tournesol une heure durant et commence à peindre à l'aquarelle ce paysage lumineux. Observateur, contemplateur, mais surtout métaphysicien du paysage, Hermann Hesse livre ici une partie de son amour de la nature et de la culture ; c'est autant le poète que le conteur ou le philosophe qui s'exprime dans ces pages parues à l'époque dans de grands journaux ou revues germaniques.