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Le Livre De Poche
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Don DeLillo Outremonde De la chronique des vies ordinaires prises dans l'étau de la guerre froide à la grande - et petite - histoire de la bombe atomique, du légendaire match de base-ball disputé à New York en 1951 à l'épilogue crépusculaire en Asie centrale, Outremonde couvre le dernier demi-siècle de l'histoire américaine.
Sur l'immense scène du roman, dans un foisonnement d'intrigues, certaines des figures qui ont marqué cette période - John Edgar Hoover, Frank Sinatra, entre autres - croisent et recroisent les personnages de la fiction. Leurs voix, mêlées, construisent une polyphonie que DeLillo dirige et organise jusque dans ses plus subtiles modulations.
Fondant au creuset de son écriture le tout-venant de notre monde, les rebuts de son histoire industrielle comme les errements de son histoire politique, DeLillo fait surgir une éblouissante oeuvre d'art, l'autre côté, obscur et souterrain, de l'humanité contemporaine.
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A vingt ans, David Bell a épousé une « pin-up » de bonne famille, et entamé dans l'audiovisuel une carrière qui l'a vite propulsé au sommet. Puis, déçu par le mirage de l'american way of life, il divorce et quitte son emploi.
Il choisit alors de revivre un autre mythe américain, celui de la conquête de l'Ouest. Son errance le met en contact avec des personnages victimes d'une certaine délitescence sociale : une artiste déjantée, un alcoolique entouré d'animaux, un vétéran du Vietnam...
De l'establishment au vagabondage, l'auteur de Chiens galeux nous plonge ici dans les arcanes d'un pays-continent et d'une société en perpétuel mouvement. Il s'impose, aux côtés d'un Paul Auster ou d'un T.C. Boyle, comme l'un des meilleurs écrivains de cette jeune génération qui a entrepris de radiographier l'Amérique d'aujourd'hui.
A vingt ans, David Bell a épousé une « pin-up » de bonne famille, et entamé dans l'audiovisuel une carrière qui l'a vite propulsé au sommet. Puis, déçu par le mirage de l'american way of life, il divorce et quitte son emploi.
Il choisit alors de revivre un autre mythe américain, celui de la conquête de l'Ouest. Son errance le met en contact avec des personnages victimes d'une certaine délitescence sociale : une artiste déjantée, un alcoolique entouré d'animaux, un vétéran du Vietnam...
De l'establishment au vagabondage, l'auteur de Chiens galeux nous plonge ici dans les arcanes d'un pays-continent et d'une société en perpétuel mouvement. Il s'impose, aux côtés d'un Paul Auster ou d'un T.C. Boyle, comme l'un des meilleurs écrivains de cette jeune génération qui a entrepris de radiographier l'Amérique d'aujourd'hui.
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Don DeLillo Mao II Si Don DeLillo a choisi de donner à son roman le titre d'un des « multiples » d'Andy Warhol - où est reprise de manière répétitive la figure du « Grand Timonier » - , c'est à n'en pas douter dans la double obsession de la multitude et de la solitude. Car dans ce livre profus, vertigineux, impitoyable, ce sont de telles oppositions qui dominent. D'un côté, les masses où le nombre écrase l'individu (six mille cinq cents couples que le Révérend Moon unit en même temps dans le Yankee Stadium, les supporters écrasés contre les grillages au stade du Heysel, la foule des fidèles en proie à l'hystérie lors des funérailles de Khomeiny). De l'autre, Karen, la jeune femme échappée de la secte, Bill Gray, l'écrivain condamné à mort par l'intolérance, ou encore le poète pris en otage à Beyrouth. Si américain et pourtant comparable à nul autre, ce grand roman s'inscrit comme l'un des points d'orgue de l'oeuvre de Don DeLillo.Don DeLillo Mao II Si Don DeLillo a choisi de donner à son roman le titre d'un des « multiples » d'Andy Warhol - où est reprise de manière répétitive la figure du « Grand Timonier » - , c'est à n'en pas douter dans la double obsession de la multitude et de la solitude. Car dans ce livre profus, vertigineux, impitoyable, ce sont de telles oppositions qui dominent. D'un côté, les masses où le nombre écrase l'individu (six mille cinq cents couples que le Révérend Moon unit en même temps dans le Yankee Stadium, les supporters écrasés contre les grillages au stade du Heysel, la foule des fidèles en proie à l'hystérie lors des funérailles de Khomeiny). De l'autre, Karen, la jeune femme échappée de la secte, Bill Gray, l'écrivain condamné à mort par l'intolérance, ou encore le poète pris en otage à Beyrouth. Si américain et pourtant comparable à nul autre, ce grand roman s'inscrit comme l'un des points d'orgue de l'oeuvre de Don DeLillo.Don DeLillo Mao II Si Don DeLillo a choisi de donner à son roman le titre d'un des « multiples » d'Andy Warhol - où est reprise de manière répétitive la figure du « Grand Timonier » - , c'est à n'en pas douter dans la double obsession de la multitude et de la solitude. Car dans ce livre profus, vertigineux, impitoyable, ce sont de telles oppositions qui dominent. D'un côté, les masses où le nombre écrase l'individu (six mille cinq cents couples que le Révérend Moon unit en même temps dans le Yankee Stadium, les supporters écrasés contre les grillages au stade du Heysel, la foule des fidèles en proie à l'hystérie lors des funérailles de Khomeiny). De l'autre, Karen, la jeune femme échappée de la secte, Bill Gray, l'écrivain condamné à mort par l'intolérance, ou encore le poète pris en otage à Beyrouth. Si américain et pourtant comparable à nul autre, ce grand roman s'inscrit comme l'un des points d'orgue de l'oeuvre de Don DeLillo.
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Tout commence par un cadavre : celui d'un homme déguisé en femme, abandonné sur un chantier. La police s'en tient à des hypothèses banales. Seul un nommé Lightborne, négociant et collectionneur de curiosités érotiques, croit savoir la vérité. La victime aurait été en possession d'un document hallucinant, unique : le film d'une orgie sexuelle ayant eut pour décor le bunker de Hitler, peu avant l'effondrement du Reich ?
Divers personnages - une journaliste de l'ultra-gauche, un agent secret, un roi du porno - vont se lancer à la poursuite de ces images. Manipulations, meurtres, fausses pistes : le dispositif romanesque est celui d'un thriller, mais Chien galeux est avant tout une exploration inquiétante des fantasmes modernes, dans une époque où l'information et la fiction tendent à se confondre.
Un roman noir moderne, pervers et glacé. Bruno de Cessole, Le Figaro.
L'univers de DeLillo est rempli de menaces diffuses, de complots, d'assassinats. Mais cette atmosphère inquiétante en dit moins long sur la réalité de l'univers que sur quelques tristes fascinations de l'Amérique contemporaine : violence, érotisme, pourvoir. Claude Grimal, Le Monde diplomatique.
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D'un écrivain désormais célèbre aux Etats-Unis, voici le roman qui fit sensation à la fin des années soixante-dix parce qu'il mettait en évidence, selon le mot de John Updike, de "sinistres ambiguïtés" de la société américaine. Roman qui, aujourd'hui, pourrait attester l'art du pressentiment chez les grands romanciers, puisque l'attentat commis contre le World Trade Center de New York est venu presque comme une confirmation de la trame imaginée par Don DeLillo dans "Joueurs". Ses héros, Pammy et Lyle Wynant, un couple moderne sur le point de se séparer, en viennent en effet à croiser, dans leurs évolutions, un groupe de terroristes. Mais conciliabules et obsessions sexuelles font d'eux des "joueurs" aveugles et impuissants dans une spirale qu'ils ignorent et qui risque pourtant d'engloutir tout un pan de la société américaine.
"Joueurs" montre, de sang-froid mais avec une magistrale autorité, et presque avec insolence, l'écart sans cesse croissant entre la vie et le sens que peut lui donner une société à la dérive. Le temps écoulé depuis sa première parution aux Etats-Unis n'a cessé d'en souligner l'angoissante pertinence.
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Don DeLillo L'Etoile de Ratner Jeune mathématicien surdoué, Billy doit décrypter, émis depuis une lointaine étoile, un incompréhensible message dont la « formule » a tenu en échec des sommités scientifiques rassemblées dans un centre de recherches planté en plein désert.
L'innocent génie de Billy se trouve bientôt confronté aux délires d'une communauté de savants fantasques où rivalisent les égarés de l'interprétation du monde et les extrémistes de la rigueur scientifique. Tous ont cependant en commun la volonté de soumettre au langage de leurs disciplines l'énigme de l'univers. C'est ainsi que se déchaînent les forces contradictoires de l'ordre et du désordre. Jusqu'à la perte de contrôle. Et, du rire à la terreur, jusqu'à l'ébranlement d'une raison toujours prête à pactiser à nouveau avec son dangereux double « sauvage »...
De ce voyage au centre du cerveau et de ses fictions à bord d'une aussi périlleuse nef des fous, nul ne saurait revenir inchangé...