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Littérature traduite
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Époux aimant, père de famille attentionné et fils d'un homme de main lié à la pègre locale, Ray Carney n'a rien d'un voyou... jusqu'au jour où son cousin lui propose de cambrioler le célèbre Hôtel Theresa, surnommé le Waldorf de Harlem. Chink Montague et son coupe-chou, Pepper, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Miami Joe, gangster tout de violet vêtu et autres flics véreux ou pornographes pyromanes composent le paysage de ce roman féroce et drôle. Mais son personnage principal reste Harlem, où la mort d'un adolescent noir, abattu par un policier blanc, déclencha en 1964 des émeutes préfigurant celles qui ont eu lieu à la mort de George Floyd. Colson Whitehead, qui revendique l'héritage de Chester Himes et de Donald Westlake, livre une fresque irrésistible du Harlem des années 1960.
L'écrivain américain le plus excitant de ces vingt dernières années. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.
Whitehead nous fait surtout respirer Harlem au rythme de son cosmopolitisme et de son énergie. Frédérique Briard, Marianne.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé. -
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood se lie toutefois d'amitié avec Turner, en qui il trouve un allié précieux. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.
Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead est l'un des rares romanciers distingués à deux reprises par cette prestigieuse récompense. S'inspirant de faits réels, il continue d'explorer l'inguérissable blessure raciale de l'Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d'innocents, victimes de l'injustice du fait de leur couleur de peau.Un roman bruissant d'humanité et de souffrance. Télérama.Somptueux. L'écriture est précise, concrète, incarnée. Le Monde.PRIX PULITZER 2020.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé. -
Colson Whitehead évoque ici sa métropole, en treize textes qui sont autant de poèmes en prose. Ces tableaux urbains s'attachent à des lieux spécifiques (Central Park, Broadway, Coney Island, le pont de Brooklyn, Times Square ou... le métro) et à des moments privilégiés : le matin au réveil, un jour de pluie, la sortie des bureaux ou les soirées en ville, lorsque dans les bars les citadins se réinventent une identité. Car malgré l'anonymat, ce livre grouille de personnages, natifs ou visiteurs, individualisés et universels. Tous ces destins se croisent dans un concert de voix, et pourtant chacun procède d'une expérience commune : l'apprentissage de la Ville. Multipliant les métaphores imprévisibles pour restituer le quotidien, l'auteur dessille notre regard et réinvente une ville fabuleuse, une Babel des temps modernes. Tout en sachant que ce projet héroïque est par nature interminable, et qu'on ne fait jamais le tour de New York.
Le portrait impressionniste de la ville qui l'a vu naître et grandir. Télérama.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Serge Chauvin.