« Je ferme les yeux et je suis de nouveau en Italie, il y a tant d'années ; je marche vers l'allée bordée de pins, je le regarde descendre du taxi : ample chemise bleue, col ouvert sur la poitrine, chapeau de paille, toute cette peau nue... Soudain il me serre la main et me demande si mon père est là. » 1983. Pour Elio, c'est l'été de ses 17 ans. Ses parents hébergent Oliver, un jeune universitaire, dans leur villa en Italie. Entre les longs repas, les baignades et les après-midi sous la chaleur écrasante, commence une partie de cache-cache avec cet Américain brillant et séduisant. Un temps fait d'attente, d'espoirs, de doutes et de rejet. Avant que tous deux cèdent à ce sentiment plus grand qu'eux.Call me by your name est un magnifique roman d'amour tout autant qu'une réflexion sur le désir et l'empreinte qu'il laisse en nous. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer l'intimité des corps - mais aussi la part de violence qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare. Une frémissante méditation proustienne. Le Monde des livres.Une des oeuvres les plus sensibles de ce temps. Un classique du genre. Livres Hebdo.CE ROMAN A PARU AUX ÉDITIONS GRASSET SOUS LE TITRE APPELLE-MOI PAR TON NOM.
L'histoire d'amour entre Elio et Oliver a ému les lecteurs et les spectateurs du monde entier. Nous les retrouvons ici quelques années après leur première rencontre.
Samuel, le père d'Elio, est à bord d'un train pour Rome où il doit rejoindre son fils, qui y a débuté une carrière de concertiste. Mais une jeune femme nommée Miranda voyage dans le même compartiment, et soudain toutes les cartes sont rebattues.
Elio, désormais installé à Paris, rencontre avec un homme plus âgé qui l'attire irrésistiblement, et le souvenir d'Oliver rejaillit.
Un soir de fête, à New York, Oliver éprouve lui aussi le besoin de renouer avec Elio, de l'entendre, et peut-être de traverser l'Atlantique pour le voir...
Trouve-moi pose la question du grand amour et de sa pérennité alors même que la vie nous pousse dans d'autres directions.André Aciman est incomparable dans l'évocation du désir, de ses hésitations et scrupules, ses exquis atermoiements, ses bouleversements inguérissables. Sud-Ouest.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Damour.
Adolescent, Paul s'était épris de Giovanni, menuisier sur une petite île italienne. Des années plus tard, à New York, c'est avec la belle Maud qu'il avait pensé construire une vie de couple. Il l'aimait intensément, tout en pensant à Manfred, cette silhouette aperçue sur un court de tennis à Central Park et qui l'obsédait. Puis Chloé était revenue dans sa vie. Ils étaient retournés sur ce campus en Nouvelle-Angleterre, lieu de leur rencontre. Mais le temps avait semblé jouer contre eux. Des années plus tard, quand Heidi, une jeune musicologue, lui avait adressé un article pour sa revue, Paul avait été charmé. Ce jeu de séduction intellectuelle pouvait-il se transformer en amour ?...
Dans ce récit d'une existence traversée d'êtres aimés, de rêves et de désillusions, André Aciman nous interroge avec subtilité sur l'énigme de nos désirs et de nos sentiments.
In Find Me , Aciman shows us Elio's father, Samuel, on a trip from Florence to Rome to visit Elio, now a gifted classical pianist. A chance encounter on the train upends Sami's visit and changes his life forever. Elio soon moves to Paris, where he, too, has a consequential affair, while Oliver, a New England college professor with a family, suddenly finds himself contemplating a return trip across the Atlantic. Aciman is a master of sensibility, of the intimate details and the nuances of emotion that are the substance of passion. Find Me brings us back inside the world of one of our greatest contemporary romances to show us that in fact true love never dies.
Elio Perlman se souvient de l'été de ses 17 ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les ans, ses parents accueillent dans leur maison sur la côte italienne un jeune universitaire censé assister le père d'Elio, éminent professeur de littérature. Cette année l'invité sera Oliver, dont le charme et l'intelligence sautent aux yeux de tous. Au fil des jours qui passent au bord de la piscine, sur le court de tennis et à table où l'on se laisse aller à des joutes verbales enflammées, Elio se sent de plus en plus attiré par Oliver, tout en séduisant Marzia, la voisine. L'adolescent et le jeune professeur de philosophie s'apprivoisent et se fuient tour à tour, puis la confusion cède la place au désir et à la passion. Quand l'été se termine, Oliver repart aux États-Unis, et le père d'Elio lui fait savoir qu'il est loin de désapprouver cette relation singulière...
Quinze ans plus tard, Elio rend visite à Oliver en Nouvelle-Angleterre. Il est nerveux à l'idée de rencontrer la femme et les enfants de ce dernier, mais les deux hommes comprennent finalement que la mémoire transforme tout, même l'histoire d'un premier grand amour. Quelques années plus tard, ils se rendent ensemble à la maison en Italie où ils se sont aimés et évoquent la mémoire du père d'Elio, décédé depuis.
Appelle-moi par ton nom est un roman d'amour singulier tout autant qu'une réflexion sur la mémoire et l'oubli. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer la tyrannie des corps - mais aussi la part de brutalité qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare.
Ce roman, devenu culte dans le monde anglo-saxon à l'instar de Brokeback Mountain, est adapté au cinéma par Luca Guadagnino (sortie française le 28 février 2018). Call me by your name est donné comme l'un des favoris pour les oscars.
From a youthful infatuation with a cabinet maker in a small Italian fishing village, to a passionate yet sporadic affair with a woman in New York, to an obsession with a man he meets at a tennis court, Enigma Variations charts one man's path through the great loves of his life. Paul's intense desires, losses and longings draw him closer, not to a defined orientation, but to an understanding that 'heartache, like love, like low-grade fevers, like the longing to reach out and touch a hand across the table, is easy enough to live down'. Andre Aciman casts a shimmering light over each facet of desire, to probe how we ache, want and waver, and ultimately how we sometimes falter and let go of the very ones we want the most. We may not know what we want. We may remain enigmas to ourselves and to others. But sooner or later we discover who we've always known we were.
À travers une série de tableaux qui nous fait voyager du cimetière juif oublié d'Alexandrie à Harvard, d'un coin de la 72ème rue de New York à la maison de Proust à Illiers-Combray, du bleu de la mer en Italie à la côte égyptienne, André Aciman mène une enquête serrée sur l'exil ou, plus précisément, le sentiment de l'exil.
Pour lui, l'exilé est une sorte de perpétuel amoureux, amoureux de l'idée qu'un jour il pourra rentrer chez lui - un retour impossible évidemment puisqu'on ne retrouve jamais son passé.
Ces mémoires hauts en couleur retracent les exploits d'une famille juive extravagante, de son arrivée triomphante dans Alexandrie la cosmopolite à son exode piteux trois générations plus tard. Dans une prose élégante et pleine d'esprit, André Aciman nous présente les formidables excentriques qui ont marqué sa vie : l'oncle Vili, fanfaron casse-cou, soldat, marchand, espion ; les deux grands-mères, la Princesse et la Sainte, qui cancanent en six langues ; la tante Flora, réfugiée allemande qui l'avertit que les Juifs perdent tout «au moins deux fois dans leur vie». À travers toutes ces histoires, nous faisons la connaissance d'un jeune garçon qui, bien qu'aspirant à un monde plus vaste, refuse de sortir d'Égypte à tout jamais.
Ce roman est l'histoire d'une passion entre deux garçons : Elio, un adolescent réservé, et Oliver, un jeune professeur de philosophie, désinvolte et charmeur. Cet été-là, en Italie, dans la maison familiale au bord de la mer, Elio découvre les jeux de la séduction et la souffrance amoureuse : il s'éprend de sa petite voisine, Marzia, mais se consume pour Oliver. Tout cela serait banal sans les infidélités de la mémoire, qui vient tout brouiller. Car les années ont passé, et lorsque Elio s'efforce de reconstituer ce qui fut sa première histoire d'amour, il n'a plus entre les mains qu'une poignée de souvenirs épars. Dans ce livre magnifique sur les fulgurances du désir, André Aciman joue constamment sur deux registres : l'oubli, sans lequel aucune oeuvre n'est possible, puisque "tout ce qui reste n'est que rêveries"; et l'impossibilité d'oublier, source de nostalgie infinie. Alternant délicatesse et brutalité, pudeur et crudité, Plus tard ou jamais est la tentative de description d'un âge d'or à jamais inaccessible.