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Alain Deyber
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Les armées gauloises et celtiques : VIe siècle av. J.-C. - Ier siècle ap. J.-C.
Alain Deyber
- Ellipses
- Biographies & Mythes Historiques
- 13 Août 2024
- 9782340094574
Si les armées grecques et romaines sont connues, il n'en va pas de même des armées gauloises et celtiques qui ont fait l'histoire de l'Europe, jusqu'à ce que Rome impose sa domination.
Afin de restituer la réalité de ces armées, ce livre, essentiellement thématique, étudie les caractéristiques propres à ces armées et l'environnement dans lequel elles ont vécu. Les institutions militaires celtiques sont soigneusement analysées depuis leur origine jusqu'à leur disparition. L'ouvrage s'intéresse aux hommes qui composaient ces armées : les simples guerriers d'abord, leurs chefs ensuite, les prêtres enfin sans lesquels rien ne se faisait, sans oublier les non-combattants qui assuraient la survie du système.
Le quotidien du guerrier est abordé depuis sa mobilisation jusqu'à son entrée dans la bataille en passant par toutes les étapes de la vie militaire. L'auteur s'est appuyé sur les sources et une nombreuse documentation archéologique enrichie depuis dix ans par des découvertes majeures comme le site de la bataille d'Orange. Au fil des chapitres apparait un monde particulier avec ses conceptions, usages et traditions, très différent de celui de Rome qui ne l'a pas compris. Ces hommes connaissaient les principes de la guerre et les paramètres de la manoeuvre et ils furent pendant près de six siècles maîtres du champ de bataille grâce à leur façon de combattre. -
SA VIE FUT UNE ÉPOPÉE SUFFISAMMENT ÉPIQUE POUR QUE SES PAIRS LUI ATTRIBUENT LE TITRE DE « VERCINGÉTORIX » ALORS QU'IL AVAIT À PEINE 20 ANS. POURTANT, EN DÉPIT DE CETTE CÉLÉBRITÉ MÉRITÉE, VERCINGÉTORIX RESTE LARGEMENT UN INCONNU.
C'est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J.-C.
Dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l'Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d'une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi.
Homme politique d'une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents ... et une grande fortune. Son existence est emblématique d'une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l'Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d'une Gaule indépendante dont Alésia signa l'acte de décès.
C'est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l'explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix. -
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La bataille d'Orange (6 octobre 105 av. J. -C.) : une bataille d'extermination de l'Antiquité
Alain Deyber
- Faton
- 1 Juillet 2022
- 9782878443066
À Orange (Vaucluse), le 6 octobre 105 av. J.-C., une armée germanoceltique venue des confins de l'Europe attaque deux armées romaines de huit légions, que Rome a dépêchées dans le Bas-Rhône pour lui barrer la route de la Méditerranée. Accablés sous les coups de la cavalerie et de l'infanterie ennemies, les Romains sont anéantis au terme d'une violente bataille dont les pertes s'établissent à 100 000 morts, 20 000 prisonniers et un nombre incalculable de blessés. Leurs camps sont pris d'assaut, détruits et incendiés. Le butin, voué par les vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis en pièces et jeté dans des gouffres ou dans des tourbillons du Rhône et ses affluents. Les prisonniers sont torturés, exécutés, puis leurs cadavres jetés dans des fosses.
Cette bataille d'anéantissement est l'une des plus grandes défaites qu'ait connues la République romaine. Elle a donné un coup d'arrêt à la conquête de la Gaule méditerranéenne qui, commencée en 121, paraissait pourtant ne pas rencontrer d'obstacles.
Rome a été vaincue par des « barbares » supérieurs en nombre et en génie tactique.
Elle a largement sous-estimé son ennemi, qui l'avait observée pendant des semaines pour monter sa manoeuvre. L'armée n'a pas été capable d'opposer un front uni à des guerriers confirmés, qui se battaient pour une raison vitale : acquérir des terres où s'installer.
Dans un récit vif et documenté, Alain Deyber fait vivre au lecteur l'ambiance qui régnait dans les deux camps, depuis les origines du conflit jusqu'au point d'orgue final.
Cet événement, qui aurait pu changer le cours de l'histoire de l'Europe, marque le début d'une guerre entre les Gaulois et les Germains occidentaux ; les premiers déposeront les armes en 21 apr. J.-C.
Mais les seconds ne le feront jamais ;
Ils continueront bon an mal an la lutte contre la puissance romaine, jusqu'à sa chute au ve siècle apr. J.-C.
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Les derniers jours du siège d'Alésia : 22-27 septembre 52 av. J.-C.
Alain Deyber, David Romeuf
- Lemme Edit
- 5 Décembre 2019
- 9782917575857
Qui ne connaît pas Alesia, lieu de la célèbre confrontation entre Vercingétorix et Jules César ? Les savants qui ont étudié cet épisode crucial de la guerre des Gaules ont proposé de nombreuses hypothèses pour expliquer la défaite des armées gauloises et la reddition de leur chef arverne. Si beaucoup sont sérieuses, certaines négligent les sources, quand elles ne sont pas purement fantaisistes.Cet ouvrage reprend le "dossier" sur la base des recherches les plus récentes, et nous révèle comment une éclipse de Lune, survenue dans la nuit du 25 au 26 septembre 52 av. J.-C., pourrait être un élément de la défaite de Vercingétorix, relativisant la victoire de César.Préface de Yann Le Bohec
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Les gaulois en guerre - 1ere ed - strategies, tactiques et techniques essai d'histoire militaire
Deyber Alain
- Errance
- 1 Décembre 2009
- 9782877723978
La guerre dans la civilisation celtique n'a été que rarement évoquée, et jamais sous un angle militaire.
Pourtant, dans la société gauloise de la fin de l'Indépendance, la guerre était un phénomène quasi permanent. Plutôt que de se référer à la simple histoire événementielle, basée en particulier sur le récit de Jules César, l'auteur propose ici d'examiner d'autres causes, plus profondes : longues traditions guerrières et violence latente multiforme aboutissant parfois à un hallucinant carnage, conceptions religieuses exaltant le héros et le sacrifice suprême, société dont les fondements matériels reposent sur une véritable "économie de la guerre", le tout sur fond de conflits avec l'étranger.
L'art de la guerre à La Tène D ou finale (IIe/ Ier s. av. J.-C.) a connu de profondes mutations par rapport à la période antérieure : mise en place progressive d'un processus de décision codifié, structuration des, forces, accroissement des effectifs, développement d'un art du commandement avec des préoccupations stratégiques embryonnaires et leur traduction tactique sur le terrain modifiant la manière traditionnelle de combattre.
La diversification de l'armement précède ou accompagne le développement des armes "tactiques" et, en particulier, celui des troupes montées, véritable fer de lance des armées. Dans l'infanterie, on assiste à la substitution partielle de formations plus légères et mobiles à l'antique phalange grecque. C'est aussi l'époque du développement des fortifications et des premiers balbutiements dans l'art de la poliorcétique (ou science du siège des places fortes).
Certains nobles celtes - les equites - tentent alors de détourner cette force naissante à leur seul profit, faisant de la guerre un métier à part, une activité de professionnels et non plus un spectacle d'amateurs en quête d'émotions fortes. Cet ouvrage, issu d'un travail de doctorat, aborde les divers aspects de ce problème central de l'Histoire et suggère des voies de recherche novatrices qui intéresseront les historiens mais aussi les militaires et un public cultivé.