Sur la place publique de Boston, les honorables paroissiens estiment qu'il aurait fallu, au moins, marquer le front d'Hester Prynne au fer rouge. Au lieu de quoi, elle ne devra porter sur sa poitrine qu'une lettre écarlate, afin de rappeler à tous son crime odieux :
L'adultère et le bébé qui en est né. Comble de scandale, la lettre qu'elle a brodée, exubérante, la pare comme un bijou. Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, forgée par le puritanisme, la jeune femme est mise au ban de la société. Mais l'humiliation publique n'est qu'un aspect de la peine : la colère du mari trahi et la culpabilité qui ronge le père de l'enfant vont se révéler des poisons bien plus terribles.
Mais à quelle mystérieuse occupation se livre donc le jeune Owen Warland, horloger de son état, connu pour sa fabuleuse habileté ? Certains prétendent qu'il est à la recherche du mouvement perpétuel. Mais à chaque fois, le résultat de ses nuits de labeur acharné se brise dès que quelqu'un s'en approche. Il connaît le désespoir, la tentation du renoncement. Seule la jeune fille dont il est amoureux devine qu'il essaie d'insuffler la vie dans la matière. Cette nouvelle mi-réaliste mifantastique est bien sûr une parabole sur la création artistique et la place du beau dans ce monde. À travers le personnage de Warland, à la fois sublime et pathétique, incompris et proche de la folie, Hawthorne a livré un portrait de lui-même qui révèle la profondeur de ses tourments intimes.
Découvrez les plus célèbres légendes de la mythologie grecque racontées par un grand romancier américain du XIXe siècle : vous tremblerez avec Persée face à la Méduse, vous suivrez Hercule sur le chemin du jardin des Hespérides. Midas et Pandore, Philémon et Baucis vont feront partager leurs misères et leur bonheur.
Parti un soir de chez lui en prétextant un voyage, monsieur Wakefi eld ne revint que vingt ans plus tard. comme s'il était parti la veille. À partir de ce fait divers véridique, Nathaniel Hawthorne tente de décrypter ce qui a bien pu pousser Wakefi eld, homme des plus ordinaires, à ainsi disparaître volontairement, à l'insu de sa femme. Durant ces vingt ans, Wakefi eld a pris un logement dans une rue voisine de sa propre maison. De forme inhabituelle, ce texte se situe entre le récit et l'essai.
L'auteur ne s'e° ace pas dans cette tentative d'élucidation mais invite au contraire le lecteur à émettre lui-même des hypothèses. Avec une grande intensité dramatique, il analyse ce qui peut infl uer, sans que l'on en ait le contrôle, sur le cours d'une vie.
En lien avec le thème « Le monstre, aux limites de l'humain » du programme de français en 6e, quatre célèbres légendes de monstres, adaptées de la mythologie grecque par N. Hawthorne. En complément, un dossier thématique sur la figure du dragon, avec des photos en couleurs.
Quatre récits mythologiques Quatre célèbres récits de la mythologie grecque - Méduse, la Chimère, Thésée et le Minotaure, Jason et la toison d'or -, qui chacun raconte le combat d'un héros contre un terrible monstre.
Des légendes adaptées à partir des sources antiques et merveilleusement racontées par N. Hawthorne dans Le Livre des merveilles (1837).
Le dossier pédagogique Avec toutes les ressources utiles au collégien :
- des repères sur le contexte des légendes, les personnages évoqués ;
- des notes qui éclairent la lecture du texte ;
- des questionnaires, avec la définition des notions en jeu.
En complément : le dossier thématique « La figure du dragon » Pour comprendre les origines de cette créature légendaire et en explorer différentes représentations.
Un dossier structuré en cinq sections : 1. Le dragon dans la mythologie gréco-latine, 2. Le dragon dans les légendes nordiques et germaniques, 3. Le dragon dans les légendes médiévales, 4. Le dragon dans les légendes chinoises, 5. Godzilla, un monstre moderne ; dans chacune, des documents (textes et iconographies en couleurs) introduits et associés à des mini-questionnaires.
Pour l'enseignant Sur www.editions-hatier.fr, dans la fiche article de l'ouvrage, un guide pédagogique et des fiches photocopiables en accès gratuit réservé.
La boîte de Pandore qu'il ne faut pas ouvrir sous peine des pires malheurs ; le roi Midas que sa passion de l'or faillit perdre ; Hercule qui par la ruse et la force obtiendra les pommes d'or du jardin des Hespérides ; Philémon et Baucis, les amoureux vieillissants qui resteront unis par-delà la mort ; comment Persée parvint à se débarrasser de la Gorgone, et Bellérophon, de l'hideuse Chimère.
Having been found guilty of adultery, Hester Prynne is forced to wear a scarlet letter "A" in order to expiate her sins. While her husband embarks on a quest to discover the identity of her lover, she is left to face the consequences of her infidelity and find a place for herself and her illegitimate child.
«Les trois contes rassemblés dans le présent volume comptent parmi les plus parfaits de ceux qu'a inspirés à Nathaniel Hawthorne l'histoire fascinante de la Nouvelle-Angleterre. Ils constituent une évocation de trois moments capitaux de cette histoire : le temps des sorciers, l'appel au réveil de la foi, l'effervescence politique prérévolutionnaire.» Philippe Jaworski.
Par l'un des plus grands écrivains américains du XIXe siècle, auteur de La Lettre écarlate.
Seize nouvelles parmi les plus fascinantes du maître incontesté de l'introspection et de l'examen de conscience.
Dans ce deuxième recueil de contes adaptés des plus célèbres légendes de la mythologie grecque, vous entrerez dans le labyrinthe sur les pas de Thésée, mais aussi dans le palais de Circé à la suite d'Ulysse ; vous découvrirez comment les Pygmées ont vaincu l'invincible Hercule, tandis que Jason et Cadmus affrontent de terribles dragons.
«Dans une de nos villes de la Nouvelle-Angleterre, le long d'une petite rue, se dresse une maison de bois toute délabrée, coiffée de sept pignons pointus tournés vers différents points de l'horizon, disposés tout autour d'une énorme cheminée... Cette vénérable demeure m'a toujours fait l'effet d'une physionomie humaine, portant non seulement les traces du soleil et du vent du dehors, mais aussi celles des longues années de vie mortelle dont toutes les vicissitudes se sont écoulées en elle.» La Maison aux sept pignons (1851) est l'histoire d'une maison maudite, hantée par un crime ancestral qui paralyse le temps, empoisonne les vivants et ensorcelle la mémoire... Ce second roman de Nathaniel Hawthorne apparaît comme «la plus éminente contribution de la Nouvelle-Angleterre à la littérature fantastique» (Lovecraft).
Venu à Valjoie, où des citoyens de Boston tentent, dans les années 1830, une expérience de vie collective, Miles Coverdale tombe en plein mystère. Voici Zenobia, parfaitement belle et dominatrice, voici Priscilla, d'une grâce timide et frémissante, entraînées toutes deux dans l'orbite d'un inquiétant réformateur qu'obsède l'amendement des criminels, rivales et cependant unies, semble-t-il, par un lien inexplicable. Dans le cadre de ce phalanstère quelque peu fantaisiste, le lecteur est tenu en haleine par un drame psychologique conté au fil des souvenirs de Miles Coverdale, le porte-parole de Nathaniel Hawthorne, avec un humour savant et mesuré, souriant et mélancolique, qui projette un jour inédit sur le génie sombre et passionné de l'auteur de La lettre écarlate, ce compatriote d'Edgar Poe, cet ami de Melville, puritain et poète.
Avez-vous jamais entendu parler de la Fontaine de Jouvence, demanda le docteur Heidegger, celle que Ponce de Leon, l'aventurier espagnol, a recherchée voilà deux ou trois siècles ? Si mes informations sont bonnes, elle se situe au sud de la péninsule de Floride, dans les environs du lac Macao.
Nathaniel Hawthorne (1804-1864) retrouve le mythe de la Fontaine de Jouvence et offre à son lecteur ce conte grinçant que Poe décrit comme "excessivement bien conçu, et exécuté avec une habileté sans pareille".
Ce recueil rassemble trois nouvelles inédites d'Hawthorne en parfaite affinité de thème et d'esprit, trois petits chefs-d'oeuvre d'humour et de fantaisie, dans lesquels l'auteur témoigne plus que jamais de ce "pénétrant intellect qui s'enfonce dans l'univers comme une sonde", pour reprendre les mots de Melville.
Le Hall de l'imagination attire toutes sortes de rêveurs : des poètes, des inventeurs, des réformateurs, mais aussi des hommes d'affaires qui auraient été outrés si on leur avait dit qu'ils avaient franchi le seuil de cette région mystique. Dans ce palais, auquel on accède par une sorte de décrochage de l'esprit, deux amis échangent leurs réflexions sur les vertus comparées du réel et du rêve.
Dans Une soirée select, une homme d'imagination reçoit dans son château des Airs des hôtes de marque : Le Premier Habitant de la terre, le Maître des impossibilités avérées, le représentant de la Postérité... mais aussi des créatures terrestres de sa jeunesse immature, avec leur cortège de défauts. Que résultera-t-il de cette confrontation au Royaume de nulle part oe
Dans La Correspondance de P., un éditeur a promis à l'un de ses amis souffrant de confusion mentale de publier sa correspondance après sa mort. Dans l'une de ses lettres délirantes, P. relate son séjour à Londres et ses rencontres avec des membres éminents de la société anglaise : Lord Byron, obèse, âgé de soixante ans est devenu un conservateur intransigeant désormais incapable de comprendre sa propre poésie. Sir Walter Scott mène sur la fin une existence quasi végétative, Shelley s'est réconcilié avec l'Église anglicane. Mais aussi fantasque que soit cette correspondance, il n'est pas exclu que P. rencontre, avec ses folles divagations, le succès littéraire auquel il a toujours aspiré du temps où il était raisonnable.
Trois contes pleins de fraîcheur et de fantaisie, qui abordent comme sans y toucher des questions essentielles comme le rapport entre rêve et réalité ou l'inadaptation de l'artiste au monde.
In a sleepy little New England village stands a dark, weatherbeaten, manygabled house. This brooding mansion is haunted by a centuriesold curse that casts the shadow of ancestral sin upon the last four members of the distinctive Pyncheon family. Mysterious deaths threaten the living. Musty documents nestle behind hidden panels carrying the secret of the family’s salvation—or its downfall.Hawthorne called The House of the Seven Gables “a Romance,” and freely bestowed upon it many fascinating gothic touches. A brilliant intertwining of the popular, the symbolic, and the historical, the novel is a powerful exploration of personal and national guilt, a work that Henry James declared “the closest approach we are likely to have to the Great American Novel.”
Sous l'influence de la littérature anglaise et de l'esprit nouveau, le romancier réalise dans ces courtes oeuvres son premier dessein d'art, parvenant à une sorte d'enchantement austère, où le fantastique se mêle à l'obsession du mal et de la mort.
A superb depiction of a utopian community that cannot survive the individual passions of its members. In language that is suggestive and often erotic, Nathaniel Hawthorne tells a tale of failed possibilities and multiple personal betrayals as he explores the contrasts between what his characters espouse and what they actually experience in an 'ideal' community. A theme of unrealized sexual possibilities serves as a counterpoint to the other failures at Blithedale: class and sex distinctions are not eradicated, and communal work on the farm proves personally unrewarding and economically disastrous. Based in part on Hawthorne's own experiences at Brook Farm, an experimental socialist community, The Blithedale Romance is especially timely in light of renewed interest in self-sufficient and other cooperative societies.