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Tom Pouce est un conte du folklore britannique, repris par les frères Grimm. Un petit garçon, pas plus haut que le pouce de son père, va vivre des aventures extraordinaires.
"Et à cause de sa taille ses parents le nommèrent Tom Pouce. Ils le nourrirent aussi bien que possible; mais il ne grandit pas et resta tel qu'il avait été à sa naissance. Cependant il paraissait avoir de l'esprit; ses yeux étaient intelligents, et il montra bientôt dans sa petite personne de l'adresse et de l'activité pour mener à bien ce qu'il entreprenait."
Durée : 17 min
Des Contes de Grimm, on ne connaît guère en France que les plus célèbres, encore est-ce à la faveur d'une confusion, puisque, pour le grand public, ils appartiennent bien plus au monde du dessin animé qu'aux deux savants allemands qui les ont relevés pour les sauver de l'oubli.
Pourtant, tels que les frères Grimm les ont patiemment recueillis et transcits, ils sont une des sources les plus profondes du romantisme allemand et ont droit à une place de choix dans la littérature universelle. Si humbles soient-ils à l'origine, ils lui ont en effet fourni non seulement le « il était une fois » qui est le début de tout roman, mais d'inépuisables sujets de réflexion sur ses commencements et ses fins : les contes de Kafka seraient pour une part inconcevables sans ce qu'ils doivent aux Märchen, et Brecht avait de très bonnes raisons d'imiter Grimm dans l'un de ses plus beaux poèmes.
En chemin pour aller rendre visite à sa grand-mère, le Petit Chaperon Rouge ne peut s'empêcher de désobéir à la mise en garde de sa mère. Elle se met en danger en parlant avec le loup et traîne en forêt pour cueillir des fleurs.
Folle de jalousie face à sa beauté, sa belle-mère décide de se débarrasser de Blanche-Neige. La jeune fille trouve alors refuge dans la demeure des sept nains. Mais la reine réussit à lui faire croquer une pomme empoisonnée. Qui pourra sauver Blanche-Neige ?
Une jeune fille tombe dans un puits et se retrouve dans un autre monde. Dame Hiver lui propose d'habiter avec elle. En échange, elle doit prendre soin de secouer son édredon, dont les plumes se transforment en neige sur la Terre.
À la naissance, une petite princesse est comblée de dons par les fées. Mais l'une d'elles, qui n'a pas été invitée, prédit qu'elle mourra après s'être piquée à un fuseau. Heureusement la dernière fée transforme la malédiction. C'est ainsi que le jour de ses quinze ans, la jeune princesse s' endormira et à sa suite tous les habitants du château. Des années plus tard, un jeune prince courageux réussira à passer la barrière de ronces qui enserre le château endormi : il suffit d'un baiser pour que la princesse se réveille et que tout le palais reprenne vie.
« Il était une fois un pauvre meunier qui avait une jolie fille.Le hasard fit qu'un jour, il eut l'occasion de parler au roi, et, pour se donner de l'importance, il lui dit :- Ma fille peut filer de la paille et la transformer en or.- Voilà un talent qui me plaît, répondit le roi. Si ta fille est aussi habile, amène-la moi au château ; je veux la mettre à l'épreuve...»
Quand Frédérick Mansot entre chez les frères Grimm, il ne se laisse pas intimider. Il commence par peindre sur du textile qu'il tend sur une planche de bois. Le résultat est étonnant : il donne vie à un petit chaperon rouge original, mignon à croquer !
« Il était une fois... un petit tailleur qui, voyant des mouches se poser sur sa tartine, en tua sept avec un torchon. Fier de lui, il broda sur sa ceinture : « Sept d'un coup ». Puis il quitta la ville, se disant que le vaste monde devait connaître sa bravoure. Un peu plus tard, il rencontra un géant qui décida de le mettre à l'épreuve... ».
« Il était une fois... un âne qui, après avoir beaucoup travaillé tout au long de sa vie, se trouva bien fatigué. Comme son maître menaçait de le tuer car il était devenu inutile, il s'enfuit dans l'espoir de devenir musicien dans la ville de Brême. En chemin, il rencontra un chien qui semblait épuisé d'avoir trop couru, à qui il proposa de l'accompagner... ».
« Il était une fois... une chèvre qui était la maman de sept adorables chevreaux. Un matin, elle voulut partir en forêt pour leur ramener à manger. Avant de s'en aller, elle leur dit de bien se méfier du loup : - Prenez garde à cet horrible animal ! Il est aussi cruel que malin et il vous mangerait tout crus si vous le laissiez entrer dans la maison... ».
« Il était une fois... deux enfants nommés Hänsel et Gretel. Ils vivaient avec leur père et leur belle-mère. Un jour, les assiettes restèrent vides. - Deux qui vivent valent mieux que quatre qui meurent de faim, déclara l'affreuse belle-mère. Demain, nous irons abandonner tes enfants dans les bois... ».
Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller au bois pour y chercher de la nourriture. Elle les rassembla tous les sept et leur dit:
- Je vais au bois, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez.
- Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. Tu peux partir tranquille.
La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla.
Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant:
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, c'est votre mère, et elle vous rapporte à tous quelque chose.
Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rauque....
Un personnage plus petit que nature qui fascine les enfants !
Un laboureur et sa femme se lamentaient de ne pas avoir d'enfant. Ils n'imaginaient pas qu'ils allaient mettre au monde un garçon pas plus haut que le pouce et qu'ils l'appelleraient Tom Pouce ! Le petit bonhomme ne grandissait pas, mais il était malin comme un singe et savait se dépêtrer de toutes les situations. Une aventure extraordinaire lui arriva bientôt...
C'était au milieu de l'hiver et les flocons de neige tombaient comme des plumes. Une reine était assise près de sa fenêtre au cadre d'ébène et cousait. Soudain, elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttes de sang en tombèrent. Voyant ce rouge si beau sur la neige blanche, elle se dit : Oh ! Si j'avais un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme l'ébène !
« Il était une fois... une petite fille dont les cheveux étaient si blonds qu'on l'appelait « Boucle d'Or ». Sa maman lui avait toujours interdit d'aller se promener seule dans les bois, mais il arriva un jour où Boucle d'Or ne put résister à la tentation... ».