À travers cette nouvelle présentation de ses tableaux, pour la plupart issus de reproductions inédites, Denis BAUQUIER nous invite à la balade et à la rêverie au coeur de l'Alsace.
Insouciance, bonheur et authenticité se dégagent avec force de son oeuvre, où la subtilité des compositions et les nuances de couleurs contribuent à sa puissance évocatrice.
Tout au long de cet itinéraire, vous serez accompagnés par des textes originaux faisant écho à certains des tableaux.
La variété de ton et de style employé ravira les petits comme les grands. Avec une gourmandise manifeste, Sylvestre CHAGNARD joue avec les lettres et les mots, comme autant de clins d'oeil aux scènes évoquées.
L'Alsace est un des foyers majeurs des débuts de la photographie en France, tant par sa précocité que par le nombre et la qualité de ses praticiens. S'il y a eu, au fil du temps, des expositions et publications remarquables sur les grandes figures de la photographie alsacienne - Charles Winter et Adolphe Braun notamment -, il n'existait à ce jour aucun livre qui en fasse le récit dans sa globalité. Le présent ouvrage vient combler cette lacune. Alimenté par des sources en partie nouvelles, illustré par un grand nombre d'images inédites issues d'une collection particulière, il raconte l'histoire de la photographie en Alsace depuis son « invention » par Daguerre en 1839 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Il présente ses acteurs - professionnels, artistes, amateurs, collectionneurs, clubs photo -, retrace ses usages et ses liens avec l'aventure industrielle de la région, et évoque les débats et les courants esthétiques qui la traversent.
À travers 27 recettes originales, faites-vous plaisir toute l'année en dégustant des petits gâteaux alsaciens : les bredeles. Laissez-vous séduire par des biscuits au champagne pour le jour de l'An et craquez au printemps pour des douceurs à la rose. Profitez de l'été pour réaliser des bredeles aux agrumes et fêtez l'arrivée de l'automne avec des saveurs de noisettes, d'épices et de cacahuètes. Terminez votre année en apothéose avec quelques recettes de classiques revisités.
Que s'est-il passé au Mise, le Musée de l'impression sur Étoffes à Mulhouse ? Depuis plus de vingt ans, Elise y a couvert pour le quotidien local, chaque événement, les belles expositions et les beaux marchés de Noël.
L'histoire de Mulhouse, ville ouvrière, y trouve ses racines et la petite équipe de salariés se démène comme elle peut pour faire rayonner les trésors textiles d'un musée ayant acquis ses lettres de noblesse au-delà des frontières. Mais le jour où l'on apprend que la moitié des collections se sont volatilisées dans la nature, disparues, volées lui dit-on, Elise tombe des nues. Pas un instant, elle ne se serait doutée de ce qui se tramait au sein de ce musée ayant appartenu à la Société industrielle de Mulhouse autre particularité locale issue de la volonté de ce patronat philanthrope du début du XIXe siècle.
Elle replonge dans ses souvenirs et au plus profond arrive à se remémorer des instants furtifs, des bribes de conversations, des comportements étranges qui à la lumière des événements récents lui font découvrir une autre vérité.
Elle décide de remonter le temps, de refaire le chemin parcouru, de creuser les personnalités des acteurs principaux de ce drame patrimonial pour simplement comprendre ce qui a bien pu lui échapper, mais surtout ce qu'on lui a caché durant vingt ans.
Victimes de l'érosion de la diversité, nos plus proches parents, les primates non humains, disparaissent. Le vétérinaire Brice Lefaux partage avec nous sa passion et sa connaissance d'un monde fascinant. Grâce à son observation au quotidien des gibbons, singes Roloway, lémuriens et autres capucins, il nous fait entrer dans leur univers. Alternant faits scientifiques, données chiffrées inédites et expériences personnelles, il dévoile leur incroyable diversité, leur importance écologique mais aussi les menaces qui pèsent sur eux et les solutions à mettre en place pour les sauver. Un texte engagé, mis en valeur par les dessins saisissants de vérité de Jean Wollenschneider. Sauvons les primates nous invite à nous reconnecter à la nature et nous montre que nous pouvons, tous, jouer un rôle dans la survie des primates.
L'histoire du judaïsme en Alsace est une alternance de périodes de paix, de répit, de repli, de retour, interrompues par des temps de crise récurrents et douloureux avec leurs lots d'interdits, d'expulsions, de destructions, de tueries de masse, de précarité. Vivant de longues séquences de cohabitation paisible, les juifs se sont retrouvés citoyens de la France d'abord, de l'Allemagne impériale après 1871, de la France à nouveau après 1919. Ils ont offert à la France : militaires, écrivains, scientifiques, parlementaires, maires de villages, et égalementde grandes villes comme Colmar et Mulhouse au XXe siècle et bien sûr des résistants antinazis en lutte contre la Solution finale.En 1945, beaucoup de juifs ont préféré le départ vers Israël..Les autres ont choisi de revenir dans une Alsace devenue collectivité ouverte sur l'Europe.Ils ont pris leur place au sein du peuple alsacien. Au sein du judaïsme français, ceci fait la spécificité des juifs d'Alsace.
Ce guide à la fois pratique et philosophique décortique aussi bien les habitudes de consommation actuelles que leurs origines. Le récit, partagé entre réflexions anthropologiques, conseils du quotidien, anecdotes et recettes pratiques , aborde l'éco consommation et la décroissance sous un angle nouveau : consommer autrement, moins polluer et réduire ses déchets, en en comprenant les raisons profondes . Conçu en deux parties dédiées aux besoins du corps humain (s'alimenter, soigner sa peau, etc.) et au fonctionnement de la maison (désencombrer, faire le ménage, etc.), l'ouvrage aborde différemment les notions de sobriété, minimalisme et «zéro déchet» en y intégrant des outils logiques . Qu'il s'agisse de lecteurs déjà familiers de ces sujets en quête d'alternatives fiables ou de novices intéressés par ces thématiques, tous pourront considérer ce livre comme un éclairage pour retrouver le sens des actes du quotidien.
Les plus :
- Parution prévue pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets : du 20 au 28 novembre 2021.
- Des conseils du quotidien qui permettent de réaliser jusqu'à 30% d'économies par mois.
- Une auteure experte et reconnue sur le sujet, suivie sur son blog vieverte.fr par 300'000 lecteurs.
L'exposition du Musée des Beaux-Arts met à l'honneur Jean-Jacques Henner (1829-1905) artiste phare de la collection. D'origine alsacienne, né à Bernwiller en 1829, il est le seul artiste local à avoir son propre musée à Paris. Si ses peintures sont connues et appréciées du public, c'est une véritable découverte qui attend les visiteurs avec la présentation de pre?s de soixante-quinze dessins originaux. L'exposition est l'occasion de mettre en lumie?re le patrimoine mulhousien et plus particulie?rement le fonds de dessins de Henner déposé par la Société Industrielle de Mulhouse à la Bibliothe?que municipale. Elle offre aussi un regard sur l'exceptionnelle collection du Musée national Jean-Jacques Henner à Paris qui a travaillé en étroite collaboration avec Mulhouse pour permettre à ce projet de voir le jour. Les expositions qui se tiennent à Strasbourg et Paris font rayonner l'oeuvre de notre artiste sur le territoire et jusqu'à la capitale. Mulhouse y contribue en dévoilant un aspect encore méconnu de son travail. Et comme la transmission est l'un des piliers du musée, celui-ci propose un programme d'activités variées pour rendre accessible à tous l'art de Jean-Jacques Henner.
Qui connaît encore de nos jours Jean Geiler de Kaysersberg ?
Pourtant, à l'image du Narrenschiff de Brant ou de l'Eloge de la Folie d'Erasme de Rotterdam, les sermons de Geiler méritent encore d'être lus et, plus encore, entendus ! Pendant un peu plus de trois décennies, ce prédicateur mit sa verve truculente, son verbe vif et sans complaisance au service du bien commun et, avant tout, du Salut de ses semblables. Dénonçant les manquements des autorités religieuses et politiques en place, appelant sans relâche ses semblables à la conversion, Geiler mit en oeuvre toute sa fougue et toute son énergie dans sa prédication, en direction de ses frères chrétiens.
Geiler a bénéficié d'un instrument de diffusion massive de ses sermons : il s'agit de l'imprimerie à caractères mobiles ou typographie, sans doute élaborée à Strasbourg par Gutenberg dans les années 1450. Dans cette ville, cette nouvelle technique de reproduction des textes connut d'ailleurs des développements substantiels grâce aux nombreux ateliers qui s'y développèrent au tournant des XVe et XVIe siècles.
L'essor du livre imprimé fut également catalysé par le recours à l'illustration, sous la forme de bois gravés qui conféraient au nouveau médium un aspect plus attrayant.
Ce livre présente la vie et l'oeuvre de Jean Geiler de Kaysersberg, et quelques-unes des plus belles pages des incunables qui lui ont été consacrés.
Auteur de plusieurs centaines de tableaux et de dessins, dont une majorité de portraits, d'une quinzaine de pièces de théâtre, de plusieurs ouvrages littéraires de poésie et de chants, Gustave Stoskopf a été un artiste prolifique, à l'origine du théâtre Alsacien, du Musée Alsacien, de diverses sociétés littéraires ou artistiques, d'une Maison d'Art à Strasbourg, d'un journal, d'émissions radiophoniques en dialecte.
Il n'a eu de cesse de défendre la cause et la culture alsacienne, qu'il craignait de voir disparaître et qu'il a tenté d'immortaliser, à l'instar des artistes rhénans qui l'ont précédé, par ses magnifiques portraits de paysans dont il a su montrer toute la noblesse. Une biographie illustrée par de nombreux documents d'archives et oeuvres de Gustave Stoskopf.
Fin des années 1970.
Gilles et Anne, un jeune couple de citadins, achètent une vieille ferme dans une vallée vosgienne. Ils font connaissance de leurs voisins : Alex, qui élève des moutons, sa soeur Laura, artiste-peintre et Vincent, un ancien militant maoïste. Tous ont quitté la ville pour un « retour à la terre ». Ils jardinent ensemble, consomment bio, cultivent des rêves communautaires, collent sur leur voiture des marguerites anti-nucléaires. Le combat contre un projet local de mines d'uranium va les unir.
La valse des désirs les désunira.
Saga d'une époque-clé dans la prise de conscience des questions d'environnement, roman d'amour et de désamour, le livre met en scène la « génération écolo », ses valeurs et ses mythes, ses combats et ses désillusions, dans un récit tout à la fois ironique et poignant, qui assemble les tranches de vie comme des bouts de film.
Mulhouse,1830. Le rêve fou d'un pionnier. L'histoire vraie de la création de la première ligne internationale de chemin de fer.
Extrait : - Tu es pressé, Nicolas... Trop pressé ! - Cette ligne jusqu'à Thann ne coûte qu'une poignée de millions alors tu peux bien y aller sans la SIM, mais jusqu'à Bâle ?! La ligne Mulhouse-Thann n'est même pas construite ! - Sais-tu qu'une ligne de chemin de fer sur la rive droite du Rhin entre Mannheim et Bâle est en discussion devant le parlement du Grand-Duché de Bade ? - Si nous, Français et Alsaciens, ne créons pas cette ligne aujourd'hui, nous serons morts industriellement et économiquement demain !
Mulhouse 1830, le rêve fou d'un pionnier du rail, l'histoire vraie de la création de la première ligne internationale de chemin de fer. Une saga industrielle...
Nicolas Koechlin, l'homme le plus riche d'Alsace, se lance dans un projet fou : la construction de la plus grande ligne de train internationale de l'époque : le Strasbourg/Bâle. En ces années 1830, le train n'en est qu'à ses balbutiements. Nicolas va relever ce défi avec son courage, sa générosité, mais aussi sa rouerie et sa folie. Cette grande aventure ferroviaire bouleversera le destin des Koechlin, mais aussi celui de toute la ville de Mulhouse où chacun poursuit ses rêves, mais joue aussi sa survie dans cet impitoyable XIXe siècle industriel.
De 1470 à 1620, l'Alsace est un pays de cocagne.
Georges Bischoff offre dans ce livre un vaste panorama sur un long siècle d'or durant lequel la gastronomie alsacienne s'est forgée.
Durant cette période de forte croissance économique, l'Alsace a vu se développer ses spécialités, ses plats, sa gourmandise.
Quels légumes cultivait-on et dégustait-on ? Comment arrive la pomme de terre. Quelles viandes mangeait-on ? Qui cuisinait ? Que racontent les livres de recettes ? Comment était organisée une cuisine, quels étaient les ustensiles ? Selon le milieu social, que mangeait-on ?
On y apprend que nos ancêtres se soignaient avec des régimes spécifiques ou à l'inverse, tombaient malades par excès de nourritures et de boissons.
On y apprend comment les enfants des milieux nobles étaient éduqués pour bien se tenir à table.
Destins foudroyés est un coffret qui regroupe Le voyage de Marcel Grob et La patrie des frères Werner. Deux récits historiques à succès de Philippe Collin et Sébastien Goethals.
Dans Le Voyage de Marcel Grob, on suit un jeune Alsacien de 18 ans, enrôlé de force le 28 juin 1944, dans la Waffen SS, trois mois après le débarquement allié en Normandie. Il est incorporé à la 16e division SS, la sinistre division Reichsfu¨hrer.
Dans La Patrie des frères Werner, Andreas Werner, un espion de la Stasi, revoit son frère aîné, Konrad, infiltré à l'Ouest depuis 12 ans à l'occasion du match de coupe du monde entre la RFA et la RDA en juin 1974. Il lui confie ses doutes et son désir de fuir.
Trois personnages, trois destins dans des heures tragiques de l'Histoire. Récits d'une jeunesse happée par l'histoire... Deux histoires à lire et à faire lire pour ne pas oublier.
Mai 1945. Dans les ruines de Berlin, deux orphelins juifs assistent apeurés à la victoire soviétique. Réfugiés à Leipzig, Konrad et Andreas Werner deviennent citoyens Est-allemands. C'est la marche de l'histoire.
Juin 1956. Les deux frères ont rejoint les rangs de la Stasi pour échapper au camp de rééducation. Ils seront les fils de l'Est.
Juin 1974. Lors de la 10ème coupe du monde de football, un match historique va opposer la RFA et la RDA. C'est le match de la guerre froide. Le retentissement est mondial.
Pour faire gagner la RDA, Erich Honecker décide d'impliquer les meilleurs agents de la Stasi. Il faut prouver la supériorité du régime socialiste sur le monde capitaliste. Konrad Werner est infiltré depuis des mois dans l'équipe de la RFA. Andreas Werner fait partie de la délégation de RDA. Voilà douze ans qu'ils ne se sont pas vus.
Le choc des deux bloc va ébranler leurs convictions.
11 octobre 2009. Marcel Grob, un vieil homme de 83 ans, se retrouve devant un juge qui l'interroge sur sa vie. Et plus particulièrement sur le 28 juin 1944, jour où ce jeune Alsacien rejoint la Waffen SS et est intégré dans la 16e division Reichsführer, trois mois après le débarquement allié en Normandie. Marcel se rappelle avec émotion de ce jour fatidique où, comme 10 000 de ses camarades Alsaciens, il fût embrigadé de force dans la SS. Non, il n'était pas volontaire pour se battre mais il n'avait pas le choix, il était pris au piège. Mais pour le juge qui instruit son affaire, il va falloir convaincre le tribunal qu'il n'a pas été un criminel nazi. Alors, Marcel Grob va devoir se replonger dans ses douloureux souvenirs, ceux d'un "malgré nous", kidnappé en 1944, forcé d'aller combattre en Italie, au sein d'une des plus sinistres division SS. Un voyage qui l'amènera à Marzabotto, au bout de l'enfer...
Alice est une jeune fille de la petite bourgeoisie strasbourgeoise. En septembre 1939, à 21 ans, guide de France, anticonformiste et francophile s'engage comme infirmière dans l'armée française. Après la débâcle, elle rentre chez ses parents à Strasbourg, alors que les Allemands s'emploient à nazifier la province.
Très vite, Alice s'insurge contre la situation, et avec une amie, met sur pied une équipe clandestine qui vient en aide aux prisonniers de guerre français et étrangers enfermés dans les casernes de la ville.
Pendant deux ans, elle recueillent, nourrissent, munissent de faux papiers et exfiltrent d'Alsace près de 500 détenus fuyant l'incorporation de force dans l'armée allemande.
Mais suite à une imprudence, le réseau est repéré, les filles arrêtées, et enfermées dans la forteresse de Ziegenhain (près de Bonn). Lucienne, la cheffe d'équipe est condamnée à mort. En septembre 1944, Strasbourg est libéré, Alice n'a alors plus qu'une idée en tête, s'évader, et retrouver sa famille.